Chapitre 2

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Et si ce jour là je ne t'avais pas embrassée...

(Ps: L'action ce passe quand ils étaient plus jeunes)

Tu étais assise sur l'un des bancs de l'université à rire avec l'une de tes amie, Le plus beau rire du monde. Tu m'as regardé de tes yeux bleues magnifique et tu m'as souri. Tu est venu me voir, l'on ne se connaissait pas, enfin tu ne me connaissais pas et pourtant tu m'as parlé :

- Thomas c'est ça ?

- Umh...Oui... Toi c'est Rutt ?

- On peut dire ça comme ça, disons que c'est comme ça que les gens m'appellent, personne ne sait vraiment enfaîte.

- Moi je veux savoir ?! Notre prénom c'est le début de notre Identité. Et moi je veux savoir qui tu es, et pas qui les pensent que tu es.

- Alors on dira "Thomas, le garçon qui à su comment elle s'appelait." Ça sonne bien ! Retrouve moi au parc se soir si tu veux savoir.

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J'étais là, tu étais là, je t'ai emmené sur la glace, tu es tombé, j'ai rigolé, tu m'as tiré la langue. On a fait la course, j'ai fini dans l'arbre, tu as rigolé, j'ai rigolé aussi.

Il n'y avait pas d'étoile ce soir là, il allait même pleuvoir je pense. On a enlevé nos patins et on est allés manger. Je t'ai raccompagné chez toi.

- C'est la première fois que je ne mens pas sur qui je suis.

- C'est la première fois que je te parle aussi longtemps.

- C'est à refaire alors ?

- Surement, tu m'as toujours pas dis comment tu t'appelais...

- Je peux te laisser dans le mystère encore un peu, j'aime bien.

- Si tu veux !

Tu as monté les escaliers de la terrasse à toute vitesse en dérapant, je t'ai interpellé : 

- Rutt ?

- Ouiii ?

- Ehm....Tu peux me rendre ma veste s'il te plait ?

- Bien sûr !

Et tu es repartit tout aussi rapidement.

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Cette nuit là tu as essayé de voler en passant par la fenêtre. Tu as raconté plein de choses dans ta lettre d'adieu, mais ce dont je me souviendrai jusqu'à la fin ce sont tes derniers mots :

"Je remercie le garçon qui m'as fait vivre mes dernières heures comme si c'étaient les premières, comme si l'on étaient seuls au monde, comme si l'on étaient libre. 

Merci, Violette. " 

Bizous les chouettes

~Pauline La Mandoline~

Et si...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant