Trompé De Numéro / Niall Horan

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22/08/2017

Melody

📩 bæ  : Tu es sûre ?

📩 Melody : Sûre et certaine

📩 bæ  : Ça ne me gêne pas de rester avec toi

📩 Melody : Ce n'est pas parce que, entre nous deux ça va mieux depuis une semaine que tu dois te priver pour moi et puis même si ça allait très bien tu n'aurais pas à te sacrifier pour moi.

📩 bæ : Je ne me sacrifie en rien. Je souhaite prendre soin de toi.

📩 Melody : Oui mais non. Tu vas faire tes concerts comme d'habitude et moi j'irai finir à la fac puis je vous rejoindrait début octobre

📩 bæ : Nous partons demain en Asie

📩 Melody : Je sais tu me l'a déjà dis

📩 bae  : On peut se voir alors ?

📩 Melody : Oui bien sur pourquoi tu demandes ?

📩 bae  : Au cas ou

📩 Melody : Tu peux venir quand tu veux juste je vais le laver là

📩 bae : Ça tombe bien je suis là

📩 bae : Tu m'ouvre

📩 Melody : Je ne peut pas vraiment là, c'est ouvert entre

📩 bae : J'arrive

Je dépose mes vêtements sales dans le panier à linge sale. Enfin c'est un sac poubelle mais on fait avec ce que l'on a et honnêtement je n'ai pas grand chose. Quand je suis arrivée dans l'appartement j'ai du faire le ménage trois fois n'étant vraiment pas fan de ménage c'était vraiment chiant. Il n'y a pas d'autre mots. J'ai étais chercher deux assiettes, deux verres, deux fourchettes, deux couteau, une casserole et une poêle chez Niall quand il n'était pas dans notre appartement.

Lorsque nous sommes sortis de l'hôpital il m'a amené ici. Nous avons beaucoup parlé, vraiment beaucoup puis j'ai finis par m'endormir la tête sur son épaule. Plus tard dans le mois j'ai décidé de lui montrer un lieu, un endroit très important pour moi. Un cimetière. Son cimetière. Je lui ai montré la tombe de mon père. Il y avait longtemps que je n'y était pas allée. Les fleurs qui y avaient était mise étaient fané, depuis bien longtemps. Elle était si belle avant, toujours fleuri, ma mère me disais qu'elle s'en occupé régulièrement. Est-ce-qu'elle le faisait réellement ? Ou alors c'était juste pour me faire plaisir ? J'ai était vraiment déçu lorsque j'ai vu la tombe. Il doit être déçu lui aussi sous terre. Je m'étais promis de m'en occuper comme ci c'était mon bien le plus précieux. Ça l'est. Mon papa est l'être qui m'était le plus cher. Il était mon modèle. Il n'a pas pu être là pour mon premier chagrin d'amour, ni quand je me suis fait opérer. A chaque mission, je dormais toujours avec lui, entre ma mère et lui. Lors de sa dernière mission il m'a dit : « On se retrouvera toujours. Même s'il faut déplacer des montagnes je les déplacerait parce que pour toi je décrocherai la lune. Tu es ma fille, et je t'aime plus que tout alors peut importe ou je suis on se retrouvera. Je t'aime ma fille » il a franchis le seuil de la porte et il n'est plus jamais revenu. Je ne lui ai même pas dit un dernier « je t'aime ».

Alors que j'étais en classe de musique, le directeur de mon école, le directeur adjoint, ma mère, la psychologue de l'établissement, ainsi qu'un général de l'armée sont entrés. Ils m'ont demandé de les suivre dans le couloir. Ma mère avait le visage ravagé par les larmes. Quand j'ai croisé son regard j'ai compris ils n'ont eu besoin de prononcer aucun mot à cet instant ci. Mes genoux ont touchés le sol, ma bouche s'est ouverte puis un cri strident est sorti d'entre mes lèvres. Je venais de perdre l'être que j'aimais plus que tout et puis il y a deux ans bientôt j'ai rencontré Niall.

Mes amies me disaient d'arrêter d'espérer le rencontrer et avoir peut-être même une relation avec lui. Et bien, j'ai tout ce dont je rêve depuis longtemps.

Mon dos est posé contre un torse. Son torse. Ses mains froide se posent sur mon ventre - qui commence à être difficile à cacher -. Je me retourne de manière à être face à lui. Je pose mes lèvres sur les siennes. Mes joues avec ses cheveux. Ses mains pressent mes fesses. Notre baiser devient de plus en plus sexuel.

- Stop stop on ne peut pas faire ça.

- Et pourquoi dont ? Demandais-je.

- Le bébé.

- Si sa maman est heureuse il le sera.

***

Il pose les tasses de thé sur la table de cuisine.

- J'ai été déposer un bouquet ce matin.

- Où ça ?

- Sur la tombe de ton père.

- Oh c'est gentil

- C'est normal.

- Lukas.

- Quoi ?

- Il s'appelait Lukas.

- Tu me l'as dit ça déjà.

- Si notre enfant est un garçon j'aimerais qu'il s'appelle Lukas.

- Bien-sûr et si c'est une fille Elena

- J'aime beaucoup Elena