J'enroule une serviette autour de mon corps et me maquille légèrement avant de détacher mes cheveux. J'enfile de beaux sous vêtement en dentelle noir. Je me prépare pour aller chez le rappeur, j'ai besoin de baiser. J'opte pour une jupe crayon kaki et un crop top blanc. Je chausse mes Louboutin beige vernis et me voila prête. [media]
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Je sors de ma chambre et alors que j'allais descendre les escaliers, des cris dans la chambre de ma sœur attirent mon intention. C'est violent. Je soupire et toque à la porte. Les cris s'arrêtent soudainement et la porte s'ouvre. Elle est décoiffée et du mascara coule sur ses joues.
Moi: Qu'est ce qui se passe? Avec qui tu t'engueule?
Elle renifle et entre ouvre un peu plus la porte pour que j'aperçoive son copain, Hugo je crois. Je le fixe méchamment mais il n'a pas l'air impressionné. Mon regard dévie sur ma petite sœur qui me regarde avec un air de supplice signe de dire "ne me laisse pas avec lui".
Moi: Où est maman?
Néva: Au travail, elle rentre tard.
Je soupire. Je vais quand même pas la ramener avec moi chez Ken. Ce serait bizarre. Je pointe Hugo du doigt.
Moi: Toi, sors de chez moi.
Il hausse un sourcil et lâche un petit rire capricieux.
Hugo: Ça jarte les gens comme ça.
Moi: Bouge ton cul.
Il soupire et attrape sa veste. Il s'approche de Néva pour l'embrasser mais elle recule. Je continue de le regarder avec du dédain. Les gosses comme ça je les méprise dix fois plus.
Il me lance un regard noir et sort de la chambre. Je le suis jusqu'en bas pour bien être sûre qu'il s'en aille. Quand je ferme la porte, Néva m'agrippe le poignet.
Néva: Merci beaucoup Keila.
Je lui sourit. J'hésite à la prendre dans mes bras, je ne suis pas du tout tactile. C'est elle qui finit par le faire, elle entoure ma taille de ses petits bras et vu que je suis plus grand qu'elle, sa tête arrive en dessous de ma poitrine. Je lui caresse les cheveux.
Néva: C'est la première fois depuis trois ans qu'on s'enlace, tu te rend compte?
Je ne répond pas.
Moi: Pourquoi tu pleurais?
C'est à son tour de ne pas répondre. Encore une fois je ne veux pas la brusquer, je respecte son choix. Je la repousse doucement.
