chap14

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Wendy en media

Tout d'abord choqué ; à présent je suis très remontée. Il se moque de moi et ensuite il demande qu'on me donne un poste. Je fais pitié à ce point ?

Je ne veux de la pitié de personne ! Je baisse le visage et je serre mes poings jusqu'à ce qu'ils me fassent mal. Je lui dis ensuite :

« Chelsea en y pensant bien, je ne peux pas accepter ce poste désolé.

—Pardon ? Pourquoi ?

—Je ne m'en sens simplement pas capable.

—Tu es consciente du nombre d'avantages auxquels tu veux renoncer ? Surtout tu connais le nombre de personnes qui mourrait pour être à ta place ? Dit-elle l'air ahurie

—Je sais mais je ne peux pas. Désolée encore, tu trouveras une meilleure personne. Je dois m'en aller. » Je termine sans attendre qu'elle dise quoi que se soit

Je sors en la laissant toute seule au gymnase. Je bouillonne de l'intérieur il faut que je me défoule. J'ai fait un effort surhumain pour ne pas mal lui parler car je sais qu'elle n'est en rien responsable de cette foutue situation. Je retrouve mes amis qui m'attendent le sourire aux lèvres. Ils sont sans doute contents pour moi. Mais ils remarquent bien mon état. Je suis crispée. Corenthin finit par prendre la parole :

« Qui y a t'il?

—Les amis je dois vraiment partir je vous explique tout demain. »

Je me suis mise à courir vers la sortie. Je prends directement un taxi et en quelques minutes je suis chez Kyle. Le gardien qui m'a reconnu me laisse entrer sans souci.Je le gratifie par un merci avant de filer dans la maison. Je ne sais pas où il se trouve à présent ; mais je vais le trouver et le remettre à sa place.

Je rencontre une ménagère et lui demande poliment si Kyle est là. Elle me dit l'avoir aperçu Kyle à la cuisine. Je lui remercie et me dirige vers cette satanée cuisine. Je me rappelle très bien des pièces de cette maison comme si c'est moi qui les avais faites. J'ai la chance d'avoir une bonne mémoire. Je m'arrête devant le chambranle de la porte et le vois ouvrir le frigidaire.

Il prend une bouteille d'eau et le referme. Je ne bouge et attend qu'il se retourne. En me voyant il semble surpris, il a presque sursauté. Je ne dis rien pour l'instant parce que je suis encore trop en colère. J'ai juste envie de l'étranger. Il peste :

« Qu'est-ce-que tu fous ici? Ce n'est pas aujourd'hui que tu aménages ? »

Je ne dis toujours rien et m'approche. Lorsque je suis face à lui, je suis prête à lui donner une claque. Malheureusement, il a un très bon réflexe. Il arrête mon poignée avant le coup. Je hurle:

« Lâche-moi.

—C'est quoi ton problème ? Tu viens m'agresser chez moi. Il s'offusque

—Mon problème ? Mon problème ? Comment tu as osé demander à Chelsea de me mettre délégué ? Tu te prends pour qui pour qui au juste ? » Je le bouscule et réussis à quitter de son emprise.

Je suis déçue de n'avoir pas pu le frapper. Je ramène quelques mèches de mes cheveux rebelles derrière mon oreille. Je souffle bruyamment toujours sous le regard de cette glace humaine. J'ajoute un peu sonnée :

« Tu n'avais pas le droit, tu comprends ? Je n'ai besoin de personne pour aboutir à ce que je veux.....Tu croyais que j'allais te remercier pour ton acte généreux ? Tu délires complètement. Après tout ce que tu me fais subir, je ne comprends pas pourquoi tu l'as fait. Je n'ai pas besoin de ta pitié ;

—Détrompe toi ça n'a rien avoir avec toi. J'ai juste réglé une affaire pour avoir bonne conscience donc arrête ta paranoïa. Il renchérit avant de vouloir partir

Une école pas comme les autresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant