Water Lily : la floraison.

Pikachu ! A l'attaque ! Pardon. Je confonds.

Bonjouuur, 

Je vous ai manquée hein ? Ok je sors. xD Alors voilà, cela fait un peu plus d'un mois que je n'avais pas écrit/postée ! J'en suis vraiment désolée ! ;_; Tout un tas de chose c'est passé durant ce mois pour moi. Je vais bien (et d'ailleurs je vous remercie mille fois pour tous vos messages hyper gentil lorsque vous avez vu ma "mini" disparition on va dire TwT) mais j'ai eu quelques petits soucis personnelle qui ont fait que j'ai eu envie de prendre du temps pour moi. Puis après, le dieu des céréales m'a maudit '-' xD Il m'a privé d'internet pendant deux semaines ;_; xD Et puis ensuite mes amis m'ont traînés en vacance, donc je n'ai plus eu l'occasion de me connecter d'écrire, ou même vous prévenir de mon absence ;_; Bref. On s'en fiche. Tout ça pour vous rassurez et vous dire que je suis en forme ! Keylinda et ses amies vous reviendrons en force très bientôt ! 

Mais pour l'instant je suis encore en vacance donc je ne vous garantie pas mon rythme habituel de deux chapitres par semaine ! Mais il reprendra, normalement, dans la semaine du 20 août. Donc pour l'instant, je ne peux pas répondre à vos commentaires/messages, ou que de façon succincte (j'ai accès à internet de façon très très limité), mais je le ferai dès que je serais de retour à ma maison ! Néanmoins je lis tout vos messages et je vous remercie réellement pour votre gentillesse et votre inquiétude ^//^ Et aussi pour tous les encouragements que vous m'envoyez encore ! Ne vous en faite pas, Water Lily ne prendra fin que lorsque ce tome sera terminé, pas avant ! :3 

J'avais le souffle court. Je peinai à le retrouver. De la sueur coulait le long de mes tempes. Mes mains tremblaient. Les explosions résonnaient encore alors que Dacer était bien trop vaste pour que je puisse solidifier chaque mur. Je devais procéder par étape, déterminant les zones ou les bombes allaient exploser afin de protéger chaque partie du château tour à tour. C'était épuisant. Harassant. Mais je ne pouvais rien laisser aux hasards. Beaucoup n'avaient pas pu se réfugier et se trouvait trop proche des murs extérieurs. Je devais les maintenir. Coûte que coûte. J'étais devenue la colonne vertébrale d'un édifice bien trop lourd et bien trop grand pour moi. Mais je tenais le choc. Le château ne tremblait plus.

La dernière explosion retentit. Un dernier effort. Je fermai les yeux, mes mains tremblant sur le carrelage froid. Allez Keyli, tiens le choc. Mes dents s'enfonçaient dans ma lèvre inférieur, le goût amer du sang se glissant sur ma langue. Allez. Encore quelques secondes. Je solidifiai le mur vacillant. Accroche-toi. Je me voûtais en avant alors que l'explosion était la plus puissante. Je grimaçai. Juste quelques secondes supplémentaire et je pourrais dire que j'ai réussi. Des goûtes de sueur s'écrase sur mes paumes alors que je dois être livide. Allez. Allez. Allez. La déflagration s'apaisa. Mon corps se mit à trembler. J'avais réussis.

La pression se relâcha. Mes jambes flageolèrent et je me retrouvai assise par terre avant d'avoir, ne serais-ce que l'idée de me redresser. J'avais le souffle court. Je haletais en peine à recouvrir une respiration normal. Ma poitrine était serrée. Ma gorge sèche. Mon corps lourd. Mes doigts engourdis. Un bruit strident résonnait dans mes oreilles. Et je crois sincèrement que le dieu des céréales avait une furieuse envie de me faire vomir tant mon estomac semblait retourné. Je me penchai en avant, passant ma main dans mes cheveux pour tirer ma mèche en arrière. Ma tête tournait. J'avais bien trop usée de mes dons. Et ce n'était pas finit.

- Occupe-toi d'elle !

La voix de Kenan résonnait au loin et pourtant les mains de Maël se posaient déjà dans mon dos en me faisant sursauter. Je relevai le visage et croisai deux iris d'un bleu trop pâle pour être naturelle. Son visage était déformé par l'inquiétude et son estomac devait être aussi noué que le mien. Je crois qu'ils m'avaient appelés tout les deux. Ils avaient tentés de me stopper mais j'avais été trop concentrée pour entendre leurs voix qui tremblaient d'inquiétude.