"t'ouvres ton petit coeur"

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       Tu sais, des fois, je repense à notre rencontre. Enfin, notre «fausse» rencontre et notre « vraie» rencontre. Tu ne comprends pas ? Mais si ! Souviens-toi. Une fausse, car elle était sans discussion et juste avec des regards. Et la vraie, car on a eu notre première discussion, bannale, certes, mais une discussion timide. C'est fou, à ce moment-là, j'étais loin de me douter que tu prendrais autant de place dans ma vie et, surtout, dans mon cœur. Au départ, je me souviens que lorsque je te parlais, j'avais peur. Oui, peur. Non pas de toi bien sûr ! Mais plutôt des autres, leurs regards et ce qu'ils disaient. Enfin, comme tout le temps auparavant. Puis, il y a eu ce « rendez-vous ». On n'était même pas en couple, mais on agissait déjà tout comme. Il faut dire que tu as commencé à devenir ma drogue, je ne le disais pas, mais je devenais folle de toi. Je pensais tout le temps à toi et j'imaginais tout ce que tu étais en train de faire, penser ou dire. Quand je voyais ou entendais quelque chose, j'imaginais ta réaction. Je ressortais des phrases à toi sans m'en rendre compte. Enfin, il y a eu cette petite séparation durant les vacances. Tu partais passer noël en famille tandis que je restais sur les lieux que l'on connaissait tant. C'est à ce moment-là que je me suis rendue compte à quel point tu comptais énormément pour moi. J'étais tombée amoureuse de toi, mais je n'osais pas le dire. Oui, je sais, c'est stupide. J'ai demandé conseille à une amie et elle m'a dit de foncer, c'est ce que j'ai fais plus tard. Et voila où nous en sommes. Je ne crois pas tellement au Happy Ending. Je ne crois en pas grand-chose à vrai dire. Mais je crois en toi. Je crois en toi et grâce à toi, je crois en moi. Alors, pourquoi ne pas croire en nous ? Je ne sais pas si tu liras tout ça, qui est plutôt gnangnan, mais je t'aime vieux borgne.

Une Version Améliorée De La Déprime Where stories live. Discover now