chap8

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Après le départ de ma mère, je dois avouer que plusieurs personnes plus particulièrement les élèves de la looser sont venus dans mon stand pour voir ce que je prévois. J'ai été la plus accueillante possible. J'ai parlé avec eux tout en étant blagueuse pour détendre l'atmosphère. Mais toutes les questions qu'on m'a demandées c'était en relation à ma mère.
Ça m'énervait un peu mais bon je devais m'y attendre.

À un moment une personne que je n'aurais jamais imaginée est venue:


« Salut Pilar Sourit-il


—Salut Alex. Je dois avouer que ta venue me surprend.


—Pourquoi? ...je croyais qu'on s'entendait plutôt bien.


—Si c'est le cas. Je souris et ajoute: Mais bon, aujourd'hui tu me vois en tant que candidate, alors si tu es là, pose des questions.


—Ah bon? M'interroge-t-il hilare: Je n'ai pas de questions je voulais juste te souhaiter bonne chance.


—Merci, c'est gentil.


—À plus. Il conclut les mains dans les poches


—Bye. »


Il s'en va et je reste toute seule. Et regarde la campagne des autres, les bras croisés. Dire que les budgets alloués pour nos campagnes sont dérisoires uniquement pour mettre celles de la styler en avant. Je ne comprends pas pourquoi les candidats de la styler ont le droit de faire autant de boucans, j'en ai mal aux oreilles.


J'entre dans mon stand en attendant les autres qui sont allés partager les tracts de ma campagne. J'entends un bruit au moment où je me suis courbée pour ramasser les tracts qui sont tombés. Je me lève en disant avec un sourire:


« Bonjour c'est moi Pilar Candel et je me présente pour la candidature....... »
Kyle? Que fait-il ici ? En plus seul? Il ne me regarde même pas et lit le tract que j'ai déposé sur la table. Il daigne enfin me regarder et dire en riant, son rire arrogant que je hais:

« Ton slogan s'est: avec Pilar le rêve est possible.


—Oui Dis-je simplement


—Sérieusement tu penses pouvoir changer des règles qui sont déjà établies depuis des années? dit-il assez sérieux ce qui m'étonne un peu


—Ça dépend, il faudrait tout d'abord que je gagne. Je réponds un sourire effronté


—Je suis désolé mais c'est une peine perdue. Je vais te dire une chose, tu dis vouloir servir les autres mais tu ne sers que tes intérêts. On n'a pas besoin de rester cinq minutes avec toi pour comprendre que tu aimes diriger.


—Tu penses que j'utilise une politique démagogique? Je demande choquée


—Exactement tout ce que tu veux, c'est pouvoir te prouver à toi-même que tu es capable et avoir ton petit moment de gloire sinon pourquoi tu as appelé ta mère? »

Cette phrase raisonne en moi comme les bruits d'une cloche. Je reste silencieuse, interloquée, par sa question, ne sachant pas comment répondre à sa question.

« Tu ne dis rien? dit-il en me fixant le regard encore plus sérieux


—C'est vrai j'ai appelé ma mère s'est pour augmenter mes chances de gagner mais je ne veux pas la gloire je ne suis pas comme par toi. Je finis par répondre


—C'est ça. Rigole-t-il et ajoute: Tu ne vas rien changer ici et sache que tu seras bientôt l'ennemi de tous les élèves de la styler si tu t'obstines.

Une école pas comme les autresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant