Chapitre 18

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Taylor s'était endormie sur mon épaule et je jouais calmement avec ses cheveux. Nous étions dans le taxi qui nous ramenait chez nous. Enfin, moi chez Dan et Taylor chez elle. On allait passer deux jous chez nous et on partirait ensuite en tournée ensemble. Honnêtement, j'avais très envie d'y être. Trois mois avec Taylor... On passerait par l'Amérique du Sud, l'Australie, l'Asie et l'Europe. Elle allait même se produire pendant 3 jours à Bruxelles. J'aurais l'occasion de lui faire découvrir la ville de mon enfance.

- Hé Taylor. On est arrivées.

- Pff ... Déjà ? J'ai pas envie de te quitter maintenant.

- Moi non plus mais pense que l'on va passer trois mois ensemble. Il faut prendre le bon coté des choses.

- Tu as raison. Tient, c'est qui l'homme qui t'attend devant chez toi ?

Je me retournai et me pétrifiai sur le coup. Non ! Pourquoi lui ici ? Il était censé être à Bruxelles ! Ça ne pouvait être possible. J'halucinais completement. Taylor senti que quelque chose ne se passait pas bien.

- Qui c'est, Emilie ?

- C'est mon père, répondis-je dans un souffle.

- Quoi ! Attend, t'es sérieuse là? Il est pas à Bruxelles ?

- Non.

Elle ouvrit la portière et je l'arrêtai.

- Attend, tu fais quoi ?

- Je vais lui parler.

Je ne fut pas assez rapide pour la rattraper et décidai de sortir du taxi à mon tour. Apparemment, ils avaient déjà fait connaissance. Ça ne présage rien de bon...

- Je sais déjà qui vous êtes.

- Est-il possible de parler en privé ? Dans la maison, par exemple.

- Non, je veux parler ici et maintenant.

- Père, le saluais-je avec un ton froid.

- Te voilà toi. Tu croyais t'en tirer comme ça ? Tu rentre directement à la maison. Tu vas voir ce que je te réserve. C'est même plus le grenier. Je t'ai préparé une surprise que tu vas adorer. Tu vas enfin comprendre ce qu'eqt la douleur que l'on a ressentis ta mère et moi quand tu...

- Ma maison est ici papa. Je n'ai plus rien à faire à Bruxelles.

- Je m'en doutais. C'est pour ça que j'ai apporté ça !

Il sortit un révolver de sa veste. Un quoi ? Ce doit être un cauchemar ! Cette situation était improbable. J'avais l'impression d'être dans un film. Mon père qui sortait une arme de sa veste...Il menaçait Taylor avec son révolver.

- Maintenant, tu vas rentrer bien gentiment avec moi sans faire d'histoire

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- Maintenant, tu vas rentrer bien gentiment avec moi sans faire d'histoire. Je suis ton père. Je sais ce qui est bon pour toi. Cette relation avec cette fille te détruira.

Je l'aime. Et alors ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant