Keep learning - Dylan O'Brien [partie 2]

L'auditorium

Mercredi 1 novembre, 18h23

— Zak?
Je dis en entrant dans l'auditorium.

Contrairement à d'habitude, l'auditorium est vide, silencieux et faiblement éclairé. Il parait encore plus vaste quand il n'est pas rempli d'étudiants. On n'avait pas la permission d'entrer dans l'auditorium sans y être autorisé, pourtant, j'ai rejoins Zak juste ici avant le match parce qu'il me l'a demandé par texto.

L'avenir me dira si c'était une bonne ou une mauvaise idée...

Je regarde autour de moi et je l'aperçois, assit sur l'un des nombreux sièges près de la scène. Je vais le rejoindre pour m'asseoir à ses cotés.

—Qu'est-ce qu'on fait ici?
Je demande les sourcils froncés.
—Le match me stress. J'avais besoin de te voir avant de jouer pour décompresser, il murmure.
—Tu t'inquiètes pour rien. Vous allez gagner, j'en suis sûre.
Je le rassure et il sourit.
—On va gagner parce que mon porte bonheur est là.
Il dit en se léchant la lèvre. Puis, il passe son bras autour de mon épaule et je laisse tomber ma tête sur lui.

Tu ne devrais pas être ici, me rappelle ma conscience.

Je sais que je ne devrais pas être ici. Parce que c'est interdit premièrement, mais aussi à cause de ce qui s'est passé samedi... Mais, mes pensées sont interrompues quand Zak dépose soudainement sa main sur ma cuisse.

Il dit;
—Dmitri ne va pas y croire quand je vais lui annoncer que tu es ma petite amie.

Petite amie? Est-ce j'ai bien compris? Mais où est-ce qu'il est allé chercher ça?

À cause de ton baiser après la fête probablement. C'est ma conscience qui parle encore.

—T'es belle avec mon maillot Lana...

Je le regarde, confuse tandis que sa main passe de ma cuisse à ma joue en l'instant d'une seconde. Oh non. Zak regarde mes lèvres, puis, mes yeux, puis mes lèvres encore et il penche lentement son visage vers le mien.

— Zak on ne peut pas faire ça, je l'arrête brusquement alors qu'il était sur le point de m'embrasser.

—Qu-quoi mais pourquoi?

—C'est compliqué, je soupire ne désirant pas me justifier.

Zak arque un sourcil, puis il se lèche la lèvre.
—Je sais que tu en as envie Lana... C'est quand même toi qui m'a embrassé samedi.

Je m'apprête à lui répondre quand un bruit soudain retentit dans l'auditorium. Zak regarde par dessus mon épaule et aussitôt, il se lève brusquement. Mais, qu'est-ce qu'il y a ? Je me retourne pour regarder la porte; elle est entre ouverte et quelqu'un se tient tout juste devant.

— Monsieur O'Brien, dit Zak en se raclant la gorge.

Oh mon dieu. Toutes les gouttes de sang dans mon corps se glacent.