Water Lily : la floraison.

Tout ira bien. Enfin. Normalement.

BONJOUR. 

Juste un petit mot pour vous dire que je confirme ma présence au Meeting Wattpad qui aura lieu à Paris ce dimanche ! *o* Et donc, ce week-end risque d'être chargée alors soit je posterai le prochain chapitre samedi, soit dimanche tard dans la nuit (comment ça je poste toujours tard dans la nuit ? ;___; xD) :3 J'espère que ce chapitre vous plaira, pour une fois j'ai fait une fin gentille *o* xDD 

Elle n'avait pas encore atteint Geoffrey, mais bientôt elle se retrouverait au milieu d'un groupe de son armée. Un groupe qui n'allait peut-être même pas lui laisser l'occasion d'arriver à celui a qui elle voulait parler. Mon cœur battait à tout rompre alors que mes jambes accéléraient encore la cadence. Elle ne devait pas les atteindre. Ils étaient trop nombreux. Je ne pourrais pas tous les vaincre, pas en la protégeant en même temps. Ma raison voulait me pousser à dire stop, à m'arrêter là dans ma course folle. Mais je ne pouvais pas. Je ne pourrais jamais agir ainsi et abandonner maintenant. Pas ma mère. Je ne laisserai pas mourir. Elle ne pouvait pas mourir. Alors je n'arrêtai pas, je courrais juste plus vite encore porter par un désespoir qui me rongeait de l'intérieur.

Je ne comprenais pas. Qu'avait-elle en tête ? Qu'espérait-elle réellement ? Est-ce que j'avais sous-estimée le fait qu'elle est recouvert une partie des souvenirs de son ancienne vie ? Bien évidemment j'avais envisagée l'hypothèse que Geoffrey soit seul instigateur de ses souvenirs soudainement réapparut, mais ce n'était pas le cas. Les souvenirs étaient les siens. Ceux d'Éléonore. Pas ceux de Geoffrey. Mon cœur se serrait alors qu'au fond je savais pertinemment pourquoi j'avais minimisée l'importance de ce qu'elle m'avait avouée. J'avais peur. Peur de tout ce que cela pourrait impliquer.

- Keyli attend !

Mon visage se tourna à peine alors que la voix de mon père me faisait, tout de même, ralentir légèrement. Je fronçai les sourcils en remarquant, derrière lui, deux êtres ailés qui luttaient pour maintenir un rythme trop soutenue pour leurs ailes. Une brève seconde je croisais les yeux incendiaires de Kenan et me détournait. Je savais qu'ils n'essayeraient pas de m'arrêter, conscient que c'était impossible. Néanmoins je ne pouvais pas les attendre. Je ne pouvais pas ralentir. Nous n'avions pas le temps. Chaque secondes comptaient.

La voix de Kenan me héla avec plus de force que celle de mon père, plus de colère aussi. Mais je n'en avais rien à faire. C'était ma mère. Pour Bianca il aurait agit aussi impulsivement, j'en étais parfaitement consciente et cela me suffisait pour me justifier. De toute manière ils étaient suffisamment proche pour arriver à temps pour me sauver moi, si nécessaire. D'un bref regard en arrière, je pu remarquer d'autres visages familier. Je n'étais pas la seule à agir sous le coup de l'inquiétude. Devon. Andréa. Tamara. Epona. Saphira. Cyriel. Mikaël. Ils arrivaient tous à ma suite, sans même songer à ce que tout cela pourrait entraîner. Cela pourrait être un désastre. On s'exposait à une menace trop grande dans une imprudence folle. Mais je ne pouvais pas leur dire d'arrêter. Je ne pouvais pas leur dire de rentrer. J'avais besoin d'eux.

Je bifurquais brutalement, mon esprit traçant déjà le chemin le plus court. Nous avions trois minute de retard. Juste trois petites minutes qui allaient pourtant peut-être faire la différence. Si j'étais capable de savoir où elle se trouvait avec autant de précision, je n'étais certainement pas la seule. Et un sentiment obstruait de plus en plus ma poitrine. Un poids venant s'exercer petit à petit sur mon esprit. Geoffrey se rapprochait. Il venait en personne. Et je ne savais pas si c'était une bonne ou une mauvaise chose. Cela nous ferait gagner du temps, cela voulait dire que le groupe vers lequel se dirigeait ma mère, ne la tuerait pas. Mais cela signifiait aussi que le danger serait encore plus conséquent. Nous devrions lui faire face.