Keep learning - Dylan O'Brien [partie 2]

Le moment

Jeudi 12 octobre, 15h17

Alors que tous le monde s'éclatent dans les manèges, un malaise prends place entre mon ancien ami et moi.

Soudain, ce dernier brise le silence.
—Je ne savais pas que tu avais peur des montagnes russes.

Nos yeux se croisent et pour la première fois, je ne détourne pas les miens de son regard. Zak m'esquisse un sourire mignon et je secoue rapidement la tête en me rappelant ce qu'il a fait.

Il soupire.
—Lana, est-ce qu'on peut parler? Il dit avant d'ajuster son sweat beige.

—Je n'ai plus rien à te dire Zak, ma voix dure s'empresse de lui cracher.

Soudain, la main du footballeur s'empare de la mienne et mon corps ne peut s'empêcher de se détendre à son toucher. Il me tourne vers lui pour me forcer à l'écouter.

—Lana, je suis désolé. J'ai été con, je sais. Ce que j'ai dis aux garçons, je ne le pensais pas... Je voulais qu'ils arrêtent de se moquer de moi parce que je n'avais pas réussi à t'avoir dans mon lit... C'est tout...Je suis désolé.

Oh mon dieu. Je sens la peau de mes joues me bruler tandis que des images me viennent à l'esprit. Je ne m'étais jamais imaginé faire l'amour avec Zak...

Puis, je reviens sur terre. Je réalise que Zak me demandait pardon, mais qu'au fond, c'était à moi de m'excuser. Pauvre lui, il ne savait pas que j'étais amoureuse de mon professeur et que je vivais une relation secrète avec ce dernier. Zak ne savait pas que je lui mentais sur toute la ligne.

Fautive, je détourne les yeux de son regard innocent avant de lui déclarer que je lui pardonne. Dès lors, un large sourire apparait sur son visage. Il me prend dans ses bras enveloppant mon corps de son parfum. Puis, quand je finis par me défaire de lui, Zak remarque l'expression sur mon visage.

— Qu'est-ce qu'il y a? me demande-t-il avec de l'inquiétude dans la voix.

Je mords l'intérieur de ma joue en songeant à ce que je m'apprête à lui dire. Aller Lana. Tu dois le faire. Fait le pour lui.

— T'es un mec bien Zak...
— Mais... ? Zak me demande la suite en arquant un sourcil.

Il se doute probablement de ce que je vais lui dire.

— Mais... Je ne veux pas que tu perdes ton temps à m'attendre. Nous deux, ça ne sera jamais plus que de l'amitié.

Au fond, je ne sais pas si c'est réellement ce que je désire. Mais ça, je ne lui dirai pas.