Ma Famille

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Si vous m'aviez posé la question de savoir si j'étais en colère contre mes parents, il y a de cela quelques semaines voir mois, la réponse aurait été oui. Ma grand-mère paternelle me l'a posé à ce moment là d'ailleurs. Mais les choses ont changés. 

J'étais donc en colère contre ma  mère car je trouvais qu'elle ne me voyait pas comme sa fille et qu'elle préférait mon frère. J'étais en colère contre mon père car il ne parle pas, ne s'exprime pas, qu'il soit là ou pas, j'avais l'impression que c'était du pareil au même. 

Aujourd'hui, les choses ont changés de manière assez brutale ou en tout cas je m'en suis rendu compte de manière brutale. Je n'ai plus de rancune envers eux. Je suis dans un état d'esprit de fatalité. Je n'ai pas eu l'enfance que j'aurais voulu avoir une famille dans laquelle on discute, une famille avec des parents présents mais ce n'a pas été le cas. 

On ne peut pas changer le passé. Mes parents ont fait ce qu'ils ont pu avec ce qu'ils avaient. Ils ont essayés de nous élevé au mieux, de nous inculqués ce qu'ils savaient et plus encore. Ils faisaient en sorte qu'on vivent le mieux possible. Comment leur en vouloir d'avoir fait de leur mieux. 

J'ai toujours été jalouse de mon frère. Je considérais qu'il avait toute l'attention de ma mère. C'est vrai que les mères sont souvent plus proche de leur fils mais les filles ont leurs pères à qui parler. Le fait est que mon père est plus du genre très introverti, à ne pas parler des masses, ce qui a fait que je n'ai jamais pu être proche de mon père. J'ai donc considéré qu'il y avait un régime de faveur pour mon frère. Est ce vrai ou faux, je ne sais pas vraiment car de toute façon j'étais jalouse et je le suis sans doute encore car j'avais l'impression qu'il s'en sortait bien mieux que moi. 

J'avais l'impression que la vie était simple pour lui. Pendant que rien que d'aller demander un renseignement à un inconnu me foutait une trouille bleu, lui y allait tranquillou. L'école, c'était facile; les relations avec la famille, c'était facile; la vie sociale était facile. Enfin c'était facile d'apparence, aujourd'hui je sais que psychologiquement, mon frère n'est peut être pas aussi épanoui que je croyais. Lui aussi a quelques difficultés. 

Il y a quelques semaines, je me demandais encore si j'aimais vraiment ma famille. Bien sûr, certaines choses m'énervent chez eux. Personne n'est parfait. Aujourd'hui, j'en suis sûre, je les aime et je ne suis plus capable d'être en colère contre eux. 

Journal d'une névroséeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant