Le départ de Franz

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Cela fait presque deux semaines que la guerre avait débutée quand ce jeune allemand nommé Franz se préparait à aller combattre avec sa patrie, il venait tout juste de finir ses études de médecine et espérait être médecin après que la guerre soit finie, il sera utile pour les autres soldats lorsqu'ils seront blessés. Il partait dans l'après-midi, ses amis, son amante et ses parents étaient là, ils avaient mangé tous ensemble, il était fils unique et faisait la fierté de ses parents. Au moment où il fallait vraiment partir sa mère lui avait préparé un petit plat qu'il mangerait sur la route. Anelie s'était approché de lui et avait passé sa main dans ses cheveux épais, d'une noirceur, il était assez grand, et avait des yeux noisettes qui le faisait paraître plus jeune. Il embrassa tout le monde, et pris Anelie dans ses bras avant de lui adresser un dernier baiser, puis il partit enfin vers l'inconnu. Il était déçu par l'absence de son professeur qui n'avait pu être là car il était trop malade, mais il lui avait adressé une lettre que Franz avait pris soin de garder dans une poche. La route allait être longue et pénible, le froid le faisait frissonner de tout son long, malgré la présence du soleil qui ne faisait qu'éclairer le petit chemin boueux sur lequel il marchait. Il faisait presque noir quand il vit enfin le rassemblement où il était arrivé dans les premiers, il se dirigea vers un banc où il s'assit en attendant les autres. Tout à coup un homme arriva en criant son nom : « Franz ! C'est toi ? C'est bien toi ? », Franz reconnu un camarade de classe à qui il parlait de temps en temps Thomas Lieber, il se leva et lui serra la main, tous deux commencèrent à parler tout en se dirigeant vers la file. Après qu'ils eurent récupérer les dernières choses importantes à leur survie ils partirent en rang de deux hommes par lignes, les soldats surveillaient leur arrière, il faisait déjà noir tous ne voyaient que la lueur blanchâtre qui sortait de leur bouche lorsqu'ils respiraient, ils étaient plongés dans l'obscurité la plus complète pour ne pas attirer l'attention. Les supérieurs allumèrent des bougies à quelques pas du front, c'était un code pour prévenir leurs camarades de leur arrivée. A peine arrivé en troisième ligne ils ont pu manger et ensuite certains sont restés en seconde ligne notamment Franz, Lieber et cent autres hommes qui étaient avec eux depuis le rassemblement, les autres entrèrent directement au vif du sujet en étant conduit en première ligne, Franz se trouva chanceux de se retrouver en deuxième ligne avec son ami Lieber. Ils purent s'installer dans un abri pouvant abriter trente-cinq hommes, bien sûr Lieber et Franz se mirent à côté, malgré les bombardements à répétition les soldats s'endormirent vite à cause de la fatigue du voyage et du froid également qui fatiguait les yeux. Ce n'est qu'à partir de la deuxième semaine que Franz et Lieber montèrent en première ligne ce qui avait le don de les effrayer, ils prirent leur courage et avancèrent dans le long boyau bien aménagé par des parois de bois. En effet ce qui avait tout de suite étonné Franz c'est l'organisation des tranchées qui était étonnante, rien ne dépassait les parois boueuses étaient recouvertes de murs de bois, et le passage se faisait facilement. Franz était avec Lieber, ils se cachaient derrière les sacs terreux et virent un soldat allemand montrait sa tête et il se prit une balle en pleine tête, plusieurs soldats avaient poussé un cri d'horreur, c'était sûrement les nouveaux qui n'avaient jamais vu ça auparavant, Lieber et Franz avaient ressenti de la pitié pour ce soldat et avaient peur de finir comme lui mais ils essayaient de se sortir cette idée de la tête. Les jours étaient longs et tristes, les soldats attendaient les lettres avec impatience. Franz avait pris le temps d'envoyer une lettre à sa belle.

Histoire de deux soldats ennemisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant