Chapitre 1

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-Je ne veux plus te voir ici à mon retour, tu as 16 ans maintenant, c'est l'âge où tu dois commencer à prendre soin de toi tout seul. J'ai posé un sac sur le plan de travail de la cuisine où j'ai mit de la nourriture. Tâche de ne pas te faire remarquer, ça fait 16 ans que je vis avec toi et crois moi: tu n'es pas beau à voir.
Ça, c'est ma mère. Voilà, elle me jette dehors pour que je commence à vivre ma vie tout seul. Je me présente, je suis un doppelgänger, une créature. On -les doppelgänger- a la chaire tachetée et grise -presque transparente-, les yeux globuleux, un visage sans bouche ou nez, à part quelques fentes. Heureusement, que nous nous métamorphosons, au passage, car nous hideux au point d'avoir mal à nous regarder les uns les autres, donc je ne vous parle pas des membres d'espèces différentes.
Je vous explique: Nous sommes des tueurs. Nous assassinons les humains. Nous vous chassons, épions vos mouvements, nous surveillons vos mouvements, votre façon vivre, vous fréquentations... Puis, quand on est sûr que nous avons tout assimilé, nous dénichons un endroit calme pour vous étrangler et vivre votre vie à votre place.
Du moins, c'est ainsi que sont censées se passer les choses.

Je prends le sac présent dans la cuisine, puis je quitte la maison. Je marche sans savoir où je vais. Je laisse mes pas me guider à travers la nature. Je préfère marcher dans les forêts et les coins isolés pour ne pas me faire remarquer.
L'odeur de la terre me parvient au nez, l'odorat des doppelgänger est mille fois plus développée que celle des humains. Je contemple les arbres et les plantes, et je me remémore des vieux souvenirs.
*Flashback*
-Maman, je m'appelle comment?
-Tu n'as pas de nom.
-Pourquoi?
-C'est comme ça que la nature nous a créé. Les doppelgängers n'ont pas de nom il n'y a pas d'utilité. Comme par exemple, nous, nous tuons les gens pour avoir leur apparence, tout le contraire des humains.
-Et pourquoi nous tuons les humains?
-Car c'est comme ça que la nature nous a créé, j'ai dit! Et cesse ces questions stupides. Tiens, mange.
Elle me te dis un criquet vivant.
-J'aime pas, ça me chatouille dans la bouche.
-C'est parce que tu ne le tues pas avant idiot. Regarde comment on fait pour le tuer.
Ma mère arracha la tête de l'insecte avec férocité. Par contre, moi je n'ai pas réussi. Ces bestiaux me faisaient pitié.
-Donne moi ça, elle m'arrache le criquet des mains et lui enleva la tête puis me le redonna, Maintenant mange, et apprend à les tuer, car je ne serai pas là toute ta vie pour tuer ta proie.
J'avalai doucement l'insecte, elle avait raison, il ne me chatouillait plus maintenant qu'il est mort.

*Fin du flashback*
Je continuais à marcher à travers la forêt. La nuit finit par tomber, ce qui ne me gênait pas. Grâce à leurs yeux globuleux, les doppelgängers voient presque aussi bien dans le noir qu'en pleine lumière.

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