Newtmas forever

Adieu Newt

-Tommy...

-Arrête, Newt.

-Mais...

Il fit volte-face, le visage rouge de colère, ses yeux lançant des éclairs et pourtant emplis de larmes.

-Tu ne peux pas revenir comme ça, Newt! Tu ne peux pas partir et ne pas donner de nouvelles pendant trois mois. Tu ne peux pas débarquer à nouveau, comme une fleur et t'excuser! Les excuses...

Il ravala ses larmes, le nez vers le ciel couvert de ce mercredi après-midi. C'était un mercredi aussi qu'il avait quitté son appartement. Et il avait détesté ce jour de la semaine jusqu'à aujourd'hui. Il souffrait de ne pas voir Newt. Mais à présent, il ne savait plus s'il avait mal parce qu'il était revenu ou parce qu'il avait fini par se remettre de ses émotions.

-Trois mois, c'est très long. Finit-il par dire d'un ton froid en fixant le blond dans les yeux. Tu n'as aucune idée de ce que j'ai fait pendant ces trois mois. Je t'ai cherché partout. J'ai laissé mes études de côté et j'ai fait n'importe quoi. J'étais amoureux, Newt. Genre vraiment. Comme je ne l'ai jamais été. J'étais amoureux de toi. Et je t'aimais. Je sais comme tu as attendu ce moment. Celui où je te dirais enfin "je t'aime". Et je te le dis maintenant, Newt. Je t'aimais. Vraiment, je vivais sur un nuage avec toi.
Tu veux savoir ce qui a changé? Tout. Tout a changé à partir du moment où tu as fait tes valises. Tu as pris un nouveau départ loin de moi, sans prévenir. C'est ton choix. Tu fais ce que tu veux. Mais tu ne peux pas te pointer dans mon appartement, un mercredi après-midi, avec ton sourire et tes excuses. Je n'en veux pas. Je ne te veux plus.

-Mais Thomas...

-Dégage de chez moi, Newt.

Ça lui faisait mal partout. Il n'avait qu'un envie pourtant. Se jeter dans ses bras, lui dire combien il lui avait manqué et le couvrir de baisers. Mais ce serait lui montrer combien il était faible et qu'enfin de compte, il avait besoin de sa petite tête blonde pour vivre.

Newt ramassa sa veste sur le canapé et récupéra sa valise sur le pas de la porte. Thomas le regardait, les yeux humides.

-Tu es sûr que...

-Au revoir, Newt.

Un soupir. Une porte qui se ferme sur ses souvenirs, des moments et une partie toute entière d'une vie à deux. Voilà. Il était tout seul. Comme au départ.

C'était dur pour lui de constater les dégâts qu'il avait fait. Pourquoi avait-il fait ça? Il avait perdu à la fois son ami, son amour, sa vie. C'était fini. Terminé. Ils se croiseraient, s'ignoreraient et la sublime amitié qu'ils avaient eu tous les deux n'existait plus. Adieu, Newt.

Bonjouuuuuuuur!!! C'est le retour du Newtmas!! Alors j'ai écrit celui-ci il y a de cela, pffff... Trop longtemps. Donc voilà, je le publie maintenant même si je dois avouer que je ne savais pas trop comment le terminer ou le continuer. Et il est vraiment court en plus.

Chaluuut! (Appelez moi May comme Mayonnaise)