Le début de la fin commença lorsque ils ouvrirent simultanément les paupières, tout deux allongés et attachés à un lit d'hôpital.En effet, les couleurs neutres de la pièce et le maigre ameublement métallique leur laissèrent croire à une chambre de service médicale. La porte d'entrée était elle aussi faite du même matériel et au vu de son épaisseur, elle devait peser des tonnes. Aucune fenêtre ne venait éclairer les deux individus séparés d'un simple rideau fait de coton, non, la lumière provenait d'éclairages criards incrustés au plafond lui même en fer, comme pratiquement tout les murs de la chambre, hormis le sol, qui lui était pourvu d'un tapis blanc assez épais.
Durand quelques secondes, le temps s'immerger complètement d'un long sommeil, les deux personnes ne surent quoi faire. La question qui ne pouvait franchir leurs lèvres était :
"Seigneur, qu'est-ce que je fais là ?"
Ils ne surent également pas d'où provenait cette étrange sensation, comme s'ils ne se sentaient pas à l'aise dans leur corps. La pesenteur les clouait au lit, et une terrible irritation à la gorge les prit.Toutefois, l'ancien patient -O110 tenta un mouvement, essayant désespérément d'atteindre la barre de fer accrochée à son brancard sur sa droite pour tenter de se relever. Bien évidement, la gravité était telle, qu'il ne pu ne serait-ce que lever le bras. Tout d'un coup, la panique monta en flèche, le moniteur cardiaque auquel il était attaché se mit à tambouriner à ses oreilles, le plafond se mit à ondulée et la pièce à tanguer. Il ne su quoi faire, la peur lui tordait l'estomac, les larmes lui montèrent aux yeux et sa bouche s'ouvrit d'elle même. Il se mit alors à hurler. Crier ses peurs, crier ses souffrances, crier son ignorance.
Crier à l'aide.
Le sujet A201 était plus calme, elle ne s'essaya à aucun mouvement, n'émit aucun son. Elle ne ressentit pas la moindre douleur, son corps se portait à merveille.
Car la souffrance provenait de l'intérieur.
Dans sa tête.
Elle serrait si fort les paupières que son front se couvrit d'une multitude de rides, ses dents avaient pries d'assaut sa pauvre lèvre déjà meurtrie, et ses joues se noyaient de perles salées. La jeune femme souffrait le martyr, la douleur lui lancerait le crâne d'une puissance ravageuse. Un sifflement mêlé à un bruit comptable à une tempête grondait à l'intérieur de sa tête.
A moins que ce ne soit un cataclysme.
Elle n'entendait pas son voisin qui criait, elle n'entendait pas les bruits incessant et répétitif des machines auxquelles elle était branchée. La torture prit le pas de son âme et elle aussi, se mit à hurler. Elle gesticula énormément, puis, adopta une position plus sage, plus protectrice, défensive, elle se recroquevilla sur son petit lit, pleurant, criant, elle restait souffrante durant un petit moment. Jusqu'à ce que, sous le coups de ses mouvements brusque, les perfusions la reliant aux machines médicales se décrochèrent et tombèrent au sol.
Une alarme sourde retentit alors.
Une poignée de minutes plus tard, quelques médecins et agents armés entrèrent en trombe dans la pièce.
L'homme hurlant se tut, tandis que la femme pleurant ne se rendit compte de rien. Deux docteurs se précipitèrent vers elle, tandis que trois autres allèrent voir l'ancien sujet.
Ce dernier les regarda approcher et dès qu'ils le touchèrent il entreprit de reculer du mieux qu'il put sur son lit. Des gardes s'approchèrent alors de lui pour l'immobiliser, l'homme d'une trentaine d'années se débattit.
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VALLANTIS
Bilim Kurgu• Alors que le gouvernement fait profile bas, caché à l'abri de toutes menaces humaine, •Alors que le monde perd de sa vivacité à chaque catastrophe naturelle, •Alors que l'Homme se déchire, se bat, se réduit à néant au yeux de tous, Et que la Te...