Chapitre n°23. Besoin de liberté.

8 0 0
                                    


Je reviens moi comme-ci j'avais fait un rêve. J'étais allongée par terre surement dans la position dans laquelle j'étais tombée. Mon ami était au-dessus de moi visiblement inquiet. Mais cette inquiétude était-elle vraiment pour moi ? Elle me sembla venir du passé. D'un passé douloureux qui avait dut ressurgir en me voyant allongée par terre inconsciente. Je me demandais ce qui avait provoqué pour la première fois cette inquiétude, mais je savais qu'il ne servait à rien de poser la question, qu'il n'y répondrait pas. Et il me demanda avant que je n'eus le temps d'ouvrir la bouche. Je m'assis en l'écoutant.

-Qu'as-tu vu ?

Je ne savais pas trop quoi lui répondre. Ce que j'avais vu été flou, comme le sont les rêves au réveil. On pourrait les raconter, mais pas avec précisions. Alors j'ouvrais la bouche, la ferais, réfléchissait, et enfin répondais.

-Je me suis retrouvée dans une sorte de pâtisserie, avec une fille aux cheveux rouge.

L'inquiétude se placarda plus fortement sur son visage. Qu'est-ce que j'avais dit de mal ?

Qu'est-ce qu'elle t'a dit ? s'enquit-il faiblement le reste de sa voix apparemment incapable de dépasser les cordes vocales.

-Elle m'a demandé quel était mon souhait, je crois.

-Qu'est-ce que tu as souhaité ?

-Je... je ne sais plus. Je crois que ça a un rapport avec cette ville. Je crois qu'elle m'a aussi parlé d'une fille qu'on doit trouver.

-Elle t'a paré d'un prix ? poursuivit-il l'air soudain très sombre.

-Non je ne crois pas.

-Si elle a dut t'en parler, elle en parle à chaque fois.

-Je ne m'en souviens pas.

-Bon, il faut partir d'ici, décida-t-il.

-Pourquoi ? On doit retrouver cette fille et l'aider, pour la sauver, et sauver cette ville.

-Non, on ne peut pas. On ne doit pas changer les choses. Si on les changes tu mourras. Parce qu'une personne doit forcément mourir. Si tu la sauves, c'est toi qui mourras.

Il ne me donna pas le temps de protester. Il m'attrapa le bras et m'attire sans ménagement vers notre point de départ, à l'extérieur de la ville. Pourquoi ? Pour me ramener à la maison ? Non je ne voulais pas. Je refusais cette idée, on devait d'abord aider cette fille avant de rentrer à la maison. Je tenais de me débattre, de me dégager de son emprise. Je voulais aider cette fille, je voulais vraiment l'aider. Bientôt au prix de nombreuses contorsions, je réussis à dégager mon poignet. Il me faisait mal, mais je ne devais pas m'attarder là-dessus, courir vite, et loin c'était la chose la plus importante pour le moment. Le fuir. Je ne savais pas pourquoi mais j'avais l'impression qu'enfin de compte j'aurais mieux fait de ne pas faire confiance à cet homme. Il me semblait tout d'un coup dangereux. Mais plus important je devais toujours trouver la fille. Apparemment la clé d'or devait m'y aider. Comment elle pouvait m'aider ? Je la sortais tout de même de ma poche, des fois qu'elle puisse vraiment m'aider.

J'arrivais près du centre de la ville, et arrêtait de courir par la même. En centre-ville je pouvais me fondre dans la masse, et il aurait beaucoup plus de mal à me trouver ou que je sois. Il y avait comme dans le futur du monde dans les rues. Il me fallait donc trouver une jeune fille surement encore à l'école. Quand étions-nous ? Une période scolaire ? Si c'était le cas il pouvait être plus efficace d'aller, attendre devant l'école. Oui, mais où pouvait de trouver l'école dans cette ville. Je devais demander à des passants, je pensais. Aussi m'exécutais-je au près d'une femme qui gentiment me dit que ce n'était pas. J'écoutais avec attention se explications, la remerciant et me remettais vite en route. Apparemment la sortie des classes étaient dans peu de temps. Il fallait que j'arrive avant que la cloche ne retentisse.

Je n'y arriverais pas en avance, mais pile au moment où un flot d'élèves assoiffés de liberté commençaient à se déverser hors du bâtiment, pour envahir la cours et les rues de la ville. J'espérais être devant la bonne école, quand une fille plus que les autres attira mon attention. Je passais la clé autour de mon cou e me concentrant sur cette fille. Je la vis arriver dans la cour en courant, et s'arrêter au beau milieu à la recherche de quelqu'un et reprendre sa course deux minutes plus tard.

Je ne sus pas pourquoi mais quelque chose me disais que je devais la suivre et ne surtout pas la lâcher. Était-ce elle la fille que je devais aider ? Surement oui. Dans ce cas je devais la rattraper. Mais après qu'est-ce que je pouvais bien faire ? Il fallait que je fasse attention ou sinon e risquait de lui faire peur, et il e serait alors impossible de l'aider. Elle courait vite et avait beaucoup d'endurance, bien plus que moi en tout cas.


PolarisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant