Sept années séparent le jour où Thomas a quitté Amber. Malgré les terribles souffrances qu'elle a enduré durant l'absence de Muller, Lias n'a jamais cessé de l'aimer. Désespérée, elle était loin de se douter qu'une personne, une seule, pouvait tout...
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— Lisa, voici Rose. Ma maman, c'est donc ta grand-mère, présenté-je ma fille à ma mère qui est émue.
Lisa sourit timidement avant de s'avancer vers Rose.
— Bonjour madame, prononce-t-elle à voix basse.
— Coucou petite princesse, la salue Rose en caressant ses joues sous le regard agacé de Tom. Tu peux m'appeler mamie ou Rose, qu'est-ce que tu préfères ?
— Rose ! s'exclame Lisa.
Ma mère sourit grandement avant de prendre sa petite fille dans les bras.
— Merci, me fait-elle. Merci de m'avoir fait des petits enfants aussi beaux.
Deux accidents devenus aujourd'hui mes plus grandes réussites. Je lui fais un de rien de la tête tandis qu'elle fait connaissance avec ma petite cadette. Ce qui semble attiser la jalousie de mon aîné qui boude avec son casque de musique dans l'oreille. Et si je discutais avec lui ? Je quitte le confort de mon canapé pour l'inviter à sortir dans le jardin.
— Viens mon champion, laissons les filles entre elles, lui dis-je après avoir ôté son casque de ses oreilles.
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Il me suit dans le jardin où nous nous asseyons tous les deux sur les balancelles que je viens d'acheter. Bien évidement, il ne lance aucun sujet de conversation. Et moi non plus. Au bout de dix minutes, il cède.
— Je peux te poser une question papa ?
J'acquiesce.
— Tu préfères qui entre Lisa et moi ?
Je soupire immédiatement. Bien qu'il soit ma progéniture favorite, je ne veux pas faire de favoritisme entre mes enfants.
— Je vous aime très fort tous les deux, je me contente de répondre.
— Tu la préfères elle, je le savais.
— Ne dis pas de bêtise fiston.
— J'ai l'impression que je suis le préféré de personne depuis qu'on la connaît. J'ai l'impression que personne en a quelque chose à foutre de moi papa.
