15 août 2015.

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8 mois plus tôt.

C'était mon anniversaire, comme tous les ans. Je fêtais mes dix-huit ans mais cela ne me rendait pas aussi euphorique que je ne l'avais espéré.

Ces derniers temps j'avais compris que les choses ne se passent pas toujours comme on peut l'espérer. Mais ce n'est pas forcément plus mal.

Nous avions décidé de partir entre filles à Barcelone pour passer du temps ensemble. Lucille, Alix et Maïalen s'étaient cotisées pour que le jour de mon anniversaire nous puissions aller toutes les quatre au parc d'attraction Tibidabo. Nous étions donc toutes les quatre dans un bus qui se remplissait peu à peu.

J'ai vu ses cheveux blonds passer dans l'encolure de la porte. Des mecs aux cheveux blonds il y en a partout ou presque sur cette Terre. Mais à la vue de ces mèches j'ai tout de suite su que c'était lui. Et bien à mon étonnement, cela me rendait heureuse. Lui et moi ce n'était rien, on ne se connaissait presque pas, on s'était embrassé une fois et pourtant j'avais cette sensation que tout était possible avec Tristan.

Il s'est assis dans le bus sans prêter attention à moi. Je ne sais pas s'il m'avait vu ou pas. Puis soudainement après quelques minutes il s'est retourné, un mince sourire est apparu sur son visage puis il a baissé les yeux.

Le car a démarré et il a relevé la tête sans me regarder pour autant. Je me sentais idiote. Je venais de comprendre que Tristan était plus qu'un inconnu à mes yeux. Tout du moins j'aurais voulu qu'il devienne bien plus. Et je ne pouvais m'empêcher de me haïr pour les mots ridicules que j'avais eu la dernière fois. Non, je n'avais pas de petit ami. Et non, je ne savais pas pourquoi je lui avais raconter cela.

Cela faisait un moment que nous étions partis et j'avais les yeux rivés sur lui. Tristan était de dos, il ne me voyait pas mais je ne pouvais enlever mon regard de lui. Il s'est soudainement tourné dans ma direction et m'a souri encore une fois. C'était un sourire unique. Ses yeux brillaient et son sourire voulait dire tellement de choses. Peut-être voulait-il dire qu'il ne m'en voulait pas de l'avoir repoussé de manière si méprisable. Peut-être voulait-il dire qu'il savait parfaitement que je n'avais pas de copain.

Ses lèvres se sont mises à bouger et j'ai pu lire sur sa bouche "bon anniversaire". J'étais émue qu'il se souvienne de ce détail. Cela voulait dire qu'il se souvenait même de la date de notre première rencontre. Je lui ai rendue son sourire.

J'ai hésité quelques instants, perdue dans mes pensées,ne prêtant pas attentions aux regards insistants de mes amies et j'ai finalement décidé d'aller lui parler.

Je me suis levée et j'ai à peine eu le temps de faire trois pas que le bus a brusquement freiné.
Tout a été tellement vite. J'ai mis un certain temps pour comprendre. J'ai fait de mon mieux pour me cramponner à quelque chose mais, quelques instants plus tard je me suis retrouvée projetée à l'avant du car qui faisait des tonneaux sur la route.

 J'ai fait de mon mieux pour me cramponner à quelque chose mais, quelques instants plus tard je me suis retrouvée projetée à l'avant du car qui faisait des tonneaux sur la route

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Voilà un nouveau bout de l'histoire. Cette partie ne me plait pas particulièrement j'ai tenté en vain de la retaper. Mais je voulais publier car ça commence à faire un petit bout de temps. La fin approche. La suite n'est pas encore écrite mais je compte le faire avec soin.
Merci à toi, lecteur.

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