Réalité

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PDV Elsa
— Méri!!! Hurla Harold en voyant celle-ci chuter.
Elsa s'agita. Elle avait un mauvais pressentiment, familier même.
Mérida criait. Fort. Cependant, on ne comprenait pas un mot de ce qu'elle disait.
— Appelez l'ambulance!
Cette phrase fit courir Elsa vers les rubans de sécurité. Elle ne sentait pas bien. Vraiment pas bien.
— Apellez l'ambulance! Re cria-t-on.
Dans ma course j'ai vu Méri qui pendait, inerte, pendant que l'on tirait pour la faire redescendre. J'ai accéléré, mais une main m'a arrêtée.
— Elsie, je ne crois pas que c'est une bonne idée.
— Tu ne comprends pas! Cria cette dernière. Elle pourrait être... Être...
— Je sais.
— Alors, il faut que j'y aille! Supplia-y-elle.
— Elsa. Dit Jack lourdement, soudainement affolé.
— Jack, arrête! Lache-moi!
— Elsa! Calme-toi!
— Non!
— Mais arrête!
— Non!
— Elsa! Hurla si fort Jack, en saisissant les poignets de la jeune fille. Arrête.
Elle le regardait les yeux pleins de larmes qui menaçaient de couler.
— Mais...
— Chut. Dit-il en mettant un doigt sur ses lèvres.
Elle enfouis sa tête dans le coup du jeune homme pendant qu'il l'a berçait tout doucement. Elle renifla un bon coup avant d'oser regarder ce qui se passait. Accompagnée de Jack qui l'a tenait serré contre lui, elle est allée voir Mérida. Elle gisait inerte dans les bras d'Harold, qui ne pleurait pas. Son calme était pire que s'il avait pleuré. Rendant la chose plus réaliste, plus cruelle. Elsa éclata en sanglot. Jack referma la prise qu'il avait sur elle, et l'emmena plus loin. Elsa criait, jurait, se débattait et frappait de ses maigres poings le garçon pour qu'il la lâche. Sans succès. Le plus déchirant était pour Jack de voir Elsa d'en un état pareil. Il ne pouvait la voir ainsi. Il lui prit le menton d'un coup sec et doucement, pressa ses lèvres sur celles d'Elsa. Longtemps, il a rêvé de le faire. Maintenant, il avait mal. Mal de la voir ainsi et de ne pouvoir rien faire pour l'empêcher de se faire du mal mentalement et physiquement. Elle eut un petit gémissement étrange et ses lèvres glissèrent des siennes. Elle reniflait, puis le regarda en souriant, les yeux mouillés, avant de repartir de plus belle. Elle pleura pendant au moins 15minutes la tête accoté sur l'épaule du garçon, qui lui, prenait appui-tête sur la sienne. Au bout de 15 minutes, elle souffla:
— Je t'aime, Jack.
...
Quand l'ambulance arriva, Harold embarqua avec Mérida, nous laissant seuls, et complètement détruits.
D'un coup, mon sentiment étrange et familier est revenu. Je me suis retourné pour voir une ombre. Elle souriait.
Brrrr. Frissons. Jack m'emmena chez lui par la suite. Prise au dépourvu, d'énergie et de tout bon sens, je me laissa faire. J'avertis mes parents et jette mon cell au loin avant de recommencer à pleurer. Voir Mérida en photo d'écran est trop douloureux. Jack pressa délicatement ma main, signe qu'on est arrivé chez lui. Lorsque je suis débarquée du char, j'ai perdu pieds. S'en était trop. Une petite maison tranquille, presque trop petite pour une famille, était devant mes yeux.
— Elsa, ça va?
— Tu habites là dedans? Sanglotais-je.
Il paru surpris, puis ses traits se sont radoucis.
— Oui, ne t'en fais pas pour moi.
Il l'aida à se relever.
— Vient.
La demeure n'avait que trois pièces. En rentrant, il y a une mini-penderie à la gauche. La cuisine est au fond à droite de la pièce avec une mini-table de fortune. Il y a deux portes dans la cuisine, une à l'entrée après la penderie qui mène à la salle de bain, et une plus au fond à gauche de la cuisine qui mène à une chambre normale. Sa chambre. Il l'invita à rentrer et à s'allonger sur le lit. Il s'assoit à mes côtés. Le silence règne dans la pièce pendant plusieurs minutes. Nous sommes tout les deux perdus dans nos pensées, jusqu'à ce qu'il brise le silence.
— Elsa... Je.. Il y a quelque chose que je dois te dire.
— Euh, o-ok.
— Ne capote pas, d'accord?
— D'accord... Euh, pourquoi?
— Tu me fais confiance?
— Qu'est-ce que tu va faire là?
— Elsa... Dit-il désespéré.
— Jack... Fait-elle d'un même ton.
Il eut un sourire de côté, même anéantie, elle avait toujours se caractère coquine qu'il aimait bien.
— Tu... Euh... Argh!! J'haïs ça!
— Euh... Quoi?
— Bon, écoute...
— J'écoute. Dit-elle sur un ton moqueur qui fit sourire Jack.
— Euh... Elle prit ses mains et les pressa en souriant à Jack. Celui-ci releva la tête en lui retournant un sourire gêné. Il souffla, puis inspira un bon coup. Plus Elsa voyait Jack dans cet état, plus elle paniquait à l'intérieur. Qu'avait-il de si difficile à avouer?
— Bon, te souviens-tu de ce qui c'est passé hier soir?
Elsa fronça les sourcils, étonné d'une telle question.
— Euh, de quoi exactement?
— Tu te souviens de quoi?
— Je me souviens des shooters, du bearpong, de la danse qu'on a fait et...
— Et?
— Une dame, il y avait une dame.
— Ah oui? Qui ça?!
— Je.. Je sais pas... Je.. Je ne me rappelle pas.
— D'accord... Alors, il s'est passé quelque chose.
— Euh, on n'a pas couché ensemble j'espère!
— Mais non, idiote! Tu as cru que?
Elle devint rouge rapidement et regarda ses pieds, devenus les choses les plus importants. Il lui prit son menton et lui força à le regarder.
— Je ne te toucheras jamais, Els. Jamais.
Il frotta sa joue de son pouce, avant de détourner le regard.
— En fait, tu tenais pas debout, j'ai dû te porter. C'était assez comique.
— Mais je croyais que tu ne te souvenais plus de rien. Avec tout l'alcool que t'as pris.
— Ce n'est pas ma première brosse, je suis assez résistant!
— Oui, oui, c'est ça!
— Bon, je t'ai portée jusqu'à ton lit. Tu marmonnais. Tu m'as demandé de te chanter une chanson. Je t'ai niaisé et tu as dit que si je chantais, je pourrais dormir avec toi.
Elle rougit à cette évocation, ce qui le fit sourire et autrement dit, le détendu un peu.
— J'ai chanté une berceuse, et... Tu as... Comme... Illuminé.

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