Encore un noël

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Mots: 3193
Thèmes: Univers alternatif, seconde guerre mondiale, armée, amour

...

-*Quand j'y repense, j'ai de la chance d'être encore en vie, à tes côtés. Mon capitaine adoré ...*

France ,Haute-Normandie ,fin Juin 1944 ,Camp de soin de fortune
Carnet de Jelwery Bonney ,infirmière volontaire française
Les américains sont là depuis le début du mois et pourtant rien ne change. Chaque secondes qui passe est une souffrance pour chacun de nous, aussi bien que pour les « Sam » (les amerloques), que pour nos soldats et les ces putain de Boche. Je les hais tellement d'avoir engager cette guerre.
Quelques jours après l'arriver des Sam, un capitaine français les a guidés jusqu'ici. Je les avais vue arriver avec tout leurs matériels sur le dos. Je pouvais facilement voir qu'il avait froid, faim et qu'ils étaient épuisés ; mais ça se faisait que commencer pour eux. Je les avais intercepter à l'entrée du village, un officier américain m'a demander les emmener dans un centre de soin. Le problème c'est qu'ils étaient plus de 200 et notre camp n'allais pas suffire. Nous sommes tout de même partis vers le couvent. A notre passage, Toute la ville était sortit les acclamé.
La joie que j'avais eu avec mes collègues, le village et les bonnes sœurs était indescriptible. Je jure que si je pouvais embrasser chacun d'entre eux je le ferais. Je leurs serais éternellement reconnaissante d'être venu combattre à nos côté contre l'Allemagne.

Deux heures après leurs arriver, j'étais en train de faire un peu de rangement quand le capitaine français est venu me voir.

« -Merci de les avoir soigné. On va pouvoir repartir demain.
-Demain? Fis-je surprise. Mais certain on besoin de plus de repos, capitaine.
-Je sais. Ils seront transporté dans les civières pour limiter leurs efforts. Nous devons y aller dès que possible. »

Voyant que je n'étais vraiment d'accord avec ça, il changea de sujet. Je remarqua au même moment qu'il se tenait à la table près de nous et quelques rictus incontrôlés s'affichait sur son visage de temps à autres.

« -Au faite ,je suis le capitaine Trafalgar D. Water Law .
-Jelwery Bonney »

Je lui sourit. Il me donnait confiance en moi. J'étais certaine qu'avec lui et les Amerloque ,on pourrait gagner en un rien de temps. Il me donnait tellement d'espoir juste à sa présence.
Il faisait ma taille, les cheveux ébènes, plutôt court (en ces temps de guerre) mais assez épais pour passer sa main dedans. Il avait des cernes sous ses yeux, sans doute dût au manque de sommeil.

Je m'obligea à ne plus l'admirer pour m'inquiéter de ses tremblement. En effet ,sa main avec laquelle il tenait la table bougeait légèrement.

« -Vous êtes blessé capitaine ?
-Nan, ça n'est rien. Vous avez des patient plus important que moi. Dit-il avant un sourire forcé
-Et qui va les mener jusqu'à Paris, si vous n'êtes plus là ? »

Je le fis asseoir sur la table et il souleva son uniforme. Il avait une énorme entaille sur la hanche gauche mais il ne broncha pas quand j'ai soigné et désinfecté la plaie.
Le lendemain, il est partit avec ses hommes et les Sam vers Paris. Je suis triste qu'il soit partit, sachant... Que je ne le reverrais jamais.

~

-*Aujourd'hui, 24 décembre 1950, je lutte pour me rappeler chaque détail de ton visage, de ton sourire qui part peu à peu de ma mémoire. Mais jamais, je n'oubliais ta bravoure. *

France, Lorraine, Vosges, Octobre 1944, village inconnu
Carnet de Roronoa Zoro ,Soldat français
Aujourd'hui, mes camarades et moi devions traverser un village et faire exploser le pont et les Boches avec. Et tu ne me croiras jamais carnet, de ce qui est arriver aujourd'hui.

Recueil de One Shot One PieceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant