(im)parfait

plastification

Dans une petite maison perdue dans la Haute Garonne un homme, penchée sur son bureau écrit. Qu'écrit-il ? Il résume sa situation, leur situation. Est-elle bonne ou mauvaise ? Lisez vous saurez...

Voila 5 ans qu'à commencé la plastification. Ceux qui le désiraient pouvaient, contre une somme astronomique d'argent, se transformer en ce qu'ils appelaient un parfait. La première année il n'y en avait que quelques un puis au fur et à mesure de plus en plus de personnes ont tout sacrifié pour être comme eux, quitte à quitter leurs familles. Bientôt à chaque fois que l'on zappait à la télévision on voyait des parfais : aux infos, sur les chaines musicales, dans les talk-shows. En général les émissions se passent comme ça :

Deux parfaits discutent :

« _Et vous madame, pourquoi vous êtes vous plastifié ? Que ressentez vous ?

_Ben moi je voulais être à la mode alors quand j'ai vu les pubs je me suis fait refaire. Et depuis ma vie est géniale !en plus c'est trop hype !!

_Merci pour ce témoignage poignant. Pourquoi hésitez-vous ? Rejoignez nous ! »

A thermes les hautes sphères de l'état s'étaient transformées. Ils ont commencé à montrer du doigt les imparfaits en disant qu'ils apportaient la violence, la maladie, le chômage... Tout ceux qui n'avaient pas pus (ou voulu) se payer la plastification étaient à présent des indésirables. Afin de les préserver j'ai caché le geek et le Hippie dans la cave. Ils sont trop facilement manipulables et naïfs pour résister à la plastification abstraite de notre pays. Ce matin, j'ai regardé la télévision, le présidant de notre nation a déclaré qu'il était temps de purger le pays de la laideur, il a même changé l'hymne national pour l'hymne des parfaits. Je ne sais pas quoi penser de...

On frappa a la porte « entrez » c'est un parfait qui pénétra dans la maison

« _ Citoyen 147, c'est ça ?

_Oui, je suis Mathieu Sommet... le citoyen 147

_Bien, avez-vous prévus une plastification dans les 15 prochains jours ?

Pris d'un élan d'honnêteté aussi stupide qu'inutile Mathieu répondit : non

_Je suis dans le regret de vous ajouter au registre de la purge. Mon registre me dit qu'une autre personne vit en colocation avec vous. Ou est-elle ? »

Avant qu'il n'ai put répondre une détonation retentit et le parfait s'écroula sur le sol

« Tu vois que ça a de bon cotées de vivre avec moi, gamin, annonça le meurtrier en blaser noir et aux lunettes de soleil une cigarette dans la bouche, réunis les autres, on doit dégager. »