Chapitre 8

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PDV Emilie

Flashback

Le matin était pareil aux autres. Morne sans vie et incroyablement silencieux.

Je m'étirai. Malgré le fait que ça faisait un mois que j'étais ici, je ne m'étais toujours pas habituée à l'absence de lit et d'oreiller.

Un mois. Un mois jour pour jour que j'étais enfermée dans ce grenier surchauffé et poussiéreux pour un crime que je n'avais pas commis. D'ailleurs, ce n'étais pas un crime ! Un mois que ma liberté était remise en jeu entre ce quatres murs. Ça ne pouvait plus durer. Je devais vivre ma vie et tant pis pour mes parents. J'allais m'enfuir aujourd' hui.

- Déjeuner et vêtements.

Ma mère m'apportait un bol de nourritures, une gamelle plutôt, et des vêtements propres dans un sachet.

Mon esprit fut parcouru par une idée fugace mais totalement réalisable. Ca pouvait marcher si je me décidais maintenant.

Je me précipitai sur ma mère et lui arrachai le couteau qu'elle avait dans les mains pour découper les tartines. Déséquilibrée par mon mouvement brusque, celle-ci tomba de l'échelle qui mennait à la trappe. Elle s'écrasa sur le sol et du sang coullait de sa tête. Hum, dommage collatérale. J'avais le couteau et c'est tout ce qui m'importait. Je refermai la porte pour ne plus avoir à écouter les râles de mon bourreau. Je mangeai mes tartines et changeai mes habits. Je balançai le bol sur la vitre et souris quand j'entendis le bruit de verre brisé. Je m'aidai du couteau comme d'un levier pour soulever la planche qui condamnait la fenêtres. Il me fallut plusieurs heures pour l'enlever. Je m'étais coupée à plusieurs endroits mais c'était le prix de ma liberté. Le vent frais me fouetait le visages et je le respirais à plein poumons. Plus jamais je ne reviendrais ici. Je pris mes affaires et sautai.

Fin Flashback

Le soleil m'importunait. Les soleil ? Non, un lampe extrêmement dérangeante était pointée vers mes yeux.

La lampe disparut aussi vite qu'elle était apparue. Quelqu'un la cachait. Quand je me rendis compte de qui c'était, je ne pu m'empecher de laisser échapper un cris qui se transforma en un râle.

- ... Taylor ...

- Je suis là Emilie, je suis là.

Le monde tournait autour de moi. J'avais l'impression d'être sur un bateau en pleine tempête. Mes yeux commencaient déjà à se fermer mais j'eu le temps de lui glisser :

- Je t'aime.

Je crû l'entendre me répondre mais je ne savais pas ce qu'elle m'avait dit. Je m'étais déjà endormie.

- Oh désolée...

Des bruits m'avaient réveillé. Elle vennait de se lever et dans son mouvement avait fait tombé un magazine.

- Rendors toi, ce n'est rien. Je voulais aller chercher un café.

- Trop tard. Je saurais plus dormir.

Je m'assis en peu plus confortablement sur mon lit. Plus rien ne tournait autour de moi. C'était un bon signe.

- Comment te sens-tu ?

- Mis à part le fait que j'ai un magnifique bandage sur la tête, tout va bien.

- Ouf, quand l'hôpital m'a appelé et m'a dit que tu avais un traumatisme, j'ai crû que c'était grave. Je suis soulagée que tu ailles mieux.

- Attend, tu es là depuis quand ?

- Depuis que l'hôpital m'a appelé.
- Tu as dormis au moin ?

- Quelques heures.

- Mademoiselle Taylor Swift, vous avez un concert dans exactement 6 heures et vous n'avez pas dormis depuis 2 jours. Vous devriez dormir immédiatement et oublier le café.

- Ok chef, répondit-elle en souriant et en faisait le salut militaire.

Elle se rassit sur sa chaise et feint de ronfler. Du coup, je me sentais mal d'être "en forme" sans mon lit et elle fatiguée sur sa chaise.

- Allez, viens dormir à côté de moi, lui intimais-je.

- Tu me réveille dans une heure ?

- Biensur, je veille sur toi.

Elle s'allongea à côté de moi. Nos corps était collé l'un à l'autre vu le petit lit auquel on avait droit. Elle calla sa tête dans mon épaule. Je remonta la couverture pour ne pas qu'elle ai froid. Sa tête remontais lentement vers la mienne. Oh mon dieu, est-ce que tout ceci est en train d'arriver ?! Je crois rêver.

- M'avais tu entendue avant de t'endormir ?, dit-elle en me regardant dans les yeux.

- Non. Mais je suis curieuse maintenant.

- Je t'aime Emilie White. Je t'aime comme je n'ai jamais aimé auparavant. Tu es celle à qui je pense le matin quand je me réveille et celle à qui je pense avant de fermer les yeux le soir. Je sais que ça ne fait qu'une dizaine de jours que l'on se connait mais j'ai l'impression que je te connais déjà par coeur. Tu es toujours là pour me faire rire, pour me réconforter et même pour me soutenir. Chaque fois que je te vois, tu m'ébloui. Chaque fois que tu me touche, j'ai l'impression que mon coeur va s'arreter. Et c'est pour toutes ces raisons que je t'aime plus que tout au monde.

Son discours m'avais bouleversé. Une larme coula sur ma joue et je l'essuiai bien vite. En guise de réponse, je rapprochai ma bouche de la sienne. Nos lèvres n'étaient plus séparée que par quelques centimètres. Je lui laissai décider si elle voulait m'embrasser ou non. Nos regards se croisèrent une dernière fois et je su que c'était elle que j'aimais. Ses lèvres se déposèrent délicatement sur les miennes. Je répondis à son baisé avec tendresse et y mis tout mon cœur pour lui prouver à mon tour que je l'aimais. Notre baisé se fit plus passionné. Passionné l'une par l'autre et l'une pour l' autre. Nos lèvres s'emboitaient à la prefection comme si elles étaient faites pour se correspondre entre elles. Nous étions faites pour être ensemble.

~Bip, bip, bip, bip.

Le moniteur s'affolait. J'interrompis le baisé pour reprendre ma respiration et un rythme cardiaque normal. Après tout, c'était moi la malade.

- Tu vois, mon coeur t'es entièrement dévoué.

Elle déposa un second baisé mais celui-ci était plus mignon et plus court, malheureusement. Elle remis sa tête sur mon épaule. Je refermai mes bras sur elle dans ce qui ce voulait être un geste doué d'une douceur extrême.

Un nouveau monde s'offrait à moi. Celui du bonheur et de l'amour sans limites ni contraintes. Il y a deux semaines, si on m'avait dit que ce monde existait et que Taylor en faisait partie, je lui aurais ri au nez. Maintenant, je ne pouvais penser à rien d'autre qu'à elle. Je ne pouvais décidément pas la laisser aller au concert sur moi ! Jamais donc il fait une surprise et j'avais déjà ma petite idée en tête... Je m'arrangerai discrètement avec les docteurs qui n'y virent aucun problème et puis je prévint le producteur de T. par message. Tout était arrangé. Il ne restait plus qu'à attendre.

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Ce que l'on attendait tous est enfin arrivé! Le fameux kiss ...
Dîtes moi ce que vous en avez pensé !

Qu'est-ce qu'Emilie à derrière la tête selon vous ? Donnez moi vos impression !

Je m'excuse pour avoir publié ce chapitre un peu plus tard mais les examens vont bientôt commencer et pas besoin de vous expliquer le fait que je vais devoir étudier. :-)

À+

Je l'aime. Et alors ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant