Chap. 05

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La soirée se termina sur une valse dans la salle de danse. Monsieur Cooper était venu à ma rencontre et m'avait demandé ma première danse. Ensuite minuit sonna et mon anniversaire était passé. Nous avons dansé jusqu'à une heure du matin et ensuite c'était l'heure pour moi de partir. Une voiture était venue me chercher et me ramener au cottage. Une fois arrivée là-bas je monta directement me changer et me coucher parce que demain allait être un grand jour, le jour de mon départ pour former ma meute. J'étais très anxieuse, toute pleine de doute et c'est en réfléchissant à tout ce qu'il s'est passé avec Bradley que je m'endormis.

《 Debout Lilly, il est l'heure. On est le dix-sept, tu dois t'en aller. 》

C'était Miss Louane qui était venue me réveiller. Le moment fatidique était arrivé mais je n'étais toujours pas prête à être indépendante et seule pour cette aventure. Mais je le devais, à leur dix-huit ans c'était ainsi que les louveteaux devaient prendre leur indépendance. Je m'habilla et en descendant l'étage des dortoirs, Madame Jones me confia la clé du dressing d'en bas où tout les vêtements et les biens de mon père se trouvèrent.

《 Ils sont à toi, tu peux en faire ce que tu veux. Soit tu en prends une partie avec toi, soit tu les laisses ici le temps de revenir.

- De revenir ? je lui demande.

- Oui quand ta meute sera constituée, tu reviendras chercher tes affaires pour les disposer dans ta demeure. Celle que tes parents t'ont laissé et où tu vivras pour la suite de ton règne.

- Où se trouve-t-elle cette résidence ?

- A Preston, c'est dans le Nord-Ouest. 》

Je hocha la tête et descendis jusqu'au dressing. A nouveau, j'étais émerveillée par la beauté de tout ce qui s'y trouvait. En y regardant de plus près, je découvris une grosse malle. Je m'en approcha et me mit à genoux pur être à hauteur de l'ouverture. Je tenta de l'ouvrir simplement mais elle semblait fermée à double tour et je ne détenais aucune clé pour l'ouvrir. Je força une nouvelle fois en priant pour qu'elle s'ouvre. Une sorte de flux ambrée sortit de la main qui touchait le verrou et le couvercle de la malle s'ouvra tout d'un coup.

《 C'est pas vrai... 》

J'ouvris en entier la malle et fouilla se qui s'y trouvait en mettant de côté le fait que je venais d'ouvrir cette malle par magie. Je découvris tout d'abord une chemise en laine que je sortais pour la regarder de plus près. C'était une chemise d'homme de grande taille. Ça devait être celle de mon père. Une larme coula sur ma joue et je déposa la chemise à mes côtés pour continuer mes recherches. En dessous de cette chemise se trouvait une sorte de ceinture mais elle n'était pas commune. Je la sortis de la malle et découvrais qu'il ne s'agissait pas d'une simple ceinture mais d'un ceinturon. Il y avait plusieurs portant tout autour. Dans l'un d'eux, une fiole avec un liquide rouge à l'intérieur. Dans un autre, une boussole et dans la dernière un petit glaive. Je déposa tout ça au-dessus de la chemise en laine et continua. Ensuite je tomba sur un fourreau. Je tira l'épée qui s'y trouvait pour l'observer de plus près. Le manche était ornementé de pierre rouge, sûrement des rubis. En début de lame, je découvrais une inscription.

" Restes comme tu es, sois toi-même.
Crois en toi et le monde t'appartiendra.
Nous t'aimons,
Papa et Maman. "

A nouveau, des larmes coulèrent sur mes joues mais cette fois-ci je n'arrivais plus à les arrêter. J'essayais d'essuyer mes joues et d'arrêter les larmes mais mon cœur n'arrêtait pas de se serrer. J'aurais tellement voulu qu'ils soient avec moi pour cette épreuves. Pour me soutenir et me consoler. J'aurais simplement voulu qu'ils survivent, mais l'Ennemie me les ont pris tout les deux. C'était à se moment là que mon cœur arrêta de se serrer par tristesse et solitude. Il se remplit de haine, de colère et de rancœur. C'était décidé, au moment où ma meute sera constituée, je courrais après l'Ennemie jusqu'à ce qu'ils soient tous mort. Je me releva du sol et remonta me chercher un sac à dos demandé à Louane. Je retourna dans la salle au sous-sol et fourra dans le sac la chemise en laine, une gourde qu'y se trouvait elle aussi dans la malle ainsi qu'une brosse à cheveux, des vêtements du dressing et des sous-vêtements. J'enfilais le ceinturon dans les brides de mon jeans enfilé et l'attacha. En ce qui concerne l'épée, j'avais décidé de la placé dans une des brides du ceinturon mais je me voyais mal me balader avec une épée accrochée à ma ceinture en centre ville alors je poussa le plus que je pu dans mon sac et l'y enferma. Une fois que tout était près pour moi, je remonta et dis au revoir à tout le monde. Cette fois, aucune larme ne coula, la haine était bien trop forte. Je ferma la porte derrière moi et faillit mourir de peur en découvrant qui se trouvait juste devant moi.

The Red Wolf - En PauseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant