Chapitre 7

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PDV JUSTIN 

Mon ventre fut noué dès l'instant que je compris qui était le petit avec Chelsea. Je suis quasiment sur de ne pas me tromper. C'est elle. Il n'y a qu'elle pour m'être aussi familière. 

Je regarda le petit qui joué au toboggan pendant que Chelsea le regardait du banc où elle était assise, et je me demanda si elle sentait que j'étais près d'elle... comme avant. Mon cerveau me cria de m'approcher d'elle sauf que je ne fis rien à part les regarder de loin. Elle a tellement changée. Tout a tellement changé et je ne sais pas quoi faire face à ça. 

Est-ce que je dois y aller ou rester ici jusqu'à que ce soit elle qui me remarque ? 

A chaque mouvements qu'exécutait Chelsea  mon corps fut parcouru de frissons et les battements de mon cœur allèrent si vite que je pouvais frôler un AVC à tout moment. Pour la première fois depuis deux ans et demie j'ai la chance de revoir ma copine... qui l'est toujours je pense et mon fils dont j'ignore totalement tout et qu'est-ce que je fais ? Je reste assis à une table merdique en les regardant de loin comme un vieux pervers. C'est génial Bieber. 

Je m'imagina je ne sais combien de scénarios possible dans ma tête, des bons comme des mauvais sur la rencontre que je pourrais avoir avec Chelsea et mon fils dans ce parc puis je laissa mes yeux quittaient la brune et colla mes paumes sur mes paupières closes. Je dois faire quelque chose ou je vais en devenir fou. Je suis Justin Drew Bieber et je n'arrive même pas à faire marcher une seule putain de petite neurone maintenant que j'en ai besoin. Il se trouve que oui, j'ai des neurones mais apparemment elles ont décidés de faire les putes à ce moment précis et ça m'empêche de réfléchir correctement. Putain de neurones de merde là. 

Après deux ou trois minutes de réflexion avec mon subconscient, je pris la décision de lever mon cul de cette table et d'aller à l'encontre de Chelsea. A dire vrai j'ai hâte de voir sa réaction qui je sais va être de me sauter dans les bras. Je suis son copain après tout, et surtout le père du garçon qu'elle regarde depuis tout à l'heure sur le toboggan. Je me frotta les mains l'une à l'autre en expirant l'air de mes poumons et marcha dans l'herbe jusqu'à arriver à la limite des cailloux blancs. Je ne suis qu'à quelques mètres d'elle et mon système cardio-vasculaire est encore plus rapide qu'un coureur qui effectue un marathon. 

Le petit garçon aux cheveux bruns glissa sur le toboggan et fit un signe de main à Chelsea qui le lui rendit. Elle sourit tendrement et avant qu'il puisse remonter une nouvelle fois sur l'échelle du toboggan, elle se leva du banc et se rapprocha du petit. Chelsea s'abaissa à la taille du garçon en posant les genoux à terre. Je la regarda parler au garçon en essayant de deviner ce qu'elle était en train de dire en scrutant la réaction facial du petit bonhomme. Il n'a pas l'air très content à ce que j'en déduis mais si mon niveau de déchiffrer les réactions des gens juste en regardant leur visage est pareil à celui de lire sur les lèvres alors dans ce cas je suis carrément mal barré. 

Pathétique Justin, me lança mon subconscient. 

Je posa mes pieds dans les cailloux blanc et m'avança si doucement de Chelsea qu'à chaque pas je sentis une sensation d'électricité dans tous mes muscles. A croire que j'ai perdu mes couilles sur le chemin de la table où j'étais tranquillement installé juste avant que je la voie. Et pourtant elles se remarqueraient si je les avaient laissées tomber, croyez-moi.

Je me racla la gorge dès que j'arriva près de Chelsea. Je pris encore un instant à la regarder alors qu'elle était toujours de dos, et vis que le petit repartit jouer en courant. Elle se releva. 

Mes bras, dans un instinct familier, se positionnèrent autour de sa taille et je du me retenir vis-à-vis des autres parents et enfants, de ne pas me la faire juste contre le toboggan. Son petit corps frêle sur lequel j'avais eu laissé tellement de marques auparavant se tendit comme un ressort. Elle sait que c'est moi, sinon tel que je la connais elle se serait déjà retourné et m'aurait giflé sauf qu'elle ne fit rien. Totalement rien. Ses muscles ne bougèrent pas d'un pouce. Son corps était collé au mien grâce à mes bras enroulés autour de sa taille et je pouvais sentir que sa respiration avait augmenté subitement. J'enleva ma main gauche de sa taille en y laissant la droite et du bout des doigts, j'écarta ses cheveux qui étaient maintenant revenus à leur taille initiale, a peu près vers les omoplates, et approcha mes lèvres qui rêvaient de faire à nouveau des marques de propriété sur son cou si inoffensif de son oreille.  

    - Je t'ai manqué bébé ? lui soufflais-je  l'oreille 

Elle frissonna et je l'entendis souffler difficilement. Ses muscles eurent une sorte de déclic et se détendirent légèrement mais je pu sentir qu'elle n'allait pas se retourner pour me faire face, et ça me fit prendre les choses à nouveau en mains. Je la tourna vers moi et sourit en découvrant qu'elle ne me résisterait pas. Son visage se retrouva face au mien. Mon sourire fier que j'arborais s'éteignit lorsque je découvris qu'elle n'étais pas du tout dans le même état que moi. 

Elle était en train de pleurer et ses larmes coulaient librement sur ses joues. Je lâcha sa taille de ma main et plaqua mes mains sur ses joues afin d'essuyer ses larmes mais elle positionna ses mains tremblantes sur mes poignets et les écarta de son visage. Elle ferma les yeux en plaquant ses mains sur sa bouche. 

Dès qu'elle rouvrit les yeux, je me pris la foudre en pleine gueule. Même si je ne sais pas lire sur les lèvres ou sur les visages, je sais malheureusement reconnaître de la colère pur dans le regard. 

Chelsea me foudroya entier avec seulement ses yeux emplis de colère. 


WARNING (tome 3) : GAME OVEROù les histoires vivent. Découvrez maintenant