Keep learning - Dylan O'Brien [partie 2]

La conversation téléphonique

Mardi 24 octobre, 21h47

Les deux derniers jours ont été pénibles à l'école. Alice m'a complètement ignoré et elle passe tout son temps avec Jami Gonzalez. Elle n'apparaissent jamais l'une sans l'autre, on dirait presque des soeurs siamoises. Sans oublié, que la fête d'Halloween est le sujet sur les lèvres de tous les élèves... Tellement excitant! (À noter le sarcasme) Pour être honnête, ma seule et unique motivation d'aller au lycée est de pouvoir passer plus de temps avec Dylan. D'ailleurs, je suis désormais en train de composer son numéro sur mon téléphone cellulaire. Il répond à la deuxième sonnerie.

— Alana. Il dit.

Je sens mon pouls accélérer. Je n'ai pas du tout préparé ce que j'avais à lui dire.

— Hé ... Est-ce que je te dérange?

—Non, je viens tout juste de terminer mes corrections. Je regardais la télé.

Je sourie bêtement en m'imaginant une chose aussi banale que Dylan assit dans son fauteuil devant la télé.

— Toi, tu es dans ton lit, une tasse de thé à la main et tu portes ma chemise. Je me trompes?

—Non. Tu ne te trompes pas.

Je glousse avant de déposer ma tasse sur la table de chevet. Il y a un court silence, puis, j'entends Dylan soupirer.

— Bon sang bébé, qu'est-ce que j'aimerais que tu sois là, tout près de moi en ce moment.

Le désir dans sa voix me donne une bouffée de chaleur. Je croise les jambes en aggripang le bout de la chemise avec mes doigts

— Qu'est-ce que tu ferais si j'étais avec toi ? Je demande en mordant ma lèvre.

— Mmmh...Des choses pas très catholiques, il murmure.

J'arque un sourcil sentant une deuxième vague de chaleur.
— Ah oui ? Comme quoi?

Dylan attend quelques secondes avant de répondre. Puis, il lance.

— Je te découperais en morceaux et puis je te donnerais à manger aux chiens.

Je lève les yeux au ciel et Dylan s'esclaffe, fier de sa blague. Mon corps se refroidit et je laisse tomber ma tête sur mon oreiller.

Dylan se racle la gorge reprenant son sérieux.
—Alors, ton poème, ça avance ?

Je soupire.
—Monsieur O'Brien, je sais bien que vous êtes mon prof, mais on peut parler d'autres choses que de devoirs s'il vous plait?

Il soupire Je devine qu'il a pincé les lèvres.

— C'est bon j'ai compris, Alana. Tu veux me faire attendre jusqu'à vendredi.

Exactement. Je sourie.

J'ai justement gardé mon sujet de présentation secret pour le surprendre vendredi. J'espère vraiment qu'il va apprécier...