Requiem for a dream

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(Allez lire mon chapitre précédent pour découvrir le synopsis de ce chef-d'oeuvre)

J'ai besoin de parler de ce film. Cette partie risque d'être un peu bordélique, mais j'ai besoin d'en parler. J'ai été marquée profondément par cette histoire et je pense qu'il me faudra un moment pour m'en remettre. C'est rare qu'un film me laisse avec cette sensation là, cette sensation d'avoir perdu une partie de vous-même en même temps que les personnages.

Je sais que j'ai déjà parlé de tout ça dans mon chapitre précédent, mais je vais le refaire ici parce que ça va me faire du bien.

Pour commencer, je ne sais même pas comment décrire ma sensation après ce film. J'ai l'impression de m'être pris une grosse claque, d'être revenue d'un enfer et d'avoir trouvé un film qui deviendra l'un de mes favoris. C'est très étrange à dire, je ne me sens pas bien du tout après avoir suivi l'histoire de ces quatres personnages, mais je suis totalement tombée amoureuse du film. Je pense que c'est sans aucun doute le film qui m'a le plus marqué de toute ma vie, et j'en garderai toujours une trace, même s'il est très dépressif.

Ce que j'ai beaucoup apprécié dans ce long-métrage, c'est qu'il n'est pas centré sur la drogue elle-même, mais sur la dépendance qu'elle crée sur les personnages et à quel point elle détruit leur vie à petit feu. Le message passe clairement et vous laisse même une petite boule dans la gorge quand le générique fini par s'afficher à l'écran.

J'ai envie de vous parler un peu plus en détails de ce film, et je vais commencer par le rythme du film. En premier, tout se déroule très lentement. On retrouve des scènes entre Harry et sa mère, Harry et sa copine, Harry et ses amis, sa mère toute seule... Le commencement du film est joyeux et on y retrouve même quelques pointes d'humour. Mais au fil des minutes, l'ambiance s'assombris, le rythme s'accélère et devient de plus en plus pénible à suivre. La façon de filmer certaines scènes est très expérimentales, on retrouve des gros plans sur les drogues, sur les pupilles des personnages qui se dilatent (imaginez le bleu de Jared en gros plan), sur la fumée qui s'échappent de leurs lèvres, etc... Et cela forme une sorte de boucle qui est répétée environs trois fois dans la scène. Cela donne, à mes yeux, un effet de trop plein qui nous donne conscience de l'abus dont font preuve les personnages.

Parlons maintenant des personnages, et en même temps des acteurs qui les incarne. Je vais commencer par vous parler de l'actrice qui m'a le plus bluffée dans ce film:

Ellen Burstyn qui tient le rôle de Sara Goldfarb.

Ellen Burstyn qui tient le rôle de Sara Goldfarb

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Rantbook d'une FangirlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant