Powerful

Chapitre 14

Le feu de camp, on peut le voir de ma maison. La fumée semble monter jusqu'au ciel sans lune et percée les étoiles. Les faire danser comme après quelques verres. La fumée des drogues douces et légère. Je m'approche de la rue de la mer, seule, éclairé par le réverbère. Ma chemise accroché autour de la taille vole dans le vent chaud. Papî et Mamî m'on dit de rentrée vers 23h. Ils sont trop mignons, mais à 23h ils serons en pleine phase de sommeil profond et ils oublierons complètement leur petite fille. Sur le mur jonché de coquillage de la rue de la mer, des affiches sont lamentablement collées et annonce un concert de reggae je 23 juillet. Je cligne des yeux en voyant le nom du groupe: Blizzard.
Blizzard, c'était notre code avec Yohan. Quand je voulais qu'on se voit seul, qu'on s'éloigne, je n'avais qu'a dire blizzard. Comment ça nous est venu? Je ne sais plus trop.
Le soleil s'est couché depuis une bonne demi heure, et quand je tourne a droite je peux enfin apercevoir la mer sombre. Le restaurant de la plage," El Pica Pica", est remplit.

-Abî!

La voix d'Amori me surprend.

-Salut! C'est Babî imbécile. Me dis pas que t'as oublié ça.

-Mais non j'ai pas oublié. Même pas la fois ou j'ai essayé de t'appendre à surfer et que tu te prise la vague en pleine face.

-Tu te tais, dis je en le prenant dans mes bras. Puis il se retourne et me fait signe de monter sur son dos. Puis il court, de plus en plus vite, et moi je l'étrangle et l'empêche de rire. Quand on arrive au feu de camp, a coté de la deuxième digue, tout le monde est la. Yohan, la blondasse, quelques amies dont j'ai oublié le nom. Yohan lâche un bout de bois dans le feu et se tourne vers nous.

-Babî!

-Amori! dit Amori en l'imitant. Mec, je sais que tu m'aime, pas la peine de m'accueillir de la sorte.

-Oh oui mon cœur, tu m'as manqué Amorinouchet.

Tout en continuant de rire, je descend. Et passe devant Yohan qui me suit des yeux. Je fais la bise a tout le monde, il y a certaine tête qui m'ont beaucoup manqué. Puis je m'installe dans le sable, entre Amori et une brune qui se nomme Pauline. Une boxeuse apparemment, autant ne pas la chercher. Mais elle a l'air adorable et m'accueille par un grand sourire.

-Alors, tu es ici pour les vacances?me dit elle.

-Oui, en fait je viens chaque année.

-Tu connais déjà Amori et Yohan alors.

Amori sort une cigarette de son paquet, l'allume, et tire. Yohan me fixe encore, ça devient gênant mais je ne dis rien.

-Qui va chercher du bois a la foret? Le feu va s'éteindre.

Je commence a suffoquer a coté du feu, j'ai besoin de m'aérer l'esprit. Je me porte volontaire.

-Je l'accompagne, dit une voix dans mon dos alors que je m'éloigne. Je souris.
Nous marchons, je le vois a peine. La foret n'est qu'a quelques mètres.

-Tu croyais pas t'en sortir comme ça Babî?

-Quoi?

-Putain, tu reviens, tu croyais que j'allais réagir comment?

-Pourquoi tes énervé?

-Je suis pas énervé. Tu reviens, je t'ai aimé comme un malade, je décroche tu comprend?

-Non.

Alors que je passe au dessus d'un tronc, je manque de trébucher mais une main me rattrape.

-Pourquoi tu me regarde pas dans les yeux Babî?

-Pour rien.

-Dis moi.

-Je me contrôle, okay?

-Quoi?

-Mes énergies.

-Me mens pas. C'est toi même qui m'as appris comment voir quand quelqu'un ment.

-Je te mens pas bordel Yohan!

-Pourquoi tes en colère?

-J'essaye de me contrôler!

Je ramasse un bout de bois, les larmes aux yeux. Quand je me retourne, son visage n'est qu'a quelques centimètre du mien.

-De quoi tu te contrôle, Babî?

-Tu le sais, joue pas avec mes sentiments.

Il se rapproche, je sens son souffle.

-Je veux que tu le dise, dit il en passant son doigt dans mon cou et sur ma clavicule.
J'ai chaud, je n'en peux plus, c'est une torture.

-Je... je me contrôle pour...

Son doigt remonte jusqu'à ma joue et redescend.

-Pour pas me jeter sur toi! Raah, bordel c'est dur a comprendre?
Je me dégage et pars en avant.

-PARCE QUE TU CROIS QUE MOI J'AI PAS ENVIE DE TE PLAQUER CONTRE UN MUR?

-Ferme la. Je suis ton ex. C'est finis.
J'ai du mal a prononcer ces mots.

-Théoriquement on a pas vraiment cassé, non?

-Tais toi!

-On s'est jamais dit qu'on se quittait Babî.

Je cours presque pour revenir au feu de camp.

-T'as planté Yohan ou quoi? Dit Pauline.

-Non... Il ramène le bois.
Je m'assois haletante.Oh mon dieu. Je vais pas tenir si je n'arrive pas à me calmer. Yohan revient et jette le bois au feu et s'empresse de s'asseoir, cette fois a coté de moi. Je crois que je respire beaucoup trop fort. Il me regarde.

Ne pas le regarder.

Il me regarde.

Il s'approche de moi.

-Qu'est ce qu'il t'arrive bébé?

Sa voix me fait le même effet que si il me touchait, je me sent partir, je le désire plus que tout.Il sait très bien ce qu'il m'arrive, il joue et je perd. J'ai tellement envie de lui, ça fait mal, cette tension au bas de mon ventre, ça me tue.

-Je peux te calmer Babî, lâche prise merde.

Je n'en peux plus.

Stop putain.

-Yohan, dis je en gémissant à moitié. Blizzard.

~

Yo

Ok mes gens, soit vous êtes dans mon délire soit ce chapitre et totalement ennuyant.

des avis?

La suite très bientôt.

LoVe

A.