L'amour existe-t-il ? ( karma x Nagisa )[réecriture]

Chapitre 15

( eh oui, encore une PDV Karma ^^ j'espère que vous ne m'en voudrez pas chapitre assez long pour ma part ! ( par rapport aux autres chapitres ) 1100 mots ! J'espère qu'il vous plaira ! Bisou :3 )

PDV Karma
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Un bruit assourdissant me sort de mon profond sommeil. Ce bruit. LE RÉVEIL PUTAIN !
Je serre les poings. Je déteste le réveil, je déteste le matin. J'veux dormir !

- TA GUEULE ! Criais-je à mon réveil, l'éteignant brusquement.

Je souffle et me frotte les yeux, je veux dormir. Mais je dois aller en cours.
Je m'étire en baillant comme un gros porc, au passage lâchant un joli rot.
Je souffle, re souffle, je me redresse et me re frotte les yeux. Je sais pas ce que j'ai ce matin mais je suis particulièrement fatigué. Après 10 bonnes minutes d'étirement et de bâillement, je décide enfin de me lever, pour regarder ma tête horrible du matin. Je me dirige vers la salle de bain en traînant des pieds et cherche l'interrupteur pour éclairer la petite pièce. Quand je me vois dans le miroir, je pousse un cri de frustration. C'est pas moi ! C'est pas possible ! Chui trop moche ! Et Le mot "Karma" ne s'accorde pas du tout avec le mot "moche" Bitch please.
La bouche entre-ouverte et les yeux écarquillés, choqué, j'aperçois un bouton bien rouge sur ma joue qui est certainement apparu cette nuit. Ah nan ça va pas être possible là. Ma mère dit qu'il fait pas les éclater, ça laisse des traces. Et mes cernes ! Mes cernes ! Bon, et puis merde.

Je suis maintenant seul à la maison, maman revient dans deux semaines environ, je vais pouvoir lui faucher son correcteur et son anti-cerne sans qu'elle ne le sache. Quand je fouille dans sa trousse de maquillage pour ensuite m'emparer d'un anti-cerne, je souris. Je repense à Nagisa et son trait fin d'eye liner accompagné d'un peu de mascara. Il était si mignon. Bon, ok, je le trouve juste beau. Mais rien de plus, c'est mon prochain plan cul, je ne dois pas m'emporter autant. Karma, ressaisis toi. Mon sourire s'efface et mon regard redevient plus sérieux. Je passe un peu de produit sur mes cernes et tapote du bout de mon doigt, tel le faisait ma mère. Je me regarde un petit moment. Hum, pas mal, pas mal. Je m'empare alors d'un correcteur et m'en passe sur les imperfections. C'est la première fois que je le fais, ça fait bizarre mais je trouve que je me débrouille pas si mal que ça au final. Soudain je fixe le mascara avec un peu d'hésitation. Je craque. Je fini par m'en emparer et m'en met très légèrement. Putain c'est une obsession ce Nagisa.

Je secoue la tête en fronçant les sourcils. Je ne dois pas penser à ça. Je me passe un coup de peigne dans les cheveux, mets une noisette de gel et me met des vêtements confortables pour enfiler par la suite, ma paire de nike blanche.
Je regarde vite fait la montre : 7:15.
Putain j'ai passé une heure devant le miroir ? C'est pas possible. En plus de ça, ma mère n'est plus là pendant un moment donc elle ne pourra plus m'emmener au lycée. Fait chier ! Je vais devoir y aller à pied et ça prendra beaucoup plus de temps que prévu. J'espère que je serai à l'heure.
Je m'empare de mon eastpack, sort de la maison à toute vitesse après avoir éteins toutes les lumières et fermé à clefs.
Après quelques minutes de marche, j'arrive enfin au lycée, voyant que les élèves jouent, discutent et rit, je soupire de soulagement et rejoins le bahut. ( Tout en faisant bien sûr quelques clins d'oeil aux gonzesses qui gloussent comme des pouffes. )

- salut mec, ça va ? Me demande Itona en me faisant un bref check.

- ouai ouai, juste un peu crevé mais sinon, bien, lui répondis-je en lui rendant son check.

- mec, t'es tout l'temps crevé, tu t'couche à quelle heure le soir pour être autant crevé, pourtant t'as pas de cernes, ça m'étonne, réplique alors Tomohito, les mains dans les poches.

Ah, yes. Merci l'anti-cerne.

- bah euh...attendez attendez, leur répondis-je en levant les yeux aux ciel.
Hum, Nagisa, rentrer chez moi, manger...

- Nagisa tu dis ? Me coupa Taiga, haussant les sourcils.

- ah euh ouai, comme mes notes sont basses la prof a décidé que Nagisa me donnerai en quelques sortes des "cours particulier", dis-je en soupirant.

Il rigolent.

- mon pauvre, me dit Itona en rigolant.

- tu vas mieux pouvoir le baiser, me fit remarquer Taiga en rigolant lui aussi.

Et oui, ils le savent. Je leur dis tout sur mes plan cul. Eux, ils sont comme moi, ils ont baisé pratiquement toute la classe sauf Nagisa évidemment, c'est ma proie, ils n'ont pas le droit d'y toucher.

- ouai, dis-je

Tomohito toussota :

- les mecs, ça fait longtemps qu'on ne s'était pas fait de pari, dit il alors en souriant.

Ouai, avec les potes, on faisait longtemps des paris. On en a pas fait depuis un mois et des poussières. Des fois on se dit "tiens, tu baise ce mec et je te file 100 €" par exemple. Ça peut aller très loin pour une simple connerie. Oui, on est con et on assume. Le dernier a avoir eu un gage, c'est Itona. Il devait coucher avec Kayano pour 150 €. C'est plus souvent Taiga qui donne l'argent. Il descend d'une famille très riche. Même quand il perd de l'argent, il dit "boh, pas grave, j'en ai d'autre*. Cet enfant est pourri gâté, mais je reste muet sur mon opinion.

- Karma, j'ai un pari à te proposer alors, dit Le Riche avec un grand "R" en me regardant.

- oui ? Bredouillais-je.

- puisque tu nous parle de Nagisa et que c'est ton prochain plan cul, tu n'as qu'à essayer de le faire tomber amoureux de toi. J'te file 500.

- 500 euro mec t'es fou, fit remarquer Itona, les mains dans les poches et le regard étonné.

- faire tomber Nagisa amoureux de quelqu'un, c'est vraiment un défi, dit alors Taiga.

J'écarquille les yeux. 500 ?! Putain. Bon, pour lui, 500 € c'est rien. Mais pour moi, je pourrai payer les soins médicaux à ma mère. Mais de là, à jouer avec les sentiments des autres, je peux pas, je peux pas faire ça. Je baise peut être avec pleins de monde, mais chui pas un bâtard qui joue avec les sentiments des autres. Même si j'ai envie que ma mère guérisse.

- j'accepte, lui dis-je en le regardant dans les yeux.

- commence dès aujourd'hui ! Fit Taiga.

Putain, qu'est ce qu'il ma prit ?