What the...

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Thomas se réveilla avec de nombreuses courbatures et un mal de tête carabiné. Il se leva, se traîna jusqu'à la cuisine de Gally et se servit une aspirine qu'il but d'une traite. Puis il retourna se coucher. Mais il ne parvenait pas à trouver le sommeil malgré ses paupières lourdes. Quelque chose l'empêchait de s'endormir. Il essaya de se souvenir de ce qu'il avait fait, la soirée précédente, mais tout ce dont il se rappela, c'était Gally qui refusait de boire. Il avait bu, trop bu et sa langue s'était déliée. Il en était persuadé. A chaque fois que de l'alcool entrait dans son organisme, il se mettait à dire ce qui lui passait par la tête. Et là, la seule chose qui le hantait, c'était Newt. Encore et toujours lui.

Il se retourna dans son lit. Qu'avait-il bien pu dire? Rien de grave, sûrement. Non, il n'avait rien dit qui aurait pu mettre davantage en colère son ex et son meilleur pote. Il avait quand même gardé un peu de dignité, enfin, il l'espérait. Il ne se souvenait de rien. Il se mit sur le dos et contempla le plafond parsemé de tâches de lumières à cause du store filtrant la lumière du jour. Gally s'en fichait complètement de savoir avec qui sortaient ses amis. S'il lui avait dit des choses, il aurait écouté puis oublié, comme toujours. Un peu rassuré, il ferma les yeux et tomba dans les bras de Morphée.

-Hé, bouffon! Tu comptes te réveiller, un jour?

Thomas grogna et balança son oreiller en direction de la porte.

-Lève-toi. Cracha Gally. On a des invités.

-Et alors? Ce n'est pas mon problème.

-Si ça l'est. Siffla Gally. Ils sont là pour toi.

Le blond au nez en patate disparut et Thomas se leva en grognant. Il sortit de sa tanière, les cheveux en bataille, les yeux plissés à cause de la luminosité trop forte. Il se dirigea vers la cuisine, se servit un bol de céréales, puis rejoint les invités dans le salon.

-Thomas. Salua Minho, sans la moindre émotion.

Thomas le fixa et mangea ses céréales en silence. Newt était là, lui aussi. Mais il concentrait son regard sur l'asiatique qui ne sentait même pas mal à l'aise. Gally s'éclaircit la gorge.

-Bon, on est là aujourd'hui pour parler. Parler ne veut pas dire hurler, s'énerver et partir en claquant la porte. Ça ne veut surtout pas dire fêter ça en se bourrant la gueule et raconter n'importe quoi.

Sur ces derniers mots, il se tourna vers Thomas qui continua à manger ses céréales.

-Newt, tu veux commencer?

L'interpellé hocha doucement la tête.

-C'est compliqué. Commença-t-il. Tout est compliqué parce que tu fais en sorte de toujours tout pourrir.

-On a déjà eu cette conversation, Newt. Dit Thomas en enfournant une cuillère de muesli dans sa bouche.

-Oui et comme chaque fois, tu te défile. Donne-moi une raison valable, quelque chose qui me permettrait de comprendre!

-Je te l'ai déjà dit. Tu sais ce que je pense. Et Minho aussi mais il préfère prendre ta défense.

-Je fais juste ce que je semble bien, répliqua Minho.

-Et ben pour commencer, ça serait super si tu te mêlais de tes affaires!

Gally observait la joute, prêt à intervenir. Les esprits s'échauffaient et Thomas n'avait pas encore eu le temps de faire part de ses pensées.

-Tommy, supplia Newt, arrête. Tu te fais du mal. Tu me fais...

-Mais merde, Newt! Tu veux pas comprendre, hein? Tu veux pas reconnaître qu'il n'y a pas que toi dans la vie? Que j'ai envie de voir autre chose, pour une fois? Tu crois que tout tourne autour de toi?

Newtmas foreverOù les histoires vivent. Découvrez maintenant