Je l'aime. Et alors ?

Chapitre 10

Nous étions invitées à une petite fête pour marquer la fin du concert et honnêtement, je ne me sentais pas super bien. J'avais eu un léger malaise il y a une heure ou deux et ce qui en résultait était une petite migraine mais pas de quoi en informer Taylor, sinon elle allait me ramener chez moi alors que je commencais à m'amuser. Quoique, ça aurait été trop mignon...

Demi se jeta sur moi soudainement.

- Bordel, Demi tu m'as fait peur !, criais en français.

Elle dû ne pas tout comprendre mais elle m'avais tellement effrayé que j'avais oublié de parler en anglais. Pfff ... Quel gamine celle-là!

- Il faut qu'on parle, dit-elle avec plus de sérieux.

Et sans plus de cérémonie, elle me pris par le bras et m'emmena à l'autre coin de la salle sous le regard interogateur de Taylor. Je lui fis signe que tout allait bien, du moins, c'est ce que je pensais. En réalité, j'en savais rien et je savait même pas où on allait. Dès que l'on fut assez isolées, Demi se planta devant moi avec un grand sourire. Que me voulait-elle? J'avais ma petite idée dessus et je savais pas si ça allait me plaire.

- Alors, on sort avec Taylor ?

- Euh je... non...

- Allez, ça se voit comme le nez au milieu de la figure.

- Je ne vois pas de quoi tu parle, repliquais-je nerveusement.

Évidemment, il fallait que je rougisse à ce moment là et ça ne lui échappa aucunement. Elle sautais sur place.

- Ha, je le savais. Wouah, j'y crois pas ! Tu sors avec Taylor !

- Chut ! C'est un secret.

- Ok ok, je me tais. N'empêche que c'est génial. Allez, va la rejoindre!

Je ne me fit pas prier pour m'exécuter. J'allais chercher Taylor qui étais adossée au bar un verre d'eau à la main. Elle ne pas vue venir. J'attendis qu'elle dépose son verre pour m'approcher d'elle en silence et lui murmurai :

- On est toute seule ?

Elle se retournai d'un bond. Sa tête était tellement drôle que je ne pu m'empecher de rire. Elle me cogna l'épaule et je laissai échapper un cris de surprise. Je lui avait vraiment fait peur on dirait.

- C'est pas drôle Em'. Que voulais Demi ?

- Elle est au courant. Pour nous.

- Déjà ?

- Elle avait l'oeil et j'ai pas su lui mentir.

- C'est pas grave. Je m'en doutais, Demi obtient toujours ce qu'elle veut.

- On parle de moi dans mon dos ? Ce n'est pas très gentil.

Je voulu me mettre à côté de T. pour continuer à parler avec elles deux mais je reculai dans quelqu'un sans faire exprès. Bonjour la maladresse...

-Excusez-moi.

La personne se retourna et j'eu du mal à en croire mes yeux. Candice Swanepoel en chair et en os. Mannequin dans les Anges de Victoria Secret et recruteur pour cette même marque. Et maintenant, je comprenais pourquoi elle était une Ange. Elle étais sensationnel même si à mes yeux, elle ne l'était pas autant de Taylor.

- Ah, je te rencontre enfin ! La fameuse amie de Taylor. On te vois beaucoup sur les réseaux sociaux maintenant.

Demi ma lancai un regard et je lui fis signe de se taire. Non mais elle voulais que tout le monde le sache ou quoi ?!

- Euh oui. Enchantée.

Elle me détaillais des pieds à la tête. Qu'est-ce qu'elle me voulait ??

- On organise un défilé dans un mois. Une de nos mannequins s'est cassée la jambe et ne pourra pas participer. Ça te dirais de la remplacer ? Tu as exactement le même corps qu'elle même si tu es un peu plus petite.

- C'est vrai ?! Je veux dire, j'en serais ravie.

- Cool, tu seras avec moi, me dit ma petite amie.

- Tu défiles aussi ?

- Du calme petite sotte, je chante un duo avec les Fall Out Boys.

Je n'en revenais pas. Je remplaçais une mannequin dans le célèbre show de Victoria Secret et Taylor serait avec moi pour au moin une chanson. Je devais rêver. Je me pincai le bras. J'avais mal. Oh non, je ne revais pas. C'était mon rêve depuis ma plus tendre enfance.

- Et le casting ?

- Rassure toi, tu n'en a pas besoin. Tiens, c'est l'adresse de l'agence. Tu es attendue après-demain à midi.

- C'est très gentil. J'y serais avec plaisir.

- Je compte sur toi, rit-elle en ajoutant un clin d'oeil.

Taylor se leva de son siège comme si elle avait reçu une décharge électrique, s'excusa et partit en courant. Il me fallut cinq seconde pour réagir et me précipitai après elle en laissant planter Demi. Dieu merci, j'étais plus rapide qu'elle et la rattrapai avant qu'elle ne passe par la porte qui menait dehors. Je la pris par le poignet et la fit tourner sur elle même.

- Ou vas-tu ?

- Dehors. Je peux, non ?

- Mauvaise idée, tu es en robe et il fait froid.

- Ha, c'est drôle ça. Tu t'inquiète pour moi maintenant ?

- Je m'inquiète pour toi tout le temps tu sais.

Les larmes dévalaient sur ses joues. Mais qu'est-ce qu'elle avait bon sang ?!

- Arrête de me faire ça. Tu parlais avec cette fille et j'avais l'impression d'être inexistante pour toi et... Et puis, elle te regardais comme si tu étais un morceau de viande !

Ah, voila la cause de sa réaction si vive. Je devais mettre les choses au clair avant que ça s'envenime.

- Écoute Taylor, il ne s'est rien passé avec cette fille et il ne se passera jamais rien. D'accord ? La seule personne qui compte pour moi, c'est toi, parce que tu es la seule qui a su dégeler mon coeur de glace et à présent, il t'appartient entièrement. Je t'aime Taylor Swift et rien ni personne ne pourra nous séparer.

Je séchai ses larmes. Elle s'était arrêtée de pleurer grâce à ma déclaration.

- Tu es toute ma vie à présent, souflais-je.

Elle me pris la main que j'avais gardé sur sa joue et m'embrassa sur le coin des lèvres. Je sentis le goût de ses larmes et promis intérieurement que plus jamais je ne la ferais pleurer.

- Ne bouge pas, ton mascarat a coulé.

Je sortis un mouchoir de mon sac et entrepris d'essuyer les lignes noires sur ses joues.

- On devrait retourner à la fête sinon, ils vont se poser des questions.

- Tu as raison mais avant...

Je n'eu pas le temps de terminer ma phrase que ses lèvres étaient déjà plaquées sur les miennes. Elle avait lu mes pensées ou quoi ? De toute façon, ça ne me dérangeait absolument pas et j'approfondis le baiser.

- Les filles, ça fait cinq minutes là !, nous cria Demi au fond du couloir.

On se sépara, gênée.

- Allez, venez, on a un concert à feter des bierres à terminer.

- On arrive, lui criais-je en retour.

Je ne pu résisté à la tentation de goûter ses lèvres une dernière fois.

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Le chapitre 10 est là. Dites moi ce que vous en avez pensé.

N'hésitez pas à voté pour le chapitre si il vous a plu

Je pensé que le chapitre 11 arrivera fin de semaine.

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