Tout n'est qu'illusion - Harry Potter [ TERMINÉE ]

Chapitre huit.

« De quoi voulais-tu me parler Théo ? »

Les deux meilleurs amis se trouvaient dans leur salle commune, la journée avait filé à une allure fulgurante et ils n'avaient pas eu l'occasion de se parler. De plus, Théo était parti rendre visite à Alexandre, ce qui avait diminué leur chance de se voir. Les deux verts et argents avaient finalement réussit à se croiser dans la salle commune des Serpentards.

« Hm...de ce qu'il se passe entre Alexandre et toi, avoua le jeune Nott.
- Je t'écoute, répondit-elle en soupirant, sachant que la suite n'allait pas lui plaire.
- Il n'est pas à l'infirmerie par hasard n'est-ce pas ?
- C'était juste une petite vengeance.
- Pourquoi est-ce que vous ne vous expliquez pas ? Ou alors ignorez-vous je ne sais pas moi ! Ce serait beaucoup plus simple, vous n'allez quand même pas vous envoyer à l'infirmerie tout au long de l'année ?!
- Il n'est pas question que j'aille lui parler, et puis tu sais très bien que ça ne servirait à rien.
- Arrête de faire l'enfant Iv.. dit-il en soupirant.
- Pardon ?JE fais l'enfant ?! Je te signale que c'est LUI qui a commencé à venir me chercher les poux ! Je l'ignorais et c'était très bien comme ça, mais il m'a cherché, j'ai essayé de ne rien dire,et il a recommencé, il m'a cherché, il m'a trouvé ! Tu ne crois quand même pas que j'allais me laisser faire ?!Gronda-t-elle.
- Okok, calme-toi Iv, je suis désolée, c'est juste que... ça me tue de vous voir vous blesser autant moralement que physiquement alors qu'au fond de vous bordel vous vous aimez !
- Non,faux, je ne l'aime pas, c'est fini, il m'a bien trop blessé lors de notre dispute.
- Je suis ton meilleur ami Ivy Zabini, et je sais que tout ça te blesse car tu l'aimes toujours au fond de toi, tu l'aimes autant que tu le détestes. »

La rouquine baissa la tête, il avait raison, elle connaissait Alexandre et Théo depuis toute petite, ils s'étaient toujours très bien entendu. comment oublier une personne avec qui on a été proche pendant plus de dix ans ?

« T'as raison, mais c'est fini, jamais je ne lui pardonnerai Théo. Tu sais ce qui me fait mal aussi ? Le fait que tu sois au milieu de tout ça, ballotté entre lui et moi, le fait qu'on passe moins de temps ensemble et qu'on s'éloigne petit à petit.. avoua la rousse. »

Pour seule réponse, Théo la pris dans ses bras.

« Je t'aime ma Ivy, murmura le brun.
- Je t'aime aussi, répondit la rousse. »

Ils restèrent comme ça quelques secondes puis Ivy décida de monter se coucher. Parler avec son meilleur ami lui avait fait un bien fou, de plus, ses craintes s'étaient évanouies, Théo l'aillant rassurer.Elle pouvait dormir sur ses deux oreilles.

***

Le mois de novembre arriva vite, et avec lui, le froid et la neige. En effet, de temps en temps, quelques flocons tombaient, d'ici la fin du mois Poudlard serait recouvert d'un manteau blanc.
Alexandre était sorti de l'infirmerie fin octobre, à son plus grand bonheur,et Ivy et lui s'ignoraient, Théo ayant eu une conversation avec son meilleur ami à ce sujet. Bien sûr, les deux verts et argents se lançaient des regards plus que noirs dès qu'ils en avaient l'occasion.
La semaine avait été épuisante pour les élèves de Poudlard et le vendredi soir, Ivy et Elisabeth partirent dans leur dortoir directement après le dîner. La soirée passa rapidement et peu avant de s'endormir, Elisabeth prit la parole.

« J'ai faim, râla cette dernière.
- Comme toujours.
- Faux !
- Bon j'ai comprit, je reviens.
- Où est-ce que tu vas ? Demanda la brune, voyant son amie se lever.
- Tu verras, je reviens. »

La rousse sortit de son dortoir, il n'y avait pas grand monde dans la salle commune, elle en profita pour sortir sans se faire repérer.Justin lui avait apprit en première année où se trouvait les cuisines, cette dernière n'y était allée que rarement, et cette fois, c'était l'occasion de réitérer la tâche, sa meilleure amie ayant faim.
Le couvre-feu était dépassé depuis près d'une heure, par conséquent, il fallait qu'elle soit discrète. La fraîcheur se faisait ressentir, et la rousse se maudissait d'être en simple pyjama, frissonnant sur les dalles froides du château. La jeune Zabini était presque arrivée quand elle entendit un bruit derrière elle, paniquée, se plaqua derrière une statue et sans bruit, attendit.