L'amour existe-t-il ? ( karma x Nagisa )[réecriture]

Chapitre 22

Après plusieurs commentaires, ( majoritairement ) je vais donc faire la quinzaine de chapitres ! Et comme j'ai reçu beaucoup de commentaires qui m'ont donné le sourire et qui m'ont fait beaucoup plaisir, je vous poste le chapitre 22 ! Bonne lecture !

PDV Karma
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Quelques heures plus tard, à l'hopital.

Nagisa...Nagisa...Nagisa...
Y a que ce nom qui me vient à l'esprit en ce moment.
Son père est à la police, bon débarra !
En ce moment il est dans une chambre d'hôpital où plusieurs infirmières et un médecin s'occupent de lui.
Je veux le voir.
Ça fait au moins une bonne heure que je tourne en rond dans un des couloirs de l'hôpital. Une odeur de renfermé me fait tirer une grimace. Je ne supporte pas cette odeur. C'est un mélange d'odeur de sang, malade, médicament, nourriture fade. Beurk
J'aimerai bien savoir comment il va en ce moment... Putain il me manque ce con.
Je suis tellement préoccupé par Nagisa que je pense même plus à ma mère. Malgré qu'elle soit dans le même hopital que Nagisa, mais dans l'étage en dessous, je prends même pas la peine de la voir. Putain je suis con.
Oh et merde ! J'ai envie de me faire une clope.

Je longe les couloirs où le parquet craque sous mes pas, puis prends l'ascenceur.
Je cherche un miroir et en trouve un.
Je regarde mon reflet dans celui-ci, mes yeux sont rouges et gonflés par les précédentes larmes. Je ne l'aurai pas dit avant mais...sachez que pleurer, ça fait vraiment du bien, croyez moi. Ça libère comme un poids immensément lourd qui s'évacue au fur et à mesure que les larmes coulent.
Putain j'me fait peur, j'aurai jamais cru dire ça un jour. "C'est bien Karma tu progresses." Me dis-je à moi même.

Je sors de l'ascenseur en pressant le pas puis prend la sortie qui est la plus proche de moi. Je pousse les grandes portes blanches et remarque une jeune fille assise sur un banc, qui m'observe. Oh mon dieu j'y crois pas.

Putain elle est super vulgaire cette meuf ! Sa robe rouge lui moule le corps, elle a tellement de bourrelets que je peux même pas les compter. Et puis sa robe ! C'est même pas une robe son truc, c'est un T shirt ! Ses cheveux qui lui arrivent jusqu'aux fesses et sa poitrine font deux fois ceux de Nabilla, putain elle est est beaucoup plus moche que le mot "moche" en fait.
Je la regarde et elle me sourit comme une grosse conne là. Elle me fait un clin d'oeil pas sexy du tout et je lui fait un magnifique doigt d'honneur en souriant fièrement.
Son expression change en une fraction de seconde, j'éclate de rire puis sort ENFIN de l'hôpital.

Je sors une cigarette de ma poche et remarque que je n'ai plus de briquet, bon pas grave, j'vais en demander.
Je m'approche d'un jeune homme qui avait l'air d'avoir le même âge que moi ( mais bien sûr il est moins beau que moi c'est évident ).

- Salut, t'aurai pas un briquet ?

- Le mot magique

- S'il-Te-Pl-Ai, dis-je avec légèrement de froideur.

J'épèle bien le mot pour le faire chier et prend le briquet qui me tend.

- Et le mot magique ?

- MERCI.

Il m'énerve déjà lui. Bref, j'allume ma cigarette après plusieurs tentatives et tire quelques taffes.

- c'est pas bien de fumer tu sais ? Me fit remarquer alors le garçon

- déjà, premièrement, ta gueule, deuxièmement, pourquoi t'as un briquet alors ? Et troisièmement euh...ta gueule

- eh bien, dit-il en riant, t'es pas un rigolo toi

Je retire encore une taffe et regarde le ciel. Je ne sais pas pourquoi mais quand je le regarde, on dirait que c'est ce qu'il se passe à l'intérieur de moi en ce moment.
Les nuages blancs font tomber leur dernières gouttes mais le soleil est toujours là derrière eux, à briller sans cesse.
C'est bizarre dit comme ça, mais je me perçois ainsi.
Putain mais Karma t'as vu comment tu parles en ce moment ?!
Woah, attendez j'me parle à moi même. J'ai peur, j'ai peur, j'ai peur, j'ai p..

- tu es là pour une visite ?

Putain mais il peut pas fermer sa gueule lui ? En plus il se rend pas compte à quel point il est moche avec sa mèche à la "Justin Bieber" et son bouton d'acné sur son menton.

- Ouai, répondis-je tout simplement.

- Qui ? Où ?

Je soupire pose ma cigarette sur un cendrier qui n'était pas bien loin et regarde le jeune homme

- écoute, je n'sais pas qui tu es, ni comment tu t'appelle mais j'aimerai que tu me laisse tranquille et que tu me fiche la paix avec ton interrogatoire, merci.

Et je m'en vais, les mains dans les poches, reprenant l'ascenseur.

Franchement, je sais pas vous, mais moi, l'odeur de l'hôpital me donne la nausée. Je suis même obligé de me boucher le nez parfois.
Soudain, un homme à une blouse blanche et des lunettes rondes telles que celles d'Harry potter m'interpelle :

- Bonsoir jeune homme, êtes-vous bien Karma Akabane ?

- Euh, oui, pourquoi ?

- je viens vous voir au sujet de votre mère

Hm, je me demande comment il m'a reconnu. Sûrement parce que j'ai les même cheveux et les même yeux qu'elle.
Bref, je relève la tête et le regarde, les bras croisés, attendant qu'il continue sa phrase :

- et bien, dit il en feuilletant son grand bloc note, votre mère va beaucoup mieux, on lui a prescrit quelques anti-douleur pour les maux de tête, mais ce n'est pas ce qui était primaire. Son taux d'alcool a diminué, mais si elle en boit à nouveau, elle risque de chuter comme là. Donc si tout va bien, elle pourra rentrer à la maison d'ici après demain

Je décroise mes bras et lui saute dessus pour lui faire un gros câlin :

- Merci merci merci merci merci docteuuuuuuur !!

Après de m'être rendu compte de mon geste, je me recule subitement et fais semblant d'essuyer une tache invisible sur sa blouse blanche, je dis, tout gêné :

- euh, hehe, désolé

Je pars en courant, traversant les couloirs pour rejoindre ma mère :

- Interdiction de courir jeune homme ! Me fait remarquer un docteur.

J'ignore cette remarque et arrive enfin devant la porte de la chambre où ma mère est en ce moment. Je toque et entend une petite voix féminine dire "entrez". Je souris, ma mère. Je rentre doucement et me jète au pied de son lit :

- M'man !! Dis-je avec mon plus grand sourire, comment tu vas ? Le médecin m'as dit que tu pouvais rentrer après demain ! Je suis trop content

Elle me sourit, ça m'avait tellement manqué ce sourire là.

- Oui je vais mieux Karma, merci

Je lui sourit et prends une chaise pour m'asseoir près d'elle.

- qu'est ce que tu as fait tout ce temps ? Pendant que j'étais à l'hôpital ?

- euh... Disons que..c'est une longue histoire et que... Bref

- tu as rencontré quelqu'un c'est ça ?

- Oui ! Enfin euh...non ! Non, mais que... Je...bah...ouai... Dis-je en baissant la tête

- pauvre chou, dit elle avec son sourire qui fait tout pour m'énerver, qui c'est ? Elle est jolie ?

- Non maman...mais euh..c'est ..je ...c'est un ...garçon

- C'est mignon, dit-elle en me passant une main dans les cheveux

- nan maman, euh..c'est pas ce sue tu crois mais euh...c'est ...

Elle rigole :

- mon fils, tu es si mignon quand tu te mets dans tout tes états !

- mais maman ! Arrête de te foutre de moi !

Je fais semblant de faire une mine boudeuse en croisant les bras et en baissant la tête.

- mais je t'aime mon fils, dit elle toujours en me caressant les cheveux

Je décroise mes bras et la regarde dans les yeux :

- moi aussi je t'aime

J'aimerai tellement le dire à quelqu'un d'autre en ce moment...

"Je t'aime"