"Andromaque je pense à vous"
Et bien moi Andromaque, je vous emmerde,
Car vous êtes la veuve qui n'a pu ses larmes séchées,
Car vous vivez dans une illusion en Epire,
Que vous avez créée à l'aide de vos souvenirs, plutôt que
Douleur et peine affronter.
Le Simoïs, de vos pleurs, peut bien se nourrir,
Et anciens et classiques peuvent bien vous célébrer,
Vous ne pourrez jamais que pitié et horreur m'inspirer.
Penchée sur le tombeau, perfidement et continuellement,
Vous me rappelez que certaines pertes, non délébiles, l'âme affecte,
Et que pour certains, le temps est compté.
Ainsi, en voyant Hector, enfilant son armure
Pour rencontrer la mort
Je me maudit d'avoir gâché ainsi ces souvenirs
Qui jamais, pour mon cœur consoler n'existeront.
Et je vous abhorre d'autant plus,
Qu'à travers poèmes et pièces,
Vous m'aviez averti.