Chapitre 9

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Comme prévu, cette semaine fut interminable. La seule chose qui s'était bien passé avaient été mes messages avec le blond. Je lui avait donné ma couleur de cheveux. Le fait qu'il ne m'ait plus répondu pendant trente minutes m'avait quelque peu fait peur, mais sa réponse semblait me dire qu'il croyait savoir qui j'étais et qu'il l'acceptais. Je n'en était pas complètement certain par contre. Malgré cela, Calum et Luke ne me parlèrent guère, me lançant des regards perçants de temps à autres, toujours désireux de savoir ce que je faisais chez le Néo-zélandais. J'avais écouté les conseils de ma meilleur amie et était allé parlé à Kim, mais elle m'avait méchamment rejeté en me disant qu'elle briserait mon meilleur ami si elle le voulait et que je n'avais rien à faire là dedans. Maintenant, j'essayais de convaincre le bouclé que cette fille n'était pas bonne pour lui et qu'elle l'avait même sous-entendu lors de notre discussion, mais il ne voulait rein entendre. Aujourd'hui, la dispute fut plus violente verbalement que les précédentes et j'ai terminé assis sur le trottoir avec un petit sac sur l'épaule. Il avait osé me jeter dehors, alors qu'il savait très bien que je n'avais nul part où aller. Je ne reconnaissait plus mon meilleur ami toujours à l'écoute et souriant, et cela me blessait bien plus que je ne pourrai jamais l'admettre. Encore une fois, je me retrouvais sans abris. Mais cette fois-ci, c'était de la faute de celui en qui j'avais toujours eu une confiance aveugle.

Je n'avais plus que deux numéros dans mon téléphone: celui de Mali-Koa et celui de Luke. Je ne savais pas quoi faire. Si j'appelais le blond, il allait certainement y avoir le nom de contact, et il saurait qui je suis vraiment. Oui, je l'avais déjà appelé une fois en me trompant de numéro, alors que je m'étais fait frapper, mais il avait sûrement dû le supprimer après. Si j'appelais Mali, elle ne pourrait pas m'abriter, ses parents étant trop stricts. Je devais vraiment penser à me trouver un travail afin de m'acheter un petit appartement.. Et une voiture, et mes permis, bien-sûr. Mais pour le moment, je n'avais aucun moyen financier, alors je devais appeler Luke. Cela me prit environ trois heures pour enfin trouver le courage pour l'appeler, et ce fut seulement quand il m'envoya une salutation. Je lui répondis brièvement, lui disant que je devais lui demander quelque chose à voix haute. Je lança donc l'appel. Malgré tout, une petite partie de moi avait espéré qu'il ne réponde pas. Mon coeur manqua donc un battement lorsqu'il décrocha.

- C'est.. C'est bien toi? Michael?

Je joua nerveusement avec le bout de mon pull amoché.

- Oui. Oui, c'est bien moi. Je peux te demander quelque chose?

Il y eut quelques secondes de silence qui parurent comme des heures.

- Bien-sûr.. Qu'y a-t-il?

- En fait.. Mon meilleur ami vient de me virer de chez lui et je n'ai nul part où aller. C'est juste pour savoir si.. Si tu aurais une place chez toi.. Mais ne t'inquiète pas! Je ne suis pas le genre de personne qui dérange beaucoup, et je peux payer un certain loyer, quoique peut-être ne sera-t-il pas très grand....

Il y eut un blanc malaisant. C'est pourquoi je repris rapidement la parole.

- Je m'excuse de t'avoir dérangé! Je savais que mon idée était folle, mais.. Je sais pas ce qu'il m'a prit, excuse moi! Je sais que tu ne me connais pas beauc-..

- Oui Mikey, j'aimerais que tu viennes passer un bout de temps chez nous. Pour l'argent, ne t'inquiète pas. Tu ne dois certainement pas en avoir beaucoup et puis je n'en ai pas besoin. Et justement, cela nous fera une occasion d'apprendre à mieux se connaître! Alors.. Laisse moi y penser pendant quelques minutes et regarder si j'ai assez de nourriture et je te redonnes des nouvelles. D'accord?

- O-Okay..

Il raccrocha. J'étais quelque peu resté bouche-bé devant sa réaction inattendue. J'étais certain qu'il me repousserait. C'était une bonne chose qu'il ne l'ait pas encore fait, mais il ne savait toujours pas que c'était moi. Je reçus un message de sa part me demandant où j'étais. Je lui donna l'adresse de la maison d'Ashton en plus de lui demander de ne pas me rejeter quand il verrait qui j'étais. Il me répondit dans la minute suivante par un : << Je suis là dans dix minutes. Et je crois déjà avoir découvert qui tu es Gordon.. C'est bien ton deuxième nom, non? Michael Gordon Clifford. À tantôt! >>.  J'en suis tombé sur le cul. Même si j'étais déjà assis.

PDV LUKE HEMMINGS

Après mon dernier message, il ne me répondit plus. Découvrir sa réelle identité avait été un petit peu plus difficile que je ne m'y attendais au tout début. Il y a même eut un moment où je perdais patience, mais j'avais fini par y arriver. C'était surtout grâce à l'indice qu'il m'avait donné sur sa couleur de cheveux. C'est à ce moment là que tout les morceaux du puzzle s'étaient assemblés ensemble. J'avais fait un petit peu plus de recherches sur Gordon et avais découvert que ce nom était en fait son deuxième, et son premier, Michael. J'avais plusieurs questions à lui poser, mais je n'avais pas encore osé lui dire que je savais qui il était: et si je m'étais trompé? Mais vu son absence de réponse, j'avais sûrement raison. Alors que j'arrivais à l'adresse donné, je reconnu le punk. Il était assis sur le trottoir, la tête baissé, jouant avec les manches de son pull et un sac à dos à l'épaule. Il n'avait pas l'air tellement en forme. À ce que j'avais cru comprendre, cela avait un lien avec Kim, une des filles de nos paris, et son meilleur ami, Ashton. Quand le mot paris me revenu en tête, je me rappela que, au fur et à mesure que le temps avait passé, j'avais arrêté d'essayer de mettre le "suicidaire" dans mon lit. Je devrais m'y remettre, d'ailleurs. Il allait dormir chez nous, non? J'aurai tout mon temps. Quand je m'arrêta directement en face de lui, il releva la tête. J'oublia toutes mes pensées précédentes pour me concentrer sur lui. Ses yeux Jades rencontrèrent les miens et j'eus un moment d'admiration pour la lueur féroce cachée au fond de ses prunelles. C'était une lueur de rébellion, de changement, décidée. Il se releva, avançant jusqu'à ma voiture, et ouvrit la portière du côté passager. Sans un seul mot et sans briser notre contact visuel, il s'assit et s'attacha. Une fois qu'il fut prêt à partir, je re concentra mon attention sur la route et pris le chemin de la maison. Il me faisait oublier mes objectifs en seulement quelques secondes... Je devrai faire attention.

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Hey! C'est pour vous avertir, si vous n'aviez pas remarqué, que Pari n'est plus en pause :3. Je vais recommencer à poster des chapitres environ à toutes les semaines, mais ce ne sera sûrement pas régulier (chaque vendredi exemple). Il me reste 7 chapitres, en comprenant l'épilogue, à poster :). Si vous voyez des fautes ou des incohérences, n'hésitez pas à me corriger!
Bisous! ^^

Pari // MukeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant