La piscine

9.3K 306 82
                                    


Jeudi 12 octobre, 11h47 AM

Alors que je suis étendue sur le hamac près de la terrasse, Ethan et son meilleur pote, Greg Lohan font des bombes dans notre piscine creusée. Ces deux garçons doivent être les seuls du quartier à se baigner encore à ce temps-ci de l'année. C'est en faite un vieux défi qu'il relèvent depuis 3 ans. En gros, puisque nous voyageons chaque été, Ethan ne peut pas profiter de la piscine avec son ami Greg. Pour y remédier, ils passent donc tout le mois d'octobre à nager dans l'eau gelée et trouvent cela complètement raisonnable. Bref, je ne me prononcerai pas la dessus.

Pour ma part, je dois aussi être l'une des seule élève de la ville à prendre de l'avance dans mes devoirs pendant ce long congé de fête. Je termine la 162ème page du roman que mon prof de littérature nous a assigné.

En parlant de ce dernier, avant hier soir, alors que j'avais tenté de faire l'amour, il m'avait avoué un terrible secret. Ce soir là, j'aurais tellement voulu dormir dans ses bras pour le consoler, mais j'avais promis à papa et à maman de rentrer à la maison.

Cependant, quand, éventuellement, je suis rentrée, ça ne m'a pas empêché de passer la nuit à faire des recherches sur les enfants sexuellement abusés.

Dans un article, j'avais découverts que les victimes développent souvent des obsessions. Premièrement, celle de toujours être en contrôle de la situation : puisqu'ils ont été terrorisés par un personne, ils ressentent ensuite le besoin de devoir tout diriger. En effet, Dylan me donne toujours des ordres et est très autoritaire. Cela explique aussi son choix de carrière ; en étant prof, il gère et détient un pouvoir d'autorité sur ses élèves.

Ensuite, une femme ayant éte victime de viol témoignait identifier certaines choses à son violeur, comme une odeur de parfum. La tante de Dylan ne portait que du rouge et il avait explosé au restaurant en voyant une vielle dame vêtue de cette couleur. C'était donc aussi son cas.

Pour finir, j'avais appris que les personnes abusés ont toujours besoins du consentement de leurs partenaires. À chaque fois que Dylan allait commettre un acte intime avec moi, il me demandait toujours la permission. Lors de notre premier baiser ou, quand il m'a embrassé dans le cou et même lorsqu'il déposait sa main sur ma cuisse.

Tous les signes étaient là depuis le début, mais je ne m'étais douté de rien du tout.

Keep learning - Dylan O'Brien [partie 2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant