Chapitre 12

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Au bahut, personne ne me parlait, tout le monde sauf Heaven. J'ai même essayé de causer avec Drew et Tobias, mais ils l'évitèrent... Dommage, ils commençaient à me plaire.

-Pourquoi t'as pas joué pendant la deuxième mi-temps ?

-Parce que.

Elle haussa un sourcil.

-Chris ?

-Bon d'accord, le rugby n'est plus ma passion. Je préfère passer à autre chose.

-Comme quoi ?

-Le piano ?

-Et quand je te dis que tu as changé et tu nies ! Moi aussi je ne veux plus être Cheerleader, enfin... Je ne l'ai jamais voulu, je voulais juste que mes parents soient fiers de moi.

-Et pourquoi tu l'es encore ? Tu peux arrêter, tu sais.

-Je viens de te le dire, je veux que mes parents soient fiers de moi.

-Tu sais, si tu ne veux pas être Cheerleader, tu dois arrêter, et tes parents devront comprendre, parce que tu es leur fille, et ils vont accepter ton choix ?

-Non mais là chuis vraiment sûre que tu t'es métamorphosé, aidez-moi ! Chris a été enlevé par des aliens !

Je ne pouvais pas sourire, parce que c'est vrai que Chris a été enlevé, tué pas par un alien, mais un doppelgänger, et pour la première fois depuis longtemps, je me rappelai de ma nature, et que je ne suis qu'un être immonde, qu'on ne peut même pas regarder en face, de peur de vomir par tant de répugnance.

-On se voit demain ? me demanda-elle.

-Euh... Pourquoi ?

-Rien... Je voulais juste qu'on parte à NOTRE place.

-Ah ouais, euh... d'accord on se voit demain.

Lorsque je rentrai à la maison, je remarquai la déprime de Bart à cause de l'absence de sa femme, et je décidai que, avant de partir, je devrais régler leurs problèmes.

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Les cours finirent, et je rejoignis Heaven qui m'attendait dans sa voiture, devant le lycée. Une demi-heure après, on était arrivé.

On s'assit sur le même rocher que l'autre fois, et Heaven me raconta comment elle a fait pour ne plus faire partie des cheerleaders, et l'avis de ses parents qui n'étaient pas contents, et qui lui interdisaient de me voir parce que j'avais une mauvaise influence ;

Elle s'avança vers moi, m'enserra et, par surprise, elle unit nos lèvres, furtivement, par petites embrassades, puis minutieusement et passionnément. Ses lèvres étaient exquises et savoureuse, sa langue entrainait la mienne dans une nouvelle découverte extraordinaire. La sensation la plus étrange de mon existence. Plus rien n'existait autour de nous, j'avais oublié que j'étais un monstre qui avait ôté la vie à Chris, et pour la première fois, j'étais fier de moi même. Elle portait bien son nom, Heaven, car maintenant, je me sentais au Zénith, à l'éden...

-Tu n'es pas Chris ! me dit-elle.

DoppelgängerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant