chapitre 29

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Je me réveille doucement. Je suis toujours dans ce lit d'hôpital. Mon ventre se met à gargouiller. Je suis tout à faire d'accord avec lui, je meurs de faim ! J'attends quelques minutes avant que la porte s'ouvre sur un jeune dame en blouse blanche. Elle a un large sourire qui illumine son visage.

"-Bonjour Alia, comment te sens-tu ?

C'est très étrange, je me rappelle de mon prénom, de mon âge, tout chose basique. Mais quand il s'agit d'une personne de mon entourage, c'est le vide !

-Ça pourrait aller mieux." Dis-je avec un petit sourire.

Elle me fait un regard compatissant et s'approche un plateau de nourriture à la main.

"-Tiens, ton petit déjeuner, après ça, ça ira sans doute un peu mieux. Me Dit-elle avec un clin d'oeil.

Je lui souris et regarde ce qui se trouve dans mon plateau. Des tartines grillées coupées en triangle. Des dosettes de confitures et Nutella. Un croissant et un pain au chocolat. Un bol de lait chaud. Du jus d'orange. Des couverts et un essuie main. Je risque de bien me régaler !

Une fois que mon plateau était complètement vider, l'infirmière, qui se nomme Hope, l'a pris, et mis sur une commode. Nous avons parlé ensemble, je sais bien qu'elle essaie de me changer les idées, c'est son travaille d'aider les personnes à aller mieux. Mais il m'est impossible de penser à autre chose qu'au fait que j'ai oublié ma mère. Comment cela peut être possible !? La matinée, les médecins m'ont fait passer des examens, encore. Puis l'après midi, ils m'ont enlevé mes derniers plâtres. Il me reste seulement mon poignet qui a encore un bandage, mais ça je pourrais l'enlever d'ici quelques jours. Je suis censé sortir demain ! Aujourd'hui ma mère, qui se nomme Laurence est passée pour discuter avec les médecins de mon état. Elle n'osait pas me regarder. A chaque qu'elle me lançait un coup d'oeil, ses yeux s'embaumaient de larmes. J'avais honte.

Les heures passent et nous sommes samedi, c'est-à-dire, le jours où je peux quittés l'hôpital ! Je me lève de ce lit entourés par deux médecins au cas où je tomberais. Je sais encore marcher, je ne comprends pas pourquoi ils s'obstinent tant à vouloir m'aider pour me mettre debout ! Une fois mes pieds au sol, je commence à marcher lentement, puis un peu plus vite par la suite. Les médecins sourient tous deux. Laurence entre dans la chambre avec un sac de sport en main.

"-Bonjour, je t'ai pris des vêtements. Dit-elle me tendant le sac.

Je peux apercevoir un demi-sourire sur son visage. Je le prends avec moi aussi un sourire. Je me dirige vers la salle de bain qui est collée à cette pièce. Une fois enfermée dans la salle d'eau, j'ouvre le sac. Un jean noir troué au genou s'y trouve. Ensuite il y a un débardeur noir et une chemise à carreaux rouge et noir. C'est magnifique ! Laurence a vraiment de bon goûts ! J'enfile le tout, et laisse la chemise ouverte. Je me regarde dans la vitre, mon teint est pâle. Mes yeux ont l'air épuisée et mes cheveux blond sont ébouriffés. Je les place bien, à l'aide de mes mains, de façon que je sois un peu plus présentable. Une fois préparée, je récupère le sac à présent vide et sors.

"-On peut y aller ?" Me questionne doucement Laurence comme s'y j'allais m'en fuir.

J'hoche la tête de haut en bas. Elle récupère par la suite le sac et me fait signe de la suivre. Quand nous arrivons dans l'entrée de l'hôpital, Laurence signe quelques papiers et nous sortons vers le parking. Nous montons dans sa voiture avec un silence pesant. Je m'installe côté passagé et elle démarre.

"-As-tu des questions ? Dit-elle avant de me lancer un regard furtif.

Si j'ai des questions ? Évidemment, depuis que je suis sortis de ce coma, il n'y a pas un seul moment où je ne me pose pas des questions !

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