Chapitre 1

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- Veuillez attacher vos ceintures. L'atterissage est prévu dans 30 secondes. Le temps ambiant est 27 degré. Nous vous remercions d'avoir choisi notre companie. Au revoir.

L'hôtesse m'avait réveillé. Je m'étirai en baillant comme je pu vu le peu de place que l'on m'accordait et bouclais ma ceinture. À cette altitude, N-Y. était magnifique et grandiose. On voyais même la Statue de le Liberté ! J'avais hâte de m'y promener et de visiter les beaux quartiers. C'était une ville d'acier et de plage. Une idée me vint en tête.

"Coeur de pierre sur ville de pierre, plus leger que l'air. Coeur d'acier sur ville d'acier et il se sent s'envoler."

Satisfaite de ma trouvaille qui liait ma ville natale à ma nouvelle ville, je l'écris tel quel dans mon carnet et ajouta la date du 14 août. De temps en temps, j'écrivais des poèmes ou des refrains de chansons dans mon carnet mais il m'arrivait aussi de reprendre des citations d'auteurs. On pourrait penser que j'écrivais beaucoup et que je cherchais l'inspiration toute la journée mais chez moi, ça venait tout seul

- Cher passagers, l'atterissage est terminé et s'est bien déroulé. Vous pouvez maintenant descendre de l'appareil par la porte située à l'avant de votre compartiment. vous pourrez ensuite suivre les flèches jaunes. Nous vous souhaitons un bon séjour à New-York.

Je remis mon carnet dans mon sac et descendis de l'avion. Je suivais la foule qui se dirigeait vers le hall d'accueil en me demandant à quoi il pouvait ressembler et si il allait me reconnaître après tant d'années. Après tout, il était un peu comme mon grand frère.

- Emilie !

- Dan, c'est toi ?

Il a pris 10 centimètres et de la barbe. Bon en même temps, il avait 27 ans. Il m'avait reconnue du premier coup d'oeil.

- Comment va ma cousine préférée ?, dit-il en m'ébourifant mes cheveux blonds comme quand j'avais 15 ans.

- Ca irait mieux si tu évitais de me décoiffer, rigolais-je. Et toi, comment vas-tu ?

- Je suis content de te voir. Tu as quel âge du coup? 22 ans ?

- Non, 23.

C'est vrai que ça faisait plaisir de le revoir après tant d'année. Il avait été le grand frère que je n'avais jamais eu. Il était tout le temps là pour moi du moins avant. On se voyais tout les jours quand il vivait encore en Belgique mais depuis 5 ans il s'était installé dans la grosse pomme et travaillait comme danseur professionel. Son rêve s'était accomplit et il était heureux. Je le comprenais totalement. J'aimerais tellement être aussi heureuse que lui mais c'était tout simplement impossible avec tout ce qui c'était passé ces derniers jours.

- Tes parents sont au courant que tu es ici?

- Ils savent que je suis partie mais ils ne savent pas ou.

- Que c'est-il passé?

- Je te le dirais en temps voulu.

Il n'insista pas. Pendant le trajet pour la maison, on continua de parler de ce qui s'était passé dans nos familles respectives et je lui omis volontairement le dernier fait important qui secouait ma famille depuis 3 jours. Je chassai cette mauvais pensée de ma tête. Ce n'étais pas le moments de pleurer parce que mes parents n'avaient pas l'esprit assez ouvert que pour m'accepter et je portai mon attention sur les gratte-ciels. Je me demandais comment j'allais faire pour me repérer dans une ville pareille. A coté de ça, Bruxelles, ce n'était rien. On ne pouvait pas comparer. New-York, c'était tout. Voyant mon désaroi grandissant, il s'empressa d'ajouter qu'il habitait près de la plage et à quelque rue de l'école. Ca me soulageait un peu et je pu profiter pleinement de nos retrouvailles même si il allait falloir plusieurs semaines pour m'y retrouver. Il me dit aussi qu'il travaillait dans une salle de danse située dans le centre-ville et qu'il y avait rencontré sa copine Jessica. Il passait le plus clair de son temps chez elle. Donc j'aurais la maison pour moi. Cool !

On était arrivé. La pelouse était coupée en deux par une allée qui menait à une grande maison blanche. J'avais l'impression de me retrouver devant une maison de star tellement elle était grande. Des escaliers en vieille pierres menait à un porche d'entrée agrémenté de colonne de vieille pierre. Un lierre grimpait sur le coté droit de la maison. Je trouvais cet endroit juste magnifique. Et dire que c'est ici que j'allais vivre le temps de trouver un appartement. Bon il fallait aussi que je trouve un travail pour payer mes études et l'appart mais bon... En attendant, je restait à contempler bêtement la villa.

- Ben... Tu viens pas ?

- Si, si. J'arrive.

Il me laissa ranger mes affaires seule. La chambre avait beau être spacieuse et avoir des meubles qui me plaisait et un petit balcon, elle ne me correspondait pas vraiment. Heureusement que Dan me permetait de la repeindre ! Pas aujourd'hui évidemment. Il était tard et le décalage horaire m'avait fatigué. Je me laissai tomber sur le lit et m'endormis instantanément. Je fis un mauvais rêve ponctué de cris, de pleurs et de souffrance puis peu à peu, le cauchemar se calmait.

Un rayon de lumière extrêmement dérangeant me réveilla. Pfff... Je n'avais pas tirré les rideaux hier soir.Je regardais le réveil. Il était 6h30. Qu'allais-je pouvoir faire aujourd'hui ? Je décidais d'aller acheter la peinture le matin puis j'irai surement à la plage l'après-midi. Je descendis me préparer un petit-déj.

- Salut cousine !

- Salut cousin !

- Qu'as tu prévu pour aujourd'hui ?

Je lui exposai mon plan de la journée et il était d'accord pour m'accompagner au magasin. Je le remerciais d'être venu parce que là, franchement, je me serais perdue. Tout était multiplié par 100: les rayons, les allées et même la nourriture! Finalement, je pris du mauve clair et foncé. On peindrait la chambre plus tard car il devait partir pour son travail et il serait occupé pendant plusieurs jours. Il me déposa à la maison et répartis directement en me souhaitant un bon amusement. Je me fis un sandwich puis allai me préparer. Je mis mon maillot et, par dessus, un crop top noir et un mini short en jeans avec des Vans noir.

Je me sentais extrêmement idiote quand je sortis de la maison. Je ne lui avait pas demandé où était la plage. Quel imbécile! Une jeune femme marchait dans la rue. J'accélérai le pas pour arriver à sa hauteur et priai pour ne pas qu'elle soit une touriste. Oui, on ne sait jamais !

- Excusez-moi, dis-je, avec mon superbe accent Belge; quel ironie... J'aimerais me rendre à la plage mais je ne connais pas le chemin pour y aller. Vous pouvez m'aider ?

-Pas de problème. J'y allais justement.

Je la regardai enfin et j'eu le souffle coupé.

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Et voilà le premier chapitre de ma nouvelle histoire ! :-)
J'espère qu'il vous a plu. Si vous avez des idées à me donner pour la suite de l'histoire n'hésitez pas. Si vous avez aimé ben... votez et abonnez vous ;-)

J'essaierais de publier le chapitre 2 au plus tard lundi ou mardi.
À+

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