Boxing Coach [Ziam Mayne]

Chapitre 17

~PDV Zayn~

Trois semaines plus tard, je pète littéralement la forme. Entre la boxe, la musculation, et la baise, mes muscles se font formés à un point hallucinant. Même Liam a été surpris, en me voyant aussi finement musclé aussi vite. Bon, il faut dire aussi que je n'étais pas dégueu avant, et que j'avais déjà des muscles, pas mal de muscles même, mais maintenant, c'est vraiment mieux.

Mes abdominaux sont aussi durs que du fer, presque comme Payne. Ma V-line ressort davantage, ce qui plait énormément à mon coach, et mes pectoraux se forment doucement mais surement. Mes bras sont devenus plus gros et mes biceps aussi, pour mon plus grand bonheur. Mes cuisses aussi ont prises, ainsi que mes mollets qui sont encore plus durs qu'avant.

Je squatte souvent chez Payne, ce qui me va parfaitement, et tous les matins, après une nuit affolante sous la couette -ou au dessus, le plus souvent-, il me réveille pour aller faire le footing du matin. J'aime ça, cette petite routine qui s'est installée.

Mans qui vient courir avec nous, la douche que je prend avec Liam après le footing -et on s'amuse beaucoup-, le p'tit déj' que l'on prend ensemble, et le petit voyage dans sa voiture pour aller jusqu'à la salle. J'adore.

Je suis heureux, vraiment heureux.

Ash l'a remarqué, et ses parents aussi, d'ailleurs. Ils adorent me charrier avec ça, en disant que c'est Payne qui me met dans cet état. Ce n'est pas vraiment faux, il fait parti des choses qui me mettent de bonne humeur. Mais il y a aussi le fait que ma libido soit comblée, que mon corps subit des transformations agréables à l'œil et au touché, et que je deviens encore plus doué en boxe.

J'ai réussi à mettre Louis au tapis, putain. Il ne se donnait peut être pas à fond, mais il n'y allait pas non plus de main forte. Et bon sang, si Liam me suçait -avec son piercing à la langue- comme il l'a fait après que j'ai battu le mécheux à chaque fois que mettait un boxeur au tapis, alors je le ferais encore plus souvent.

A part le sexe, et le sport, il y a aussi Liam. Je veux dire Liam quand il n'est pas entre mes jambes. Ce petit con ne me complimente toujours pas sur ma fabuleuse manière de me débrouiller sur un ring, mais je pense que je m'y suis habitué, maintenant.

Et puis il y a les moments où il a quelques petites attentions envers moi. Mais le plus souvent, j'ai l'impression qu'il ne s'en rend même pas compte, il le fait juste. Je le fais aussi, et aussi sans m'en apercevoir. C'est presque flippant, mais j'adore.

Quand il est en colère contre moi à la salle, je sais qu'il ne le sera pas chez lui, quand nous serons dans notre petit cocon qu'est sa maison perdue dans une forêt. Il fait la différence entre "boulot" et maison. Il le fais exprès, quelque fois, de faire son enfoiré après que je l'ai fais chier toute la journée. Il s'arrange pour m'exciter -ce qui n'est pas vraiment compliqué-, et me laisse en plan.

Mais bien entendu, je pleurniche et il rapplique. La plupart du temps, en tout cas.

-Bouge toi, gamin, ça fait trois plombes que t'es là.

Je ne sursaute même pas, je me contente de me retourner. Liam se trouve dans l'embrasure de la porte des vestiaires, et me parle d'une voix autoritaire.

Je le vois détailler mon torse finement musclé -putain j'adore pouvoir penser ça-, avant que je n'enfile mon tee-shirt de sport. Liam m'a donné un tee-shirt spécial à l'effigie de sa salle -parce que ouais, Liam a forcément besoin d'avoir son propre logo-, mais je ne l'utilise pas pour faire du sport. Il me sert plutôt de pyjama. Rarement, puisque je dors souvent à poil avec mon coach. Mais quand je me lève, j'aime enfiler juste un tee-shirt, et c'est soit ceux de Liam, soit celui de sa salle.