Chapitre 16

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Le lendemain matin, Michael était toujours bien installé au creux de mes bras. Quand ses doux yeux rencontrèrent les miens, un choc électrique parcouru mon corps. Il était si... Sexy. Les cheveux en pétard, un sourire au coin des lèvres, un œil fermé et l'autre à demi ouvert, il était d'une beauté extraordinaire. Le mieux dans tout cela était son boxer laissant apparaître une partie de la peau délicate de son parfait petit derrière. Il me donnait envie d'être sale avec lui. De lui faire des choses auxquelles il ne pourrait que succomber. De lui faire perdre la tête. Toutes ces pensées salaces réveillèrent un feu brûlant au bas de mon ventre. Essayant en vain de cacher la bosse bien visible entre mes jambes, je lui fit un sourire et me leva, me détachant de notre étreinte. Il me fixa, les yeux quelque peu suppliants.

- Reste avec moi, s'il te plaît. Juste un peu plus longtemps.

J'hésita. Mon érection était toujours visible, et je ne voulais pas qu'il la voit. Il me poserait des questions pour finalement découvrir que j'étais amoureux de lui. J'en étais venu à cette conclusion en me repassant en boucles mes réactions face à lui. J'avais aussi repenser à ses réactions face à moi, mais je n'avais jamais perçu autre chose que de l'amitié. Et cela faisait mal. Atrocement mal. L'homme qui m'attirait plus que tout était dans mon lit et je ne pouvais même pas le toucher, l'embrasser, transformer mes fantasmes en réalités. Je ne pouvais rien lui refuser, et même si j'essaya de me résonner, je finis dans mon lit, à ses côtés, regardant le plafond. La bosse entre mes jambes était toujours présente et mes essais pour la faire partir étaient vains. J'avais donc remonté les couvertures, la rendant peu visible. Le bras de Michael vint s'enrouler autour de mon torse, le rapprochant de moi. Le long de son corps fut rapidement collé au côté du mien, me faisant lâcher un soupir de bonheur que je tenta vainement de réprimer. Le coloré glissa doucement sa jambe sur les miennes, remontant jusqu'au haut de mes cuisses. Je sentis mon visage rougir, la chaleur prenant place dans mon corps. Sa jambe était à, selon mes estimations, seulement quelques millimètres de mon entre-jambe. Ce qui voulait dire que si l'un de nous deux bougeait, mon érection viendrait malencontreusement rencontrer sa cuisse.

- Ça va Lukey? T'es tout rouge et ta respiration est plutôt rapide.

Il me lança un regard inquiet, se demandant ce qu'il m'arrivait. Je n'allait tout de même pas lui dire la vérité : En fait, mon amour, c'est parce que, de un, je suis en train d'imaginer nos corps nus se frottants l'un contre l'autre, de deux, j'ai juste envie de te sauter dessus et te manger, et de trois, j'ai une putain de peur que tu découvres l'érection qui se cache en dessous des couvertures, qui est, pour tout dire, plus dure que du ciment. Alors, pour le bien de tous, je décida de lui mentir.

- J-Je... Ce sont les couvertures, il fait chaud, n'est-ce pas?

Quel con étais-je. J'eus envie de me taper le front, mais je me retint. Je ne crois pas que j'aurais été capable, même si je l'aurais voulu, de dire quelque chose de plus évident que ça. Je venais de me jeter les pieds joints dans la merde.

- On n'a qu'à les enlever alors!

Et il retira les couvertures d'un geste rapide. Je ferma les yeux. Tuez-moi. Enterez-moi. Scalpez-moi. S'il vous plaît.

- Heum... Lu-Lukey? Pou-Pourquoi t'as... Une érection?

Malgré sa question, il n'avait pas bougé. J'ouvris les yeux, laissant trainer mon regard en bas. Fuck. La bosse dans mon boxer était vraiment énorme. Je me concentra sur son corps, faute d'avoir une réponse à lui donner. C'est alors que je remarqua à mon tour quelque chose. Son entre-jambe grossissait vraiment rapidement. À cette vue, même si j'essaya de le retenir, un gémissement passa la barrière de mes lèvres. Son pénis devint tout d'un coup aussi gros que le mien, et je me fis bataille pour ne pas lâcher un autre gémissement.

- Mikey? Pourquoi en as-tu une aussi?

Mes yeux s'encrèrent dans les siens. Nous étions figés.

PDV OMNISCIENT

Les garçons n'osaient pas dire un seul mot et ce, même si ils auraient aimé s'expliquer. Ils avaient trop peur. Peur que l'autre ne l'aime pas. Peur de se faire rejeter. Michael se disait que le blond avait peut-être eu une érection matinale. Par contre, pour son gémissement terriblement sexy, il ne trouvait aucune explication. De son côté, Luke avait simplement peur de se faire rejeter. Après cinq interminables minutes d'attente, une voix rendue grave par l'excitation s'éleva enfin dans la pièce.

- Je... Tu...

Le garçon au cheveux blonds à ses côtés lui sauva la mise en parlant à son tour.

- Il faut... Nous devrions.. Aller déjeuner. As-tu... As-tu faim?

Les deux garçons étaient si malaisés qu'ils auraient voulu ne jamais avoir eu cette discussion.

- Oui... Allons-y.

|| NDA||
Je sais... Pardon pour ce chapitre minuscule et pourrit ET pardon pour le petit retard. J'ai tellement eu de difficulté à écrire ce chapitre que j'ai terminé par me résigner à le poster de cette manière. La semaine prochaine, je pars une semaine à un chalet (sans réseau). Je devrais donc poster autour du 15 août. Gros bisous à tous mes lecteurs, je vous aime! <3 xxx

Pari // MukeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant