Water Lily : la floraison.

Un, deux, trois nous irons tous au bois. Quatre, cinq, six avec des explosifs.

Bonsoiiiir,

Pour ma défense je comptais poster bien plus tôt TOT Mais Wattpad avait décidé qu'il préférait me faire coucher tard ;_; xD Je n'ai pas pu poster avant et j'ai enfiiin accès à mon compte (le dieu des céréales en avait après moi ;_; xD) TwT Enfin... si j'arrive à poster ce qui ne semble pas facile T___T

DIEU DES CÉRÉALES SOIT GENTIL AVEC MOI. 

Oh et de plus je tenais à vous prévenir que, participant au Wattys 2016 (plus par amusement que autre chose), j'ai décidée de reprendre plus "sérieusement" mon tome 1 ! :3 Car il faut se l'avouer, les premiers chapitres font un peu mal au coeur xD Enfin au mien en tout cas ;_; xD Ainsi, mes postes se feront... plus "irrégulier" on va dire. Je m'explique : il y aura toujours deux chapitres par semaine mais ils seront plutôt publié en fin de semaine (par exemple un le jeudi/vendredi et un le dimanche) comme ça je peux consacrer mon début de semaine à la réécriture (de la forme majoritairement) *o* Donc ne vous inquiétez pas si vous avez deux chapitres en un week-end et rien dans la semaine ce sera normal ! ;_; xD (Et oui il ya beaucoup de parenthèse dans ce message ;_; xD) 

- Trois jours ce sont déjà écoulés, souffla Kenan alors que nous nous retrouvions seul depuis une éternité, son regard perdu dans le vague. Qu'attend réellement Geoffrey ?

- Mettre nos nerfs à rude épreuve, répondis-je platement, mon propre regard perdu devant moi. Il espère probablement nos fragilisés.

- Il échouera, affirma-t-il.

- C'est évident, approuvai-je dans un sourire un peu crispée malgré toute ma conviction. Comment va Bianca ? Elle refuse toujours de sortir de sa chambre ?

- C'est à peine si elle accepte de manger, soupira Kenan ulcéré, ses doigts se crispant sur le bord du muret contre lequel nous étions appuyés. Maël parvient parfois à lui changer les idées, mais la plus part du temps elle reste allongée dans son lit sans rien faire.

- Je n'imagine même pas ce qu'elle doit ressentir, murmurai-je doucement.

- Elle se sent parfois stupide de ne rien avoir vu, d'autre fois elle affirme que ce n'est pas possible qu'il l'est trahit de sa propre volonté. Au fond, elle essaye juste de comprendre quelque chose qui est sans fondement puisqu'elle est toujours persuadée de l'amour que Gareth lui porte.

Et elle avait probablement raison. Il l'aimait. Même s'il refusait de l'admettre, refusait même de l'envisager. Il préférait s'obstiner à ce dire que ses sentiments n'étaient pas réel, pas digne de lui. Cependant il était incapable de les refouler totalement, ils restaient ancré en lui comme une enclume qui l'entraînait vers le fond d'un abysse de coton et de guimauve. Cela le terrorisait profondément. Plus encore que l'idée de se faire torturer. Au fond, je lui avais probablement affligée une souffrance bien plus cruelle que ce qu'il m'avait fait subir. Il allait devoir changer, du tout au tout. Car je savais déjà qu'il prendrait la décision qu'il avait toujours écarté. Il était trop tard pour lui, ce genre de sentiment ne s'effaçait pas.

Mais tout ça, je ne préférai pas le dire à haute voix. Kenan serait furieux. Nous avions déjà eu cette conversation et le résultat avait été systématiquement le même : il était partit en claquant la porte de ma chambre. J'avais finit par renoncer. De toute manière, peu importait sa colère, la seule personne qui importait réellement était Bianca. Qu'il soit d'accord ou non, qu'il veuille l'admettre ou non, elle seule pourrait décider de ce qui adviendrait dans le futur. Dans son futur. Je soupirai distraitement, attirant aussi le regard en coin du démon.

- Comment tu te sens, toi ? Me demanda-t-il en me faisant aussitôt me fermer.

- Je n'en sais rien, admis-je sobrement, le regard fixe. J'ai peur des pertes que nous pourrions subir... et je suis aussi impatiente d'en terminer avec tout ça. D'en terminer avec Geoffrey. Pendant longtemps j'ai espérée que quelqu'un s'en occupe à ma place. Peu importe qui. Des inconnus en armure rose, débarquant même sur une licorne si cela leur chantait, tant qu'ils me débarrassaient de ce poids...