Trompé De Numéro / Niall Horan

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Niall

- " Monsieur Horan, bonjour. "

- " Bonjour docteur ? "

- " Docteur tibox. "

- " Bonjour docteur tibox. "

-  "Suivez moi, nous allons parler dans mon bureau avant d'aller voir votre compagne. "

-  "Très bien. "

Nous sortons de l'accueil dans lequel j'ai patienté plus de quinze minutes en priant pour ne pas croiser de fans ou que l'on me reconnaisse.

Après avoir traversé de nombreux couloirs, tous aussi blanc les uns que les autres.

- " Entrez. " Me dit le médecin en ce mettant sur le côté pour me laisser passer.

- " Merci."

Il entre après et ferme la porte.

- " Asseyez vous. "  Il me montre l'une des deux chaises en face de son imposant bureau.

Les murs ne sont pas blanc, ils sont gris et orange. Un orange très moche d'ailleurs.

- " Depuis mon appel, l'état de votre compagne ne c'est pas stabilisé. C'est très homogène. Ce matin sa température était de 35.6 tandis qu'hier soir elle était à 38.9. Il faudrait que son état se stabilise pour qu'elle puisse se réveiller. "

- " Au bout de combien de temps son état devrait se stabiliser ? "

- " Tout dépendra d'elle. "

- " Savez vous la raison de son coma ? "

- " Oui nous l'avons su lors de son arrivée. C'est son patron qui l'a trouvé alors qu'il allait faire l'ouverture de son magasin le lendemain de son agression. "

- " Son quoi ? "

- " Son agression monsieur. "

- " Savez vous qui a fait ça ? "

- " Non désolé pour cela il faudra aller voir la police de Londres pour pouvoir visionner les caméras de surveillance. "

- " Très bien, pourrais-je voir Melody ? Avant de me rendre à la gendarmerie. "

- " Bien sûr, allons-y. "

Nous nous levons puis nous partons en direction de la chambre. Le numéro de sa chambre me fait sourire. «69» Harry aurait fait une remarque inappropriée. J'aurais tellement aimé qu'ils soient tous là avec moi, pour me soutenir. Lorsque je verrais son corps je pense sincèrement qu'un soutien me sera d'une grande aide.

- " Avant de vous faire entrer je vais demander au visiteur de quitter la chambre. "

- " Qui-est-ce ?" 

- " Une amie à elle. "

- " D'accord j'attends. "

Il rentre dans la chambre puis en ressort aux côtés de la brune.

-  "Coucou toi. " Fit-elle

- " Ça va ? "

- " Mieux que toi apparemment. "

-  "J'irais certainement mieux quand je l'aurai vu éveillé."

- " Je pense aussi. "

- " Reviens dans une heure si tu veux. Je serai à la gendarmerie. "

- " Je serai là. Lui parler pourrais l'aider alors.."

- " Je comprends. "

Nous discutons encore une dizaine de minutes avant que nous partons chacun dans des directions différentes.

Les murs sont blanc encore et toujours. Cela donne à la pièce une ambiance encore plus lugubre. Ma pièce est déjà fraîche mais la j'ai l'impression que c'est pire.

Je m'assois sur le fauteuil en cuir à côté d'elle. Je lui prend la main :

-  " Je ne sais pas si tu m'entends mais je l'espère. Je suis venue le plus vite possible. Quand tu allumeras ton téléphone si tu reçois une centaine de messages de ma part ne t'inquiète pas. Je ne sais pas quoi te dire. Je ne me suis jamais retrouvé dans une situation comme celle ci et j'espère que cela ne se reproduira plus. J'espère qu'avant mon départ tu seras réveillée. Je te promet que je vais retrouver ces enculés qui ont osé te faire ça. Je te le promet. Je t'aime. " 

Je me lève pour aller poser mes lèvres sur les siennes. Ses lèvres sont froide. Comme sans vie.