Boxing Coach [Ziam Mayne]

Chapitre 15

~PDV Zayn~

L'ambiance s'est indéniablement détendue depuis que nous avons quitté la salle de réception. Dans sa belle voiture, on discute tranquillement, alors que la main du brun est posée nonchalamment sur ma cuisse, la radio allumée servant de bruit de fond.

Le baiser sur le front, et maintenant sa main sur ma cuisse, en moins d'une demie heure. C'est étrange, mais je ne m'en plains pas. Bien au contraire, j'adore quand il fait tourner doucement son pouce, alors qu'il ne conduit qu'à une seule main.

Le voir aussi concentré me donne envie de lui sauter dessus. Il est tellement sexy, avec son petit air.

J'adore ce moment. Nous ne sommes qu'à deux, donc il est obligé de m'accorder son attention. J'adore être remarqué, être au centre de toutes les attentions. Mais pour une raison que j'ignore encore, je veux être celui dont se préoccupe Liam, tout le temps. Je veux qu'il fasse attention à moi, comme maintenant.

Malgré ce moment de "presque douceur", nos érections sont toujours présentes. C'est peut être parce que Liam s'amuse à faire passer son pouce, de temps en temps, sur ma queue dure, à travers mon pantalon. Et peut être que, quelques fois, je me penche pour frotter sa verge en lui mordillant le cou, avant de retourner à ma place.

En tout cas, ces simples touchés nous permettent de rester dur. Mais, même si je suis vraiment excité, je n'ai pas envie, pour une fois, de me faire prendre violemment. Je ne veux pas, quand nous serons arrivés chez Liam, qu'il me baise dans son canapé ou contre un mur, ce que je voulais en début de soirée.

Je veux juste, ouais, baiser doucement. Je suis bien, là, avec Liam, avec ses doigts sur moi, mes doigts sur lui, alors qu'on parle tranquillement. J'aime beaucoup, contrairement à ce que j'aurais imaginé.

Mais je veux toujours jouir. Ça ne risque pas de changer, ce genre de chose.

Après plusieurs minutes de route, on arrive chez mon coach. On sort lentement de sa voiture, et j'attend que Liam ai fait le tour de la voiture, pour arriver jusqu'à moi, avant de commencer à marcher. Mais il attrape mon poignet doucement, et me tire jusqu'à ce que je sois plaqué contre sa voiture noire.

Il me sourit quand il vient coller son corps chaud contre le mien. Il fait presque nuit noire, désormais, et il fait beaucoup plus frais que quand nous sommes partis de la salle de boxe. Pourtant, ce n'est pas le vent qui m'envoi des frissons, mais bien le grand corps de mon coach contre le mien, et nos verges dures qui s'entrechoquent, bien évidement.

On ne parle plus, et lentement, il vient déposer ses lèvres sur les miennes. Ce n'est pas fougueux comme nous en avons l'habitude, mais étrangement, c'est aussi plaisant. Je me laisse volontiers aller contre lui, et passe mes bras autour de sa taille, en dessous de sa veste de costume. Quant à lui, il passe ses mains dans mes cheveux.

Et je ne l'engueule pas, ce qui est un grand pas pour moi. De toute façon, la cérémonie est finie, il peut me décoiffer autant qu'il le souhaite. Ses doigts se faufilent entre mes mèches, alors que mes mains accrochent son dos musclé. Il finit par attraper mon visage en coupe, et dépose un dernier petit baiser avant de lâcher mes lèvres.

Il me regarde dans les yeux, avant que son regard ne dévie vers ma mèche qui tombe devant mes yeux. Celle qu'il a soigneusement disposée avant de partir de sa salle. Il a un sourire digne d'un chat joueur quand il attrape ma mèche, et qu'il la replace sur mon crâne. Mais elle retombe pile devant mes yeux, et ses yeux m'envoutent complètement. On dirait un petit chaton qui joue avec une pelote de laine.

C'est plutôt étrange, de comparer Liam à un chaton, mais à cet instant, c'est vraiment ce qu'il est. Surtout avec ses petits yeux plissés, et son grand sourire. Bon sang, nos queues se touchent, et moi je le compare à un petit félin.