Chapitre 28

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~PDV Zayn~

Mon coach me fait bosser atrocement dur pour compenser les deux jours de perdus. Mais genre bien bien dur. Niall est aussi de la partie. Le châtain inverse plusieurs fois les exercices, et j'ai dû faire plusieurs combats en à peine deux heures. Un contre Harry, que je n'ai pas battu, deux contre Louis, où j'en ai gagné un, et un autre où il m'a carrément mis une bonne raclée.

Mais même si j'en ai perdu la majorité, je suis fier de pouvoir dire que j'ai quand même battu une fois Louis Tomlinson, un boxeur extrêmement doué entrainé par Liam Payne, un putain d'entraîneur.

Je ne sais pas vraiment ce qu'on fou dans la voiture d'Harry -comme d'habitude à chaque fois que nous sommes à cinq-, à presque huit heures du soir. On a pas encore mangé, et j'ai beau chouiner autant que je le peux -c'est à dire longtemps-, aucun d'entre eux ne veux m'écouter. Sauf Louis, bien entendu, parce que Louis c'est... Louis. Ouais. Du coup on s'est mis d'accord pour les faire chier parce qu'on a vraiment faim.

Bon, à la différence de moi, il sait où on va. C'est chiant, parce que je ne sais jamais rien, et même si je râle encore et encore, Liam ne bouge pas d'un pouce. Niall m'envoie bien quelques petits regards noirs de temps en temps dans le rétroviseur intérieur, et Harry prend plusieurs fois de profondes respirations pour ne pas péter un câble, mais pas Liam. À croire qu'il a l'habitude de m'entendre me plaindre. N'importe quoi.

Du coup, quand on arrive enfin, Louis s'empresse de sortir de la voiture, et je le suis de très près. Comme par hasard, c'est moi qui ait hérité de la place du milieu, donc je dois attendre qu'il finisse de sortir pour le faire à mon tour. Fils de pute, va.

J'ai un petit espoir qu'on soit arrivé devant un bon restaurant pour que je m'empiffre comme un sale porc, mais ce n'est absolument pas un restaurant. Mes sourcils se froncent quand je reconnais ce bâtiment. C'est ici qu'ont lieu les combats de boxe. On va en revoir un ? Chouette !

J'envoie un sourire excité à mon coach quand il sort de la voiture, et empoigne le bras de Louis pour le tirer vers l'entrée. J'entend qu'il pouffe et accélère volontiers quand je le force à marcher plus vite.

On entre rapidement, et je ne vérifie même pas si les autres nous suivent. Je veux juste voir un combat de nouveau. Ce n'est pas aussi génial que d'être sur le ring, mais j'adore quand même. Regarder le moindre mouvement des boxeurs, de leurs défenses et de leurs attaques, leur technique, la façon dont il batte l'autre par un KO, si ça arrive, et la réaction du public. J'aime vraiment tout ça, et je pourrai presque oublier mon ventre qui gargouille toutes les trente secondes parce que je meurs de faim. Presque, mais je veux bien arrêter de râler le temps que le combat se finisse.

Alors que je m'engage dans la foule qui cri déjà, une forte poigne attrape soudainement mon épaule. Je fronce les sourcils et pose ma propre main sur la sienne en me retournant pour tordre son bras, mais je soupire en levant les yeux au ciel quand je vois mon coach. Il regarde ma main appuyer sur la sienne fortement avec un regard que je ne comprend pas, avant d'encrer ses yeux dans les miens. Il m'envoie un sourire si discret que je me demande si il me la vraiment fait.

Je retire ma main, mais il laisse la sienne sur mon épaule en ne me lâchant plus des yeux. Il me guide lui même hors de la foule, et marche tellement rapidement que j'ai du mal à ne pas me prendre ses gros pieds dans les miens, puisque que je suis devant lui. Mes sourcils se froncent quand on passe une porte comme dans les écoles, qu'on pousse et qui se referme toute seule. Noires, et presque pas visibles avec toute cette obscurité, dans un renfoncement de ce sous sol pour encore moins la distinguer, gardé par un homme baraqué comme je n'en ai jamais vu.

On passe après que ce gorille ait fait un hochement tête vers Payne, et mon froncement de sourcils s'accentue. On continue de marcher jusqu'au bout du couloir vachement bruyant. On rentre dans une pièce qui ressemble vaguement à un petit vestiaire, et cette fois par une porte normale. Un banc, trois casiers, un miroir qui fait la hauteur d'un corps de taille normal, une table et une chaise sont le mobilier de cette pièce.

Boxing Coach [Ziam Mayne]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant