Love Game TOME 2 (TERMINÉ)

CHAPITRE 25 Elle

- Abby, bébé, pourquoi ça t'arrive à toi...

Sa voix mal assuré est la première chose que j'entends depuis je ne sais combien de temps. Un réconfort immense gonfle dans ma poitrine. Je veux lui réponde que tout va bien, que tout est fini maintenant, tout ira bien. Mais aucun mot de sort de ma bouche. Je n'arrive pas à faire un mouvement. C'est comme si un poids invisible pesant plusieurs tonnes c'était posé sur mon corps. J'essaie de toutes mes forces, mais rien y fait, je n'arrive pas à lui faire comprendre que je suis là, avec lui.

- Je ne veux pas te perdre, j'ai besoin de toi... Je t'aime.

Je sens sa main serrer encore plus la mienne. Et cette fois comme par miracle je réussi à ouvrir faiblement les yeux et à émettre un son.

- Hey...

Il relève la tête vers moi, le soulagement remplit un peu plus son regard à chaque seconde qui passent.

- Oh mon dieu Abby... Tu es vraiment incorrigible... Je t'avais dit de ne rien faire pour me protéger face à eux...

Il a une voix douce, sans aucun reproche.

- Tu sais que j'en fait qu'à ma tête...

- Ce n'est pas drôle, Abby. Quand j'ai entendu le coup de feu... J'ai... j'ai vraiment cru que tu allais y passer, que j'allais te perdre pour de bon cette fois.

Mon coeur se serre en voyant toute la détresse qu'il a dû ressentir...

- Je suis désolée Mika...

Et cette fois c'est moi qui prend sa main entre mes doigts.

- Le plus important, c'est que tu sois en vie, je te passerai un autre savon quand tu seras de nouveau sur pieds.

- D'accord, c'est un bon compromis, dis-je en essayant de rire.

Mais mes côtes me font atrocement souffrir, mes yeux se pose sur la naissance de ma poitrine et je vois les marques de brûlures indélébiles sur ma peau. Le regard de Mika suit le mien et se voile, la tristesse, la colère s'emparent de lui. Je remonte alors l'espèce de chemise qu'on nous met à l'hôpital plus haut sur mon cou.

- Alors de quoi on parle ...? dis-je en essayant de sourire.

- Tes parents ont prit l'avion pour venir te voir... Ton père n'a toujours pas l'air de m'accepter, encore moins qu'avant...

Quoi ? Et il me lâche ça comme ça ?!

- Mes... Mes parents ?! Tu déconnes ?

- Absolument pas. Je les ai appelé hier soir... si j'étais à leur place, j'aurais aimé savoir que ma fille avait approché la mort de trop près. Ton pronostic vital était en jeu, Abby... tu es restée trois jour dans le coma.

Trois jours ? J'ai l'impression que tout cela c'est passé il y a seulement quelques heures...

- Tu as eu qui au téléphone ?

- Ton cher et tendre père... il ne m'aime vraiment pas, même à des kilomètres j'ai pu le sentir...

- Il a une bonne raison de ne pas te porter dans son coeur... tu aurais du appeler ma mère en premier...

- Comment ça une bonne raison ?

Je prends une grande inspiration, ce qui me fait encore une fois atrocement mal, mais il faut que je prenne mon courage à deux main. Il va bien finir par l'apprendre un jour ou l'autre.