Lundi 12 Octobre 2015
Seulement quelques texto. Je ne savais même pas comment ça allait se passer aujourd'hui. Qui a dit que faire l'amour pour la première fois donner de la confiance en soi ?! Parce que moi je me sens plus vulnérable que jamais. Je me suis habillé et j'ai mis plus de temps que d'habitude, ce qui a soulevé des questions chez ma mère. Quand je suis arrivée il est venu vers moi, il a pris discrètement ma main pour m'emmener à l'arrière du bâtiment où il n'y a jamais personne. Rien que le fait qu'il me tienne la main me donnait de l'espoir, j'espérais vraiment qu'il ne me brise pas le cœur.
- Tu sais Martina, Vendredi soir c'était merveilleux.
- Oui je trouve aussi... Je suppose qu'il y a un « mais ».
- J'ai envie de continuer à te voir.
- Mais les autres vont nous juger, je sais.
- Le jour oui, la nuit non. Le jour leur appartient peut-être, cependant, la nuit est à nous.
Je devenue écarlate, j'avais envie de sautiller comme une pré-adolescente. Néanmoins je suis revenue sur terre après quelques secondes en pensant à mes parents.
- Je n'ai pas le droit de sortir le soir à part le week-end.
- Moi je peux venir te voir, ou tu n'as qu'à faire le mur.
Il entrelaça nos doigts avant de m'embrasser puis de caresser le bout de mon nez avec son propre nez. J'étais sur un vrai petit nuage, je me sentais femme, je me sentais aimée et c'était une sensation qui me rendait légère et comblée.
- S'il te plaît. Me dit-il sur un ton suppliant
Je fondais littéralement, il me suppliait de prendre des risques pour lui, je me sentais à présent puissante et indispensable. Je me surpris en train de sourire de toutes mes dents.
- D'accord, j'accepte, mais ne me déçois pas s'il te plaît.
- Ne t'en fais pas.
Le soir même, j'ai réussi à faire le mur pour me rendre chez Jorge. A peine avait-je pénétré chez lui qu'il m'avait déjà déshabillé. Après avoir fait l'amour, on s'est reposé un peu, dans ses bras, je me sentais en sécurité, je me sentais aussi aimé. Il me caressait le bras et m'embrassait sur le crâne. Seuls les rayons de la pleine lune éclairaient légèrement la pièce. Le lit de Jorge était assez grand pour nous deux et pourtant on restait collé l'un à l'autre comme s'il était trop étroit. Sa peau était chaude et ses abdominaux me faisaient littéralement fondre.
- Je suis heureux que tu sois venue.
- Je ne regrette pas de l'avoir fait.
- Alors tout va bien.
- Je ferais mieux de rentrer, on a cours demain.
- Oui tu as raison, même si j'ai envie que tu restes...
Je me rhabillais avant de lui dire au revoir et de rentrer discrètement chez moi, des papillons plein le ventre, des étoiles dans les yeux, je m'endormie, rêvant de Jorge, ce que je fais depuis Samedi soir. Il me hantait, tout le weekend j'avais été inquiète, je pensais qu'il allait me rejeter, et ce soir je pouvais dormir sur mes deux oreilles, il me voulait. Puis je me rendis compte qu'à présent je n'étais plus une enfant, mais une jeune fille d'à peine seize ans. Il avait fait de moi une femme, je m'étais donné à lui, et j'espérais ne pas avoir à le regretter.
Point de vue externe
Martina rejoignait Jorge chez lui presque tous les soirs, et ce, pendant trois mois. La jeune fille était vraiment très amoureuse de celui-ci mais commençait à se poser des questions. En trois mois il ne lui avait jamais dit qu'il l'aimait. Le jour ils ne se voyaient pas, ils se croisaient juste dans les couloirs du lycée. Elle était aussi de plus en plus possessive, chaque fois qu'il allait à une fête elle se faisait un scénario. Elle avait peur qu'il couche avec un autre, elle se remettait en question, se rabaissait, se demandait ce qu'ils étaient tous les deux. Cette relation la rendait folle, la consumait. Et puis un soir tout s'arrêta.
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Histoire de quelques nuits.
Fanfiction«Les courtes histoires d'amour peuvent parfois être les plus marquantes»