Destiny High, L'École pour Anges et Démons - Tome 1 (Terminé)

35 - Retrouvailles Familiales (Première Partie)

- Qu'est-ce qui t'as pris de partir comme ça ?!

Donna est debout, les poings sur les hanches. Elle est énervée et ça se voit.

- Désolée. dis-je. Il... Il fallait... Absolument que je... Que je le vois.

Elle soupire. Elle s'approche, puis remarque mon visage.

- Muza ? Est-ce que tu pleures ?

- Hein ? ai-je fait en essuyant les larmes qui sont encore sur mes joues.

J'avais cru les avoir toutes essuyées....

- Mais pourquoi tu pleures ? Quelqu'un t'a fait du mal ? Dis-moi qui c'est pour que j'aille bien lui botter les fesses !

Je rigole.

- Non, Donna ce n'est personne. C'est à cause du vent. ai-je menti en reniflant.

Ce qui est à moitié vrai...

Donna acquiesce.
Je ne sais pas si elle a cru à mon piètre mensonge, mais en tout cas, elle ne pose pas de questions et je l'en remercie pour ça.

- En tout cas, reprend-elle, tu avais l'air bien secouée quand je t'ai parlée de la visite de ce garçon.

Je hoche la tête.

- En effet. ai-je répondu.

Nous nous étions évités tous les deux d'une certaine manière et il est le premier à faire un pas vers moi. En plus, il a utilisé de nouveau le surnom que j'affectionne tant et sa phrase... La phrase qu'il a dite me trotte dans la tête.

« Si d'aventure tu te remets à faire une nouvelle crise, je veux juste que tu saches que je serais la première personne à qui tu tiendras la main ».

Qu'a-t-il essayé de dire par là ?

Cela veut donc dire qu'il ne m'a pas oublié, non ?......

Maintenant, je suis capable de l'affronter : j'ai les armes pour !
Un sourire naît sur mes lèvres.

- Hé. Dis donc toi.

Je lève la tête vers Donna.

- Depuis que tu es revenue dans l'infirmerie, t'as un immense sourire scotchée sur les lèvres. A-t-elle relevé.

Je rigole et hoche la tête.

- C'est vrai, en effet.

Donna plisse les yeux.

- Pourrais-je en savoir la cause ?

- Disons.... Que c'est une visite et une entrevue imprévue qui m'a mise dans cet état.

Donna hausse les sourcils.

- Eh bah ! Cette personne t'a vraiment rendue guillerette.

J'acquiesce.

- A qui le dis-tu !

Donna sourit et la conversation divague vers d'autres sujets un peu plus légers.
Quelques minutes - voire une heure plus tard -, Donna me congédie de l'infirmerie en me sommant gentiment de ne plus revenir pour lui faire des frayeurs pareilles. Je rigole et m'en vais. Quelques minutes plus tard, alors que je rentre dans ma chambre, une personne saute sur moi et me serre contre elle : Arina.

- Oh la la la ! Muza ! Les autres m'ont raconté ce qui t'étais arrivée : j'ai eu peur !

Je souris et la rassure.

- Ça va Arina. C'était juste une passade.

Elle acquiesce mais continue à faire la moue.

- Comme par hasard, les trucs les plus intéressants arrivent quand je ne suis pas là.