L'amour existe-t-il ? ( karma x Nagisa )[réecriture]

Chapitre 23

Salut mes lecteurs, lectrices, voici le chapitre 23 ! Je voulais juste vous prévenir que je posterai un peu plus tard que prévu pour le chapitre 24. Il sera publié dans une semaine ou deux >.< désolé, mais à part ça, je commence une nouvelle histoire, qui fait allusion au fantastique, surnaturel et l'homosexualité, cette histoire c'est "de l'autre côté du miroir" vous pouvez voir le résumé que j'ai posté sur cette histoire ! ^^
Maintenant fini le blabla, je vous souhaite une bonne lecture ! :3

PDV Karma

Je sors de la chambre de ma mère à contre coeur. Je sais qu'elle va mieux, mais j'ai pas envie de la laisser, je veux sa présence à mes côtés. Des infirmière se sont occupé d'elle et m'ont demandé de sortir car elles devaient lui faire quelques soins et des analyses de sang, elles ont dit que ça prendrai un bon bout de temps.
Je décide alors d'aller voir Nagisa, lui aussi il me manque, plus que tout.
Je mets mes mains dans les poches en marchant tranquillement dans les couloirs obscurs de l'hôpital. Il doit être sûrement vers 19h00. Le ciel s'est assombrit et quelques infirmières se promènent avec un charriot garnit de plateau repas.
Beurk, dégueulasse la bouffe d'ici.
Bref, je longe encore quelques couloirs et m'apprête à arriver devant la chambre de Nagisa quand je vois en ressortir un médecin avec un grand carnet de note accompagné de cinq infirmières dont une fait rouler une espèce de grande machine à étagères sur roulette comprend un ordinateur assez étrange.

Le médecin, remontant ses lunettes à l'aide de son majeur, m'interpelle

- c'est vois qui rendez visite au jeune Nagisa Shiota ?

J'enlève les mains de mes poches et le regarde dans les yeux :

- Oui ! C'est moi, alors docteur ? Il va mieux ? Il a un plâtre ? Il est fatigué ?

- euh...et bien disons que, balbutia-t-il. Nous...espérons qu'il se réveille...

Mes yeux s'écarquille et mon coeur rate un battement, euh...excusez-moi je n'ai pas bien entendu, vous pouvez répétez là ?

- Qu...quoi ??! Dis-je, choqué

- euh...et bien on l'a mit sous respiration artificielle, son coeur bat toujours, mais avec un peu de difficulté, il a eu de la chance d'être sauvé ce petit, il allait y passer...

- putain mais dîtes-moi le clairement si il est dans le coma bordel ! Arrêtez de passez par quatre chemins !

Le médecins en question écarquille les yeux, puis son visage se crispe, ses sourcils se froncent et ses lèvres sont maintenant pincées :

- Je ne tolère pas ce langage, dit-il en haussant la voix

- Je m'en fou, je veux voir Nagisa immédiatement

Les infirmière s'en vont en pressant le pas, tant mieux, elles étaient de trop :

- les visites se clôturent à dix heures, vous pouvez y aller, mais parlez moi d'une autre façon

Je ne dis même pas un "merci" puis le bouscule pour arriver devant la chambre de Nagisa, bien déterminé. Je m'apprête à poser mon main sur la poignée mais j'hésite.
J'ai vraiment envie de le voir, mais de le voir dans un état horrible, je veux pas.
Ça me ferait...mal au coeur.

J'ignore cette pensé et pousse la porte doucement, je pousse un petit cri en découvrant ce qui se présente devant moi : c'est pas Nagisa ce n'est pas possible ce n'est pas lui.
Mais c'est bel et bien lui, en personne.

Oui, Nagisa, allongé sur le lit d'hôpital, recouvert jusqu'au menton d'un drap blanc, un masque pour la respiration artificielle sur le visage, des perfusions de partout, un gros bandage sur le crâne, putain :

- Nagisa !

Je me précipite vers lui et pose une main sur sont front : il est gelé, il est tout pâle. Nagisa...putain je veux pas... Je veux pas !! Je veux pas qu'il subisse ça ! Il a pas le droit ! Il ne le mérite pas ! Il a faillit y passer !
Je m'approche de lui tout comme je l'ai fait pour ma mère, Et lui prend ma main doucement. Sa main...elle est si petite, si fine, si douce...
Soudain, des larmes recoupent inconsciemment sur mes joues. Nagisa...tu ne mérite pas ça. C'est moi qui le mérite. Mes larmes coulent toujours sur mes joues, chaudement et délibérément. Je caresse la main de Nagisa avec le pouce et l'observe.
Ma vue est floue à travers les larmes, je ne vois pratiquement le bleu pétillant de ses cheveux qui retombent faiblement sur le coussin blanc. Ses yeux sont fermés, je veux qu'il les ouvre, j'aimerai... Je secoue brusquement la main faible et froide de Nagisa :

- Nagisa ! Nagisa, je sais...je sais que tu m'attend, dis-je de ma voix étouffé, répond moi, répond moi je t'en supplie...

Mes larmes coulent sans arrêt maintenant, si bien qu'elles arrivent à tâcher le matelas blanc.
Je le regarde, il ne me regarde pas, il a les yeux fermés. Je veux qu'il me regarde ! Qu'il me parle ! Qu'il comprenne à quel point je l'..

- Nagisa...Je suis qu'un con...je suis le pire des connards...je sais que tu m'entends...alors écoute moi je t'en supplie...

J'essaie de bien articuler mes mots, malgré ma voix étouffée par les sanglots mais me hantent depuis cinq bonnes minutes. Je continue de caresser la main de Nagisa tant dis que le matelas s'humidifie par mes larmes chaudes :

- Nagisa... Putain écoute moi... Je suis la pire ordure...tu ne te rends pas compte...
Je t'ai trahis...je trahis tout le monde...je putain...

J'arrive pas à le regarder, ça m'est impossible :

- depuis le début...tout ça, c'était un pari de merde ! Un putain de pari ! Je...je devais te séduire...te séduire jusqu'à ce que tu tombe amoureux de moi, et comme ça je gagnais 500€ ... Nagisa je suis la pire des merde, je pense qu'à baiser, fumer, boire, me droguer, me ruiner la vie même si mon entourage me le répète sans cesse.  je m'excuse... Putain c'est si simple à dire...Mais très difficile à assumer... Je sais pas du tout quoi faire, ni quoi dire pour m'excuser... ( je soupire ) Nagisa, je m'excuse d'avoir joué avec tes sentiments, de ne pas t'avoir respecté, d'être tombé dans mon propre piège, d'être tombé amoureux de toi

Je l'ai dis. Putain...je l'ai dis.

J'essuie mes quelques larmes restantes. La main toujours dans la sienne, je m'approche de Nagisa, le coeur battant à tout allure, je le regarde puis rapproche mon visage du sien. Sans hésiter, je lui relève légèrement le masque et dépose mes lèvres sur les siennes.

Photo Bonus ^-^