Bonus III : Qui suis-je ? Entre mort et renaissance.

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Bonsoiiiir, 

Me revoilà pour vous jouer de mauvais tour *o* xD Pour m'excuser de mon manque de temps et de mon manque de réponse en ce moment, voici un petit bonus qui est, en réalité, loin d'être petit '-' xD Il est énorme et j'ai conscience qu'il va paraître bien trop long. Mais je ne me voyais pas raccourcir le moindre passage donc j'espère qu'il ne vous paraîtra pas indigeste T_T xD 

Autre petit plus, j'ai un compte instagram depuis quelques temps maintenant... et j'arrive encore à y être relativement active (relativement '-' xD) donc si cela vous intéresse d'en savoir un peu plus sur moi et de mes nouvelles, plus régulièrement, je vous laisse mon pseudo : Rosalineoscar (vous êtes surpris pas vrai ? 'w' xDD) /o/ Le lien est dans ma présentation autrement :3 

J'espère que vous avez tous eu une bonne rentrée scolaire ou au boulot et que le dieu des céréales a été avec vous pour ce début d'année ! *w* xD 

PS : devinerez-vous le personnage à qui est adressé ce bonus ? *_* xD 

BONNE LECTURE MES PETITS LOTUS. 



- Que fais-tu ?

- Cela te concerne ? Rétorquai-je, restant obstinément fixé devant le point d'eau qui s'étendait devant moi.

- Tu sembles de meilleure humeur que depuis... les six dernier mois, assura-t-il en venant s'asseoir à côté de moi, se moquant de mon air indifférent. Quelque chose de bien c'est produit ?

- ... Pas encore. Mais j'espère que ce sera le cas bientôt.

Il haussa un sourcil, tentant de me fixer pour obtenir une quelconque information. Que je ne lui délivrai pas, évidemment. Comme si j'allais perdre mon temps à lui expliquer, il ne tarderait pas à comprendre s'il restait dans les environs. Tout ne tarderait pas à débuter. Débordant d'une légère impatience, je ne parvenais pas à lâcher l'eau bleutée des yeux. Cependant, l'émotion ne parvenait pas à venir défigurer mes traits, bien heureusement.

- Tu n'es pas la tête plongée dans ton bouquin ?

- Mon bouquin ? Répétai-je, vaguement intéressé par sa question.

- Le calepin à la couverture étrange que tu trimballais partout, expliqua-t-il.

- Ce n'était pas un bouquin, donc, soulignai-je.

- C'est pareil, grogna-t-il mécontent. Tu comptes répondre ?

- Non.

Nathan leva les yeux au ciel, tout en soupirant. Je lui jetai un regard en coin, fixant son visage masculin. C'était devenu un grand garçon désormais. Le stupide mioche m'aillant accueilli ici avait laissé place à un crétin d'adulte. Lors de sa mort, je n'avais été que peu touché par sa disparition. Ce n'était qu'un enfant, certes, mais je n'en étais pas proche et la compassion n'était pas mon point fort. J'avais déjà tué des enfants plus jeune que lui. Néanmoins, sa disparition avait énormément affecté Keyli, ainsi que certains de ses amis. J'avais donc éprouvé une vague culpabilité en constatant que je n'avais pas pu éviter cet événement. Ce n'était pas moi qui aurait dû constater qu'il avait bien grandis durant ces dernières années, mais Keyli. Elle en aurait été heureuse. Contrairement à moi.

Cependant, malgré mon manque d'enthousiasme face au jeune homme, je concédai à reconnaître qu'il était relativement agréable à vivre. Dynamique, travailleur, souriant, positif, gaie. Ou gay, au choix. Même s'il l'assumait encore difficilement. Malgré mon mutisme et mes rejets régulier, il était toujours venu à ma rencontre, me faisant participer à la vie dans l'Autre-Monde. Au départ, j'avais été assez heureux de me retrouver ici, persuadé que j'allais retrouver ma Eleonora. Et cela avait été le cas. Du moins partiellement. Mixte entre la mère de Keyli et Eleonora, je me retrouvai face à une femme capable de partager mes souvenirs, mais partageant un sentiment que j'avais eu du mal à nommer. J'aimais Keylinda. Après tout, elle aurait pu être ma fille. Tout comme Geoffrey. Et ce constat me glaçait le sang, me forçant à revoir cette pensée. Plutôt comme une fille ? Ce n'était qu'une enfant pour moi. Une enfant capricieuse, pleurnicheuse et terriblement agaçante. Mais qui était parvenue à me sortir de mes ténèbres. Comme sa mère avant elle. C'était peut-être ça la vérité. Elle me rappelait un amour perdue et renaissant à la fois. Je n'étais pas certain de parvenir à mettre un mot sur mes sentiments. Mais, quoi qu'il en fut, je savais que je regrettai ma mort à cause de cette enfant envahissante.

Water Lily : la floraison.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant